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Cela faisait déjà quelques temps qu'ils voyageaient avec où plutôt à côté d'Ambrosius, vu qu'il ne quittait pas trop sa nef. Beaucoup trop de temps à son goût.

Mais il ne pouvait pas prouver qu'ambrosius avait une mauvaise influence sur les enfants...et les adultes !

Il suffisait d'une tranche du fameux poulet à la sauce secrète de rouquin pour avoir Sancho et Pedro à ses pieds.

Bientôt, ils arriveront au Tibet, dans les montagnes de l'Himalaya. C'est ici qu'ils devraient trouver la 2 ème cité d'or d'après leur indice qu'ils avaient obtenu après des semaines de recherche acharné rempli d'efforts.

Ce que le capitaine ne supportait vraiment pas après Ambrosius était Adélaïde. 

Elle était tout le temps collé à lui en train de lui faire du charme et de la draguer, ce qu'elle ne savait d'ailleurs pas faire. Parce que si ça c'était draguer, lui il serait un hippopotame.

Il soupira.

Combien de fois il soupirait en une journée ? Il a arrêté de compter depuis bien longtemps. Depuis sa mort en tout cas.

Il sorti le petit drap qu'elle avait fait. Malgré tout ce temps, il le gardait précieusement avec lui.

Cela fera bientôt 4 ans et demi qu'elle l'a quitté. Tout ça à cause d'une fausse information dont il était sûr que Gomez où Gaspard en étaient la cause de cette rumeur.

- Tu regarde encore ce torchon pourri mendochou ?

Quand on parle du loup, là voilà qui arrive avec sa robe super courte. Au dessus des genoux !

- Adélaïde...

- Oui je sais, j'adore cette robe. Elle me vas super bien. Comment tu me trouve ?

- Beaucoup trop barbie.

- Donc ça veut dire que tu le trouve belle ? Oh je le savait ! Tu m'adore !

Elle ne laissa même pas le temps au capitaine de répliquer qu'elle était déjà en train de se vanter au reste du groupe à quel point elle était belle, ce qu'elle n'était pas au yeux de Mendoza.

Malgré le temps passé, il aimait toujours autant Isabella. Elle lui manquait tellement...

Ses cheveux qui descendait en cascade quand on les lâchaient, ses yeux dans lesquels ont pouvait se noyer dedans, son odeur de vanille qui pourrait faire tomber le monde entier...tout de ce qui était elle lui manquait.

En ce moment même, ils étaient autour d'un feu qu'ils avaient fait pour la nuit.

Évidemment, Adélaïde avait encore insisté pour dormir avec lui, mais il refusa toujours.

Autour du feu, tous parlaient, riaient et se racontaient des anecdotes de leurs voyages.

Mendoza lui, se tenait plus à l'écart, sur une haute branche solide d'un arbre à quelque mètres du campement.

Il avait besoin d'être seul. Enfin, être seul avec son esprit à elle. Il imaginant toujours qu'elle était là, près de lui, quelques part.

Son regard se dirigea immédiatement sur une étoile en particulier. Elle brillait beaucoup plus que les autres et lui et Isabelle avaient l'habitude de dire que c'était leur étoile à eux.

Que s'ils n'étaient pas ensemble, il suffisait de regarder cette étoile en même temps et ils ressentirait la présence de l'autre.

Étrangement, ça fonctionnait. Il était l'impression qu'on lui tenait la main, une main chaude et réconfortante.

ma perle Où les histoires vivent. Découvrez maintenant