Sister's Revenge #1 ( Kokonoi X OC )

8- V.E.N.G.E.A.N.C.E

Merci à Yugara_Uchiha pour ton soutien et pour tous tes commentaires qui me font beaucoup rire ! Coeur sur toi ❤️

Le passage en italique est raconté par Kazutora sous forme de flash back.

Tout de suite la suite de l'histoire...
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Mon ton était sans appel. J'espérais juste secrètement que je n'allais pas regretter mes paroles devant la mine surprise de Koko. Il ne s'attendait certainement pas à que je sois aussi directe. J'ouvris ma bouche en bégayant.

- Enfin...si tu veux pas... Heu, bref...

Son regard s'adoucit et il dégagea délicatement une mèche de mes cheveux derrière mon oreille.

- Bien sûr que je veux.

Mon cerveau n'eut pas le temps d'assimiler ce qu'il venait de dire que le brun écrasa ses lèvres contre mes lèvres, me coupant le souffle. Je fermai les yeux pour mieux apprécier le moment présent. Kokonoi enserra ma nuque avec sa main pour approfondir le baiser. Nos langues ne tardèrent pas à s'entremêler et à parcourir la bouche de l'autre. Je n'avais jamais ressenti autant de désir envers lui et baisais sa bouche avec avidité pour m'assurer qu'il était bien réel et que ce n'était pas un rêve. Je me rendais alors compte que je l'aimais depuis très longtemps mais par la peur du rejet j'avais tout fait pour reculer le moment où je devrais lui avouer mes sentiments. Un grognement rauque sorti de la bouche de mon partenaire et je souris intérieurement ; visiblement je n'avais pas été la seule à attendre ce moment avec impatience.

Nos bouches se séparèrent un instant pour reprendre notre souffle puis je me décalai pour laisser la place à Koko de s'assoir sur le lit. J'avais le subite besoin d'étancher ma faim et refondis sur ses lèvres douces et légèrement sucrées. Timidement, mes mains s'aventurèrent sous son T-shirt et explorèrent son torse musclé. Je ne pus retenir un gémissement guttural qui s'échappa d'entre mes lèvres lorsque sa main commença à parcourir ma cuisse nue et à remonter lentement. Ce geste me rappela soudainement que je n'étais vêtu que de la tunique de l'hôpital, et donc quasiment nue. Mes joues s'échauffèrent mais je n'avais pas envie d'interrompre le moment présent.

Des bruits de pas se rapprochant m'alertèrent soudainement et je m'écartai de Kokonoi, essoufflée. Je réarrangeai mes cheveux jais et essuyai mon visage plein de sueur tandis que Kokonoi remettait en place son T-shirt. Il déposa un rapide baiser sur mon front puis se leva au même moment où une infirmière rentrait dans la pièce avec mes médocs. Le brun me fit un geste d'au revoir, me promettant de revenir puis laissa la place à la jeune femme en blouse blanche. Je me rallongeai sur le lit en essayant de me remettre de mes émotions. J'étais tellement à l'ouest que je n'entendis pas l'infirmière me parler.

- Quoi ?

- Je disais que le médecin avait dit que tu pourrais bientôt sortir de l'hôpital si tu prends bien tes médicaments tous les soirs.

Je jetai un coup d'oeil au plateau qu'elle tenait et grimaçai quand mes yeux se posèrent sur une seringue. J'avalais mes médicaments puis me laissai injecter le contenu de la seringue dont j'ignorais la composition. Quand l'infirmière partie je pus enfin souffler et fermai les yeux dans l'espoir d'arriver à dormir.

PDV Kazutora

L'air était trop pesant dans la cour de l'hôpital et je décidai alors de sortir dans la ville. C'était certainement une mauvaise idée étant donné que j'étais en convalescence mais je n'en pouvais plus de tourner en rond. Je franchis donc les portes de l'hôpital sans me faire repérer et me sentis soulagé lorsque je tournai au coin de la rue, l'hôpital n'étant plus visible. Je marchais comme ça pendant une durée indéfini en me remémorant la conversation avec Tsuki. Si elle était réellement amoureuse de Kokonoi Hajime, je ne pouvais rien y faire mais je ressentis tout de même un petit pincement au cœur. Je m'étais occupé de Tsuki pendant si longtemps qu'il m'était difficile de faire confiance au premier venu même si Kokonoi semblait être quelqu'un de bien. Après toutes ces années, j'avais l'impression d'avoir joué à la fois le rôle de grand frère mais également de parents même si Tsuki et moi avions le même âge à quelques mois près. Je repensais soudainement à ma mère, cette femme aimante qui avait donné sa vie pour nous. Je la revoyais bercer ma soeur quand nous n'avions à peine trois ans. Elle était malheureusement décédé suite à une infection du pancréas. Nous avions ensuite été placé dans une famille d'accueil après un court séjour à l'orphelinat. Ces gens au début très attentionnés c'était par la suite révélé violents et avaient même fini par lâché qu'ils nous avaient seulement adopté pour toucher de l'argent. Dégoûtée j'avais pris ma soeur et était parti de la maison. A l'époque, nous n'avions que 15 ans. Pendant un an il nous fallut vivre à la rue et cette vie de misère ne fit qu'accroître les pulsions violentes de Tsuki.