La promesse d'une éternité...

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Comment faire face à la peine d'un enfant sans mélanger la nôtre à la sienne ? Hugo me rappelle chaque jour ma propre existence dans cette douleur que nous avons en commun... Et je me demande comment j'ai réussi à survivre toute ces années avec cette merde. On dit que le monde fonctionne par pilotage automatique, que nous sommes coincés dans cette routine qui nous empêche de vivre ou de mourir... alors forcément la seule option c'est d'avancer. Mais somme-nous vraiment fait pour avancer dans une vie que nous n'avons pas choisie ? Ou devons-nous nous battre pour réellement trouver notre véritable existence ? Au final j'en ai marre de me poser cette question.

Nous sommes rentrées tard à la villa. J'ai emmené Hugo et Fabio mangé un morceau dans un petit restaurant de Rio qui est tenue par des amis vivant dans la Favelas de Rocinha. Malgré la pauvreté de l'endroit, les gens rie et danse, vivant le présent en oubliant le passer et le futur. Beaucoup de la haute société critique le fait que je donne de l'importance aux personnes des Favelas. Pour eux ce sont justes des voleurs et des meurtriers ! Mais moi j'ai juste vue des êtres humains qui malgré qu'ils vivent la misère, sourissent à la vie et son prêt à vous tendre la main si vous avez besoin d'aide.

Alors aux yeux de la bourgeoisie je suis une dévergonder qui se mêle à la basse classe, passant c'est journée dans les favelas et les contrer reculer d'Amazonie à aider les gens dans le besoin avec le sourire d'avoir rendu un peu de dignité aux personnes méritante. Même si parfois je déprime de l'importance que mon peuple m'accorde, je ne peux m'empêcher d'aimer chaque personne que j'ai aidé durant mon périple, au point de n'oublier aucun visage, ni aucun sourire. A refaire je le ferai...

Assise dans le sable D'Angras dos Reis, je regarde la mer calme éclairer par les milliards d'étoile qui apaisent les esprits rêveurs. Je me laisse bercer par le son de cette plage de merveille et expire en collant un peu plus mes genoux contre ma poitrine. Il n'y a même pas 5 minutes je recevais un appel de Susie me confirmant la demande de ma requête par rapport à mon contrat. Sa négociation c'est solder à un rendez-vous express avec Zak Brown. Apparemment celui-ci était en sueur suite à cette demande particulière et ma convier de prendre le premier avion pour l'Europe. Ce qui veut dire que mes vacances au Brésil seront écourtées et que je vais retrouver mon meilleur ami à Monaco prochainement. D'ailleurs je vais avoir besoin de son aide face à un Zak vénère...

Je sors mon portable et appel Lewis l'esprit légèrement agiter.

- Princesse ! Comment tu vas ma belle ?

- Je vais bien... et toi t'es vacances au Colorado ?

- Super, je m'ennuie un peu sans toi mais après un ou deux sauts en parachute j'ai réussi à survivre !

- Et bien si tu t'ennuies sans moi, sache que cela ne va pas durer !

Un petit silence s'installe avant que celui-ci réponde ironiquement à ma supposition.

- Ça sent les nouveaux plans foireux de la saison !

- Pourquoi à chaque fois foireux ?! Je te signale que mes plants nous ont sorti de pas mal de merde !

- Je te l'accorde mais ici il ne s'agit pas de petit problème je me trompe ?

- Non... c'est plutôt d'un énorme problème monumental.

- Dit moi tout princesse...

J'inspire profondément et raconte la gorge nouer la merde dans laquelle je me retrouve... Je lui dis que l'institut est en danger à cause de notre cher Président, que je n'ai plus de fond pour sortir l'héritage de mon père de ce merdier, que mo pays est au bord de l'implosion et que mon peuple attend de moi que je les guide vers le droit chemin. C'est quand je lui exprime cette pression sur mes épaules que je craque en faisant couler mes larmes trop longtemps accumuler.

Juste Auprès De ToiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant