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3 semaines passa et Angelina et Isabella, qui étaient sur le pont, remarquairent qu'ils seraient bientôt en Amérique.

- Tonton ! On va bientôt arriver !

Ambrosius monta sur le pont et sorti son volant. ( Bizarre quand on dit ça comme ça mais c'est vrai)

- Je ne vois pas pas encore la terre ferme, tu es sûre de toi Isabella ?

- Sûr et certaine ! Il y a des troncs d'arbres qui flottent sans l'eau, ce qui veut dire qu'on est proche une forêt qui est sur la terre ferme !

- Encore une fois, tu m'épate avec ton savoir. Ton père t'a bien enseignée.

Comme Isabella l'avait dit, ils aperçurent la terre ferme après un quart d'heure seulement.

Il survolaient les forêts, les prairies et les grand fleuve. Mais ce qui émerveilla le plus Isabella, c'était bel et bien les chevaux qui galopait dans les prairies d'or et de lumière. (🎵partageons nous les fruits mûrs de la vie🎵. ok je sors, pas le moment de chanter Pocahontas)

Après quelques jours de trajet calme, car il ne faut pas oublier qu'avec sa grossesse, Isabella a des nausées. Ils arrivèrent dans un camp, où Isabella put apercevoir, à son plus grand malheur, Marinché.

Elle n'aimait pas cette femme. Pour la simple raison qu'elle n'a jamais aimé Isabella et qu'elle voulait être avec son père pour l'argent et la gloire.

- Isabella ! Tu restera ici dans ta chambre. Je sais que tu as envie de te dégourdir les jambes mais c'est pour ta propre sécurité. Je n'aime pas spécialement Marinché et vu que tu es enceinte, tu sera une cible facile.

Elle hocha la tête et s'enferma dans sa chambre, où son père entra quelques minutes plus tard.

Il en avait les larmes aux yeux. Sa petite fille, sa magnifique princesse, celle qui avait les yeux de la femme qu'il aimait, allait donner la vie dans près de 2-3 mois.

Aucun des deux ne parlaient. Ils se contentaient de se regarder dans les yeux. Enfin, Fernando regardait le ventre arrondi et Isabella attendait qu'il dise quelque chose.

- Papa...

Voyant qu'il ne répondait toujours pas, elle posa ses mains où son père regardait et caressa tendrement son ventre.

Voyant cela, Fernando regarda sa fille qui lui dit.

- ...tu vas être grand-père.

Il s'avança doucement vers sa fille aînée et la prit dans ses bras. Il la serra très fort contre lui, enfin autant que son ventre le pouvait, pour s'assurer qu'elle était bel et bien là.

Une fois qu'il était certain qu'elle ne voyait pas son visage, il laissa échapper quelques larmes.

- Papa tu pleures ? Désolé, je ne voulait pas que tu soit triste en sachant que tu seras grand-père, vu que tout le monde te voie déjà vieux.

- Ah mais qu'est-ce que tu raconte ! Je vais être grand-père ! Ma petite fille est devenu grande !

Isabella sourit. La dernière fois qu'elle avait vu son père pleurer, c'était il y a plus de 10 ans, lorsqu'il regardait le portrait de sa mère décédé en la mettant au monde.

Isabella c'était toujours senti coupable à cause de la mort de sa mère. Quand elle en avait parle à son père, il lui avait assuré que sa mère ne lui en voulait pas.

Lui non plus ne lui en voulait pas, elle était une moitié de lui et d'elle. C'est aussi ce jour là qu'il avait raconté son histoire d'amour avec Donna, la mère d'Isabella.

Ils s'étaient rencontrer lors d'une soirée et elle lui avait tapé dans l'oeil.
Ce qui l'a rendait si différente était certainement le fait que sous sa longue robe, elle avait des bottes et un pantalon.

Depuis cette soirée, il on appris à ce connaître et une année plus tard, Fernando avait fait sa demande.

Ils s'étaient fiancés puis mariés. Mais ce qui avait le plus surpris Isabella, c'était que quand Donna avait appris qu'elle était enceinte une deuxième fois, elle savait déjà qu'elle ne survivrait pas à l'accouchement.

Malgré ça, elle n'en avait pas parlé à Fernando. Quand l'accouchement avait commencé, elle avait tout avoué à Fernando. Il était en colère, mais il n'en montra rien.

Si lui il aurait été Donna, il aurait fait la même chose. Et c'est comme ça qu'elle mourut avec le sourire, car elle avait pu entendre les pleurs de sa fille.

En se rappelant cette histoire touchante, Isabella laissa quelques larmes coulés. Elle ne voulait pas que son enfant vivent sans père.

- Isabella...ton oncle m'a tout expliqué. Je peux déjà imaginer combien tu as dû souffrir de cette perte.

- Papa...

Fernando prit les mains de sa fille dans les siennes et la regarda droit dans les yeux.

- Écoute moi attentivement Isabella ! Quand ta mère nous a quitté, j'ai cru que j'allais mourir avec. Mais tes pleurs dans ton berceau m'a ramené à la réalité. C'était égoïste de ma part de penser que j'allais mourir alors que j'avais un enfant de 3 ans et un petit bébé. Alors quoi que tu fasse, ne sombre pas. Ce petit être aura besoin de sa mère. Tu es une grande fille maintenant, et je m'en suis rendu compte un peu trop tard car j'avais toujours la vision de toi dans ton berceau. Je veux que cet enfant vive en ayant le sentiment d'être aimé ! Et une dernière chose ! Si c'est une fille, fait en sorte qu'aucun garçon l'approche jusqu'à ses 30 ans ! Tu me le promet ?

- Je ne peux pas te promettre ça mais je m'assurerai qu'il vive rempli d'amour et d'affection.

- Tu me le promets ? Car je ne pourrait pas tout le temps être là.

- Je te le promets !

- Vient pas là.

Le docteur reprit sa fille dans ses bras. Elle avait vraiment grandi trop vite !

- On monte sur le pont ?

- et Marinché ?

- On fera décoller la nef pour pas qu'elle ne t'atteigne. Ça te permettra de ne pas rester enfermé. Alors ? Tu vient ?

- Oui !

- stitis !

Le père et la fille se retournaient pour voir Angelina avec un grand sourire.

- désolé, j'ai pas pu m'en empêcher !

- Angelina, vient ici avec ta soeur s'il te plaît.

Angelina s'avança et s'assied sur le lit avec sa soeur.

- Écoutez, Thomas est parti de la maison à seulement 15 et...

- On avait pas de maison ! C'était une chambre d'hôtel le temps que Charles Quint te donne une mission.

- Peut importe ! Vous êtes grandes, enfin Angelina tu es encore une gamine mais tu écoute ta grande sœur et tu l'aidera avec le bébé  !

- Oui Papa !

- Bien, je vais devoir vous laisser, j'ai encore des choses à faire.

- Dis que tu veux nous abandonner.

Fernando n'entendit pas très bien ce qu'angelina avait chuchoté à sa soeur.

- Quoi ?

- Feur !

Le docteur Fernando soupira face au comportement de sa fille cadette. Elle buvait des boissons à blagues pourri où quoi ?

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Une petite question, vous voulez que le bébé soit une fille où un garçon ?

ma perle Où les histoires vivent. Découvrez maintenant