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Assis à l'arrière de la voiture, je laissais le vent s'infiltrer dans mes cheveux, indifférent aux plaintes de ma mère qui voulait que je remonte la vitre. A chaque fois que nous reprenions ces routes, je me souvenais à mesure que le paysage défilait pourquoi mon cœur appartenait à cet endroit.
Car je n'aurais pas imaginé autre chose si on m'avait demandé à quoi ressemblait le paradis.
C'était le ciel azurée d'été et les pluies fraiches, lors des moussons, qui faisaient remonter les effluves des champs de fleurs environnants.
C'était les structures rocheuses qui longeaient le front de mer et qui donnaient l'impression d'avoir été taillées par les Dieux tant leurs cimes prenaient des formes qui défiaient l'imagination.
C'était aussi la forêt d'arbres centenaires, hauts de plusieurs dizaines de mètres qui surplombaient la route que nous étions entrain d'emprunter.
Si les prochaines années de ma vie n'étaient pas dictée par la localisation des universités, je me serais déjà installé dans la maison familiale.
Mon cœur m'appelait à poursuivre un chemin différent, pour l'instant, mais je ne m'enlevais pas l'idée de revenir un jour pour un allée simple, me contentant de vivre simplement dans cet écrin de nature qui n'avait nul pareil pour me réconforter.
Mais pour l'heure j'étais bien loin de tout ça, de ce futur aux pourtours indéfinis. Mon présent me menait vers l'une des station balnéaire les plus fréquentées de l'île, là où ma petite famille avaient ses habitudes.
Bientôt les portières claquèrent et je me retrouvais les doigts de pied enfoncés dans le sable, grimaçant de sa température trop élevé pour ma peau, mais trop heureux d'être ici pour me montrer tatillon.
Nous avions réservé des chaises longues ainsi que des parasoles blancs décorés de rayures jaunes, situés à quelque mètres de l'eau.
Tout excité à la vue de ce paysage, je me précipitais vers mon transat et m'y étalais de tout mon long, savourant quelques instants le moment avant de me relever et fouiller dans mon sac de plage. J'en tirais un sac en tissue et une casquette que je vissais sur ma tête pour me protéger des rayons du soleil.
-Je vais chercher des coquillages ! m'exclamai-je sous le regard contrarié de mes parents.
-Tu as trop la bougeotte Taehyung, nous n'avons même pas eu le temps de nous installer !
Sans me donner la peine de répondre je partie en direction de la mer, les saluant de loin pour ne pas me montrer irrespectueux.
Pourtant ils savaient que dans ces moments, il était inutile d'essayer de me contenir.
-Waouh qu'est-ce que c'est beau !
Le spectacle n'avait jamais cessé de m'émerveiller.
Alors qu'un frisson courait sur ma peau au contact de l'eau fraiche sur mes chevilles, je ne m'arrêtais pas de longer l'étendue saline, parcourant des yeux les coquillages et petits cailloux qui y résidaient, à moitié enfoncés dans la vase.
Ne voyant pas le temps passer, je réalisais qu'une bonne heure était passé quand alerté par la sensation de chaleur sur mes bras, je jetais un œil à ma montre, réalisant une fois qu'il était trop tard que je n'avais pas mis de crème solaire.
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L'été du crépuscule ◌Taekook◌
Hayran KurguL'été c'est à la fois la fin et le début d'un commencement. Une page vierge sur laquelle gribouiller de nouvelles idées pour le prochain défi qui nous entraine. Pour Jungkook c'était surtout le pire moment de l'année. Un moment où il voulait se fon...