un coeur incompris.

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Au domaine du comte d'ashford au Hampshire...

Quelques jours s'étaient écoulés depuis le départ de la comtesse pour Londres, Charles s'était recentré sur la gestion du domaine car il devait s'absenter pour un long moment.
Il avait passé son premier jour à revoir les comptes du domaine en profitant pour remettre la paye des domestiques qui devaient  garder la demeure en son absence.
Le deuxième jour ,il était descendu sur les champs pour superviser les récoltes et faire les points avec son régisseur.
Le troisième jour,il avait veillé à la sécurité du côté sud du domaine en donnant des instructions précises à Anderson.
Son voyage était prévu pour le jour suivant, c'est pourquoi il avait prévu de finir sa correspondance avec le professeur Samuel Vincent puis d'écrire à ses anciennes connaissances siégeant dans la chambre des Lords afin d'obtenir leurs soutiens au moment du vote qui approchait.

Le 11 Août 1813

Cher S.Vince, éminent professeur de Cambridge.....

        Peu importe mon titre pour vous je serai toujours votre cher apprenti et collègue Charles Charonne, j'étais ravi de vous lire puisque notre dernière rencontre remonte à deux longues années,vous n'étiez pas professeur et je n'avais pas toutes les responsabilités qui m'incombent à ce jour.

        Ce fut un honneur pour moi que vous ayez sollicité mon concours pour une recherche qui pourrait révolutionner la science.j'ai travaillé jour et nuit pour répondre à cette imminente question et les fruits de mes recherches ont abouti.

Charles était tellement absorbé par sa correspondance qu'il ne vit pas son majordome faire son entrée dans la pièce.

      Lors de ma dernière expérience,je me suis rendu compte que la lentille plate utilisée par Newton ne favorise pas une meilleure observation,de ce fait, une lentille concave est beaucoup plus large et  facilite ainsi une meilleure observation de l'objet.

P.S. Le mariage n'est nullement une institution déplaisante et cela semble bien me réussir.

Bien à vous C.Charles d'ashford.
Accueil

Le comte passa une grande partie de sa nuit à rédiger un bon nombre de lettres puisque la guerre de front qu'il avait lancé à Drack n'était pas une mince affaire, d'autant plus que contrairement à lui ce dernier se présentait à chaque session à la chambre des lords en plus d'entretenir une bonne relation avec un certain nombre de pairs du royaume.
Son abondant travail ne lui permit d'effectuer son voyage que dans l'après-midi du quatrième jour.
Les roues de l'attelage du comte martelaient les dalles, déjà sur le départ pour Londres.

-Arrêtez!cria une voix apeurée,de grâce s'il vous plaît.

L'attelage s'arrêta brusquement,ce qui fit que le comte se trouva propulsé sur la banquette en face.
Il décida de descendre pour s'enquérir de la raison de ce mouvement d'arrêt brusque.

-Bigre! Pourquoi avez-vous fait halte sans raison valable?
-Milord !,tonna une voix féminine,accordez votre miséricorde à votre humble servante.

***

Ashord's house Londres.

- Milady quelque ton des rouges pour les serviettes ira le mieux au thème. Le rouge fraise, cerise ou le pourpre.
-Madame Ford,je me remets à vos judicieux conseils.
- Milady c'est à une maîtresse de  maison de décider de ces choses puisque c'est dans ces détails que vos invités se feront une idée sur leurs hôtes précisément sur la dame de maison.

Alors que Mme Ford faisait son monologue sur les vertus d'une hôtesse,Mary était perdue dans ses pensées car ces derniers jours, elle n'avait pas eu de temps pour elle.
Elle était prise dans le tourbillon de la préparation du fameux bal de présentation dont elle devait être au bras de son époux parée de ses plus beaux atouts.

Au-delà de ce que j'aurais pu espérerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant