Ma magie

Chapitre 6

On alla dans le salon. Une fois arrivé, je me mis dans la cheminée en prenant une poignée de poudre de Cheminette. Je me tournais vers les trois Hargreeves quand ils entrèrent dans la pièce.

Allison : tu fais quoi ?

Moi : vous faites comme moi et surtout ne vous trompez pas de mot

Klaus : pourquoi ?

Moi : chemin de Traverse

En disant ça, je balançais la poudre à mes pieds. Des flammes vertes apparurent. Le salon disparut pour laisser apparaitre une rue. Je sortis de la cheminée d'où je venais d'atterrir. J'étais dans une rue avec plein de magasin. Je m'assis par terre pour attendre les Hargreeves. Mais avant j'avais enlevé la neige de l'endroit où j'allais m'assoir avec ma baguette. Comme maintenant j'avais 17ans, je pouvais utiliser la magie partout où je voulais.

A près quelques minutes, quelqu'un arriva. C'était Klaus. Il me regarda, étonné.

Klaus : comment c'est possible ?

Moi : la magie

Klaus : à oui c'est vrai

On rigola puis il s'assit à côté de moi. Allison apparut puis Five. J'aidai Klaus à se relever puis ils me suivirent. Une fois devant le bâtiment voulu, on entra. On était chez Ollivander. Mais il n'y avait rien. Plus de boite de baguette ni Ollivander. Tout était vide. Comme si des personnes avaient cambriolé cet endroit. Et avec la lueur de la lune, c'était encore plus triste.

Moi*en chuchotant* : Lumos

Je commençais à marchais dans l'arrière boutique. Les autres me suivirent. Au bout d'un certain moment, je tombais sur une porte. Je l'ouvris et je vis un escalier qui descendait vers le bas. J'ai vu beaucoup de film d'horreur dans ma vie mais je n'ai plus rien à perdre alors j'y vais. Je descendis, toujours illuminé par ma baguette. Une fois en bas, je vis que c'était une cave. Une cave remplit de baguette. Je souris de joie.

Klaus : t'es morte Lyra ?

Moi : désolé pour toi je suis encore vivante. Sinon descendez

Ils me rejoignirent et ils regardèrent l'endroit du mieux qu'ils pouvaient.

Five : qu'est ce qu'on fait ici ?

Moi : vous devez trouvez votre baguette pour pratiquer la magie

Attend je viens de faire quoi là ? Je lui ai vraiment répondu ? Punaise je vais mourir.

Donc ils me regardèrent puis ils partirent vers les étagères remplis de boites contenant des baguettes. Pendant qu'Allison et Klaus se disputaient pour prendre les mêmes boites et que Five cherchait tranquillement, moi je m'étais assise à l'écart. Je me demandais si c'était une bonne idée qu'ils apprennent la magie. Je ne veux pas qu'ils soient en danger. Tout aurait été mieux si Dumbledore était encore là. Après tout, c'était le seul que le mage noir craignait.

Five : ça va ?

Je sursautais. Je ne l'avais pas vu venir étant donné que j'étais dans mes pensées. Il s'assit à côté de moi.

Moi : ouais

Five : ça se voit que tu mens. Alors qu'est ce qu'il se passe ?

Moi : t'as trouvé ta baguette ?

Five : quand je l'ai prise, c'était différent qu'avec les autres

Moi : c'est elle alors

Je sentais son regard sur moi pendant que je jouais avec ma baguette en la fixant.

Five : alors, qu'est ce qu'il se passe ? Tu peux me le dire

Moi : j'ai envie de retrouver ma vie d'avant

Five : parce que tu nous connaissais pas ?

On rigola toujours sans se regarder.

Moi : nan ! Juste... maintenant que le mage noir est revenu, tout est sombre. Des centaines de sorciers nés-moldus se font tuer et plus personne ne veut sortir dehors. Si Dumbledore était encore là ce ne serait pas pareil

Five : tu crois qu'il aurait su quoi faire ?

Moi : si tu l'avais connu tu ne douterais pas de lui

Five : si tu le dis. Par contre ça veut dire quoi moldu ?

Moi : des non sorciers

Five : tu sais, je ne peux pas te promettre qu'on arrête le mage vu notre niveau de magie *il regarda Klaus et Allison puis se tourna vers moi* mais on pourra au moins t'aider

Je me tournais à mon tour vers lui. Je croisais son regard. On se regarda.

Moi : c'est vrai ?

Five : je te le promets même

On continua de se regarder. Ses yeux. Ils étaient magnifiques et tellement calme. C'était apaisant. Après dix ou quinze secondes qui parut pour moi une éternité, quelque chose nous interrompit.

Klaus : Lyra !