une aile brisée.

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Le docteur avait pris une posturne guidée.
Charles, ne savait pas comment interpréter l'expression du médecin,il était perdu alors ainsi sa femme allait mourir, alors qu'ils n'avaient pas encore vécu pleinement à leur amour. Pourquoi la vie était-elle injuste,elle nous prend toujours des êtres aimés.il se sentit tirer de sa rêverie quand le médecin déclara;

_ Milord, Milady est enceinte,dit le médecin.
_Vous dites enceinte mais pourquoi est-elle dans cet état, rétorqua-t-il haleter.

Il avait l'impression de revenir de loin puisqu'il avait perdu toute raison de vivre sans son amour. Mary Charonne était devenue sa raison de vivre et une vie sans elle n'en valait pas la peine.

_Elle s'est surmenée durant ces derniers jours et la gouvernante dit qu'elle ne touche presque pas à son repas cela justifie ce manque de vitalité puisqu' avec son état, elle devrait manger pour deux. Expliqua le médecin qui l'examine.
_Que devons-nous faire, demanda-t-il.

Le comte d'ashford n'était toujours pas rassuré puisque sa femme paraissait tellement faible alors que le médecin parlait comme s'il n'y avait rien d'alarmant à dans son état.

_ je lui ai administré un médicament qui fera son effet durant la nuit.je viendrai le matin pour voir l'évolution mais pour le moment,il faut la nourrir et la baigner pour que sa température baisse et tout cela avec précaution.
_je veillerai au confort de ma femme, répondit-il
_Sur ce je dois vous quitter ma présence est requise ailleurs.milord si vous voulez bien m'excuser.

Charles n'était pas convaincu de la véracité de ce diagnostic.il ne pouvait se permettre de mettre la vie de sa femme en danger. C'est pourquoi il fit venir le médecin du village après que celui de la famille ait donné son avis.

Le médecin du village scruta Mary sous toutes les angles et déclara.

_ Milord, Milady attend un heureux événement mais elle est faible,il faut qu'elle se nourrisse et il faut la changer ses vêtements et ses draps.il faut également beaucoup de repos et ne pas la surmenée.
_ Merci, Nestor de s'être deplacé.
_Milord tout le plaisir m'est accordé car je rend service à mon maître dit-il en faisant une révérence.

Cela faisait une dizaine de minutes que Nestor s'était retiré. Les femmes de chambre changeaient les draps et aidaient Mary à prendre son bain. Quand il arriva le moment de la nourrir.

_ Vous pouvez disposer, dit-il

Il resta seul dans la chambre en compagnie de sa femme. Il prit l'assiette qui contenait la soupe et s'assit près d'elle.

_ Mon amour, nous allons être parents mais je n'arrive pas à me réjouir à cause de ton état. S'il te plaît parlez-moi j'ai envie d'entendre ta voix.

Il était tellement triste qu'il ne l'avait jamais été même à la mort de son père. Il nourrit sa femme et la fit boire.

Il était minuit alors qu'il s'était endormi sur un fauteuil qui trônait dans la chambre, lorsqu'il entendit une voix.

_ Charles ! Charles ! Charles, l'appela-t-elle, j'ai chaud et je me sens fatiguée pourquoi ?

Charles accourut pour voir sa température de sa femme. La fièvre était tombée et ses lèvres étaient sèches.

_ Ce n'est rien de bien grave, vous avez eu un malaise, répondit-il en lui donnant à boire.
_ vous devrez être au Kent que faites-vous ici?
_ Ce n'est pas le moment de bavarder. Vous devez vous reposez.

le soleil était au haut dans le ciel lors que Charles se leva.il constata que sa femme n'était plus dans son lit. Il s'élança en courant vers l'escalier à la recherche de sa femme et il tomba sur une servante.

Au-delà de ce que j'aurais pu espérerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant