une rencontre imprévue

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Il était vingt et une heures, lorsque Charles voulait quitter le club de gentlemen alors qu'il venait d'arriver,il y avait une trentaine des minutes. Il ne se sentait pas à son aise ni à sa place et il se décidait de s'éclipser pour ne pas s'excuser auprès de ses pairs, c'était exactement à ce moment que quelqu'un l'appela.

_ Lord Ashford! lord Ashford!, il se retourna. Il se retrouva nez à nez avec un vieux monsieur qu'il ne connaissait pas mais il était évident que lui le connaissait et l'inconnu dit;

_Mes condoléances , je connaissais votre père, c'était un homme bon, je me présente sir Kenworthy pour vous servir.

Ça faisait déjà six mois que le père de Charles était décédé à la suite d' une maladie de longue date. C'était pour cela que Charles se retrouvait à Londre pour régler les affaires ayant traits à sa succession au lieu d'être à l'université de Cambridge où il était
chercheur en science exacte.

_ Ainsi Kenworthy vous connaissez mon père,il y a un certain temps qu'il ne fréquentait plus le monde suite à sa maladie.lui dit Charles.

_ je fais connaissance avec  feu le comte lors d'une partie de chasse à la compagne, puis-je vous inviter à prendre un verre de cognac et vous entretenir sur un sujet délicat,demanda sir Kenworthy.

_ faite donc messir,lui répondit-il.

Dès que Charles avait aperçu cet homme,il savait qu'il avait quelque chose à lui dire où un marché à lui proposer mais il se demandait à quel sujet. C'était pour cette raison que sa curiosité l'avait amenée jusqu'à l'un des salons du club où un valet lui avait servi un verre dont il tournait le liquide d'ambre dans le verre. sir Kenworthy prit la parole ;

_ le sujet que je souhaite vous entretenir est un sujet délicat, il parlait en lançant un coup d'œil à Charles pour joncher son humeur après cette déclaration mais il ne voyait rien juste un signe de tête de la part de son interlocuteur qui signifiait continuer.

_ je sais que vous êtes à Londres pour régler le problème de succession ainsi que vous cherchez une épouse.il marque une pause pour que son interlocuteur réponde.

_ c'est un secret pour personne, lui répond Charles.

_ ainsi je me permets de vous faire une proposition j'ai en ma possession une jeune fille à fleurs d'âge ayant toutes ses dents en bon état, à donner en mariage,lui dit-il.

_ donc je présume que je la verrai à
l'un des nombreux bals lors de la saison.lui répond Charles tout en savourant son cognac.

_ point n'est besoin d'attendre aussi longtemps,la dot de ma fille revient à vingt milles livres et on peut vous marier à la fin de cette même semaine, pourquoi courir les bals alors que vous avez déjà une femme sous la main,lui dit-il avec un grand sourire.

Charles était sous le choc,cet homme vendait sa fille à un homme qui ne connaissait que très peu ou à travers les anecdotes de la haute société.S'il avait encore vingt ans en ce moment il allait s'esclaffer mais il était devenu un homme d'une trentaine d'années et comte d'ashford de surcroît d'où cette maîtrise de soi.

_ je ne suis pas intéressé sir,lui répondit-il sans montrer d'émotion.

_ je vous fait un meilleur prix trente milles livres avec un domaine en écosse en guise de dot,siffla-t- il, réfléchissait.

Pour Charles c'était un peu ce qui se rapprochait le plus à un rêve et des questions commençaient à germer dans sa tête. pourquoi donne t- il sa fille en mariage à un connu?, Est elle malade ou folle?, A quel point est-elle laide ?. Mais une chose était claire, ce type voulait vendre sa fille à la personne ayant le titre le plus élevé peu importe qui s'était,il suffisait que l'heureux élu soit d'accord. la réponse commençait à s'imposer à son esprit si le vieux baronnet était prêt à vendre sa fille à n'importe qui, pourquoi lui ne pourrait- il pas la prendre,il était sûr d'être un homme bien,il ne la maltraitera pas,il sera gentil et doux avec elle et en plus aucunes femmes de sa connaissance s'étaient plaint de lui alors. il fera un bon mari que n'importe quels pairs là il en était bien sûr.ainsi il répondit:

_ j'accepte mais selon mes conditions,en regardant droit dans les yeux du baronnet.

_ Quelles sont-elles,lui répondit- il avec le plus grand étonnement car après une telle proposition aussi alléchante on ne pouvait qu'adhérer.

_ je souhaite faire un mariage par procuration demain. Charles avait posé cette condition puisqu'il avait peur que la raison reprenne le dessus et qu'il se rétracte et il ajouta:

_ je souhaite avoir ma femme dans les trois prochains jours après notre mariage ainsi on se dirigera directement vers sa nouvelle demeure.
cette condition était donné pour qu'il ne repousse pas la rencontre de sa future femme car il ne souhaitait pas perdre cette dot. Si la nouvelle s'ébruitait un paquet de gentleman du plus titrés au coureurs de dot ne tarderont pas à faire la queue pour demander la jeune fille en mariage sur le champ.

_ On verra mon notaire avant le mariage. Ensuite,on ira à l'église pour le mariage. j'ai d' excellentes relations avec le nouveau curé de la cathédrale,vois-tu? C'est mon neveu ,lui répondit sir kenworthy avec un sourire satisfait.

Les deux hommes levèrent leurs verres au futur noce et aux futurs accords possibles entre eux.

Ça continue...

Au-delà de ce que j'aurais pu espérerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant