Ma magie

Chapitre 17

J'étais un peu sonné. J'allais mourir. Le mangemort s'approchait de moi en rigolant. Soudain je vis mon agresseur tomber. Je sentis quelqu'un me relever en me rendant ma baguette. Je ne vis pas qui c'est. Mais cette personne posa ses lèvres sur les miennes.

Je reconnus qui c'était. Ça peut paraitre bizarre mais je l'ai reconnu par son parfum. C'était Five. Je posais mes mains sur ses joues. J'intensifiais notre baiser. Il fit glisser ses mains de mes épaules à mes hanches. J'avais des papillons dans le ventre. Il finit par décoller ses lèvres mais il resta très proche.

Five : je t'aime plus que tout, princesse

Moi : appelle-moi toujours comme ça

Je l'embrassais à nouveau alors qu'il rigolait. Il me collait contre lui. C'était tellement agréable. Mais mon bonheur fut gâché. J'avais complètement oublié que c'était la guerre. On venait d'entendre un appel à l'aide. Je me décrochais à contre cœur. On regarda autour de nous puis on vit quelqu'un bloqué par un mangemort. On courut vers la personne. On l'aida puis je regardais Five.

Moi : je crois qu'on devrait se séparé pour aider le plus de personne

Five posa sa main sur ma joue.

Five : fait attention d'accord

Pour seul réponse, je l'embrassais. On se sépara puis on partit dans des sens opposés. Le temps est passé plutôt rapidement. J'avais combattu plusieurs mangemorts. C'était assez simple sauf quelques uns qui étaient un peu plus dur. Mais la même voix que tout à l'heure retentit, nous figeant tous.

La voix : vous avez combattu vaillamment. Lord Voldemort sait reconnaitre la bravoure. Mais vous avez subi de lourdes pertes. Si vous continuez à me résister, vous allez tous mourir. J'ordonne à mes forces de se retirer immédiatement. Vous avez une heure. Occupez-vous de vos morts avec dignité. Soignez vos blessés.

-Maintenant, je m'adresse à toi Harry Potter. Tu as laissé tes amis mourir à ta place au lieu de m'affronter directement. J'attendrai une heure dans la forêt interdite. Si tu ne t'es pas rendu, la guerre recommencera. Harry Potter, je te trouverai et je châtierais jusqu'au dernier homme, jusqu'à la dernière femme, jusqu'au dernier enfant qui aura essayé de te cacher à mes yeux. Une heure.

Je regardais autour de moi. Tous les mangemorts partirent rejoindre leur maitre. Je me dirigeais ensuite vers la Grande Salle. Five devait sûrement être là-bas. Je regardais partout dans la salle. Je ne le vis pas. Mais je vis quelqu'un d'autre. C'était pas possible.

Ce ne pouvait pas être vrai. Là-bas. Fred. Il était allongé par terre, son frère au dessus de lui. Je m'approchais d'eux, les jambes prêtent à s'écrouler. C'est impossible. Fred ne pouvait pas être mort. Plus je m'avançais, plus j'entendais George sangloter. Une fois arrivé, je m'accroupis. Je touchais la joue de mon ami. Elle était gelée. Je regardais son torse. Il ne bougeait pas. Je sentis des larmes couler, toujours en écoutant les supplices de George.

Peu de temps après, j'entendis des pas derrière moi. La personne s'accroupit et prit la main de Fred.

Molly : mon enfant

Sa voix était brisée. Je savais qu'elle aussi pleurait. Les autres Weasley arrivèrent peu de temps après. Personne n'y croyait. Fred ne pouvait pas être mort.

Une autre personne arriva. Elle prit ma main et me releva en douceur. Elle m'emmena hors de la salle pendant que je fixais toujours Fred. Je me tournais vers elle, les larmes toujours coulantes. Five s'assit et ouvrit ses bras. Je me réfugiais dedans après m'être assis sur ses genoux. Il me serra contre lui et il commença à me caresser la joue. Il essuyait mes larmes.

Five : ça va aller d'accord ? Ça va être dur de passer cette épreuve mais tu peux le faire

Moi : alors aide-moi

Five : de toute façon je ne t'aurais jamais laissé princesse

Je voulais sourire mais je n'y arrivais pas. On resta comme ça pendant toute l'heure. Five caressait maintenant mes cheveux. Je ne parlais toujours pas, encore choquée. Mais la voix de Voldemort retentit une nouvelle fois.

Voldemort : tous les amis de Harry Potter ! Venez dehors !

Je relevais la tête. Je me levais puis Five fit la même chose que moi. Il me prit la main et on sortit à l'extérieur. Dehors, il y avait plein de monde. On réussit à se faufiler devant. Comme si ce n'était pas assez avec Fred, Harry était dans les bras d'Hagrid totalement immobile. Harry aussi était mort. Mais ça ne me faisait rien. Je ne ressentais rien. De toute façon, on va tous mourir. Tout les gens autour de moi étaient désespérés. Ils avaient les même pensé que moi.

Voldemort : Harry Potter est mort !

Ginny : non !

Voldemort : Tais-toi pauvre idiote ! Maintenant voyez ! Harry Potter est mort ! Il n'était rien, n'a jamais rien été, qu'un jeune garçon qui voulait voir les autres se sacrifier pour lui. Maintenant il n'est plus là. Alors rejoignez moi ou mourez

Personne ne bougea. Après une vingtaine de secondes, on entendit un homme aux cheveux blanc chuchoter. Cet homme était Lucius Malfoy.

Lucius : Draco

Son fils, Draco Malfoy ne bougea pas. Mais quand sa mère, Narcissa, l'appela il s'avança. Il s'approcha timidement de Voldemort. Ce dernier lui fit un petit câlin puis le garçon partit se mettre à côté de sa mère, honteux. On attendit encore un peu puis quelqu'un s'avança à son tour. Neville ? Il ne va pas rejoindre les mangemorts au moins. Donc Neville marchait en boitant, le choixpeau à la main. Il s'arrêta à mi chemin.

Voldemort : j'avoue que j'espérais mieux.*après que tous les mangemorts ont rigolé* et qui êtes vous monsieur ?

Neville : Neville Londubat

Tous les mangemorts rigolèrent une nouvelle fois. Faites que Neville ne se fasse pas tuer s'il vous plait. Je ne tiendrais une troisième fois.

Voldemort : et bien je n'ai pas de doute que nous trouverons une place pour toi dans nos rangs

Neville : je voudrai dire un mot

Voldemort : parle Neville. Nous serons très intéresser par ce que tu vas nous dire

Neville : que Harry soit mort ne sera que secondaire. La mort foudroie tous les jours. Ami, famille. Oui. Oui Harry nous a quitté. Mais il est toujours avec nous. Ici *en montrant son cœur*. Comme Fred. Et Remus. Tonks. Tous les autres. Et il y aura un sens à leur mort. Mais à la votre non.

Voldemort rigola.

Neville : parce que vous avez tord. Le cœur d'Harry battait pour nous. Pour nous tous ! *il sortit une épée du choixpeau* Ce n'est pas terminé !

A peine après avoir dit ça, Harry tomba par terre.