Notre Utopie Tome 2 ( Senkuu x oc )

Chapitre 2

( Ukyo est magnifique ! )

Depuis plusieurs jours désormais, Natsuki ne cessait de faire le même rêve. Elle ne se souvenait à chaque fois que d'une phrase :''Ils sont tous là pour toi''. Elle ne saisissait absolument pas d'où sa venait, mais elle avait compris le message. Elle devait s'ouvrir aux autres. Était-elle seulement prête à faire confiance à son subconscient ? Non. Loin de là. Ce n'était pas le genre de Natsuki de faire confiance à ce genre de choses. Elle n'y croyait pas. Mais peut-être était-ce le temps pour elle de faire définitivement le deuil de son père et tourner la page ? Masato pensait qu'elle aurait dû faire ça depuis longtemps. Il appréciait Sôra, il avait été comme le père qu'il n'avait jamais pu avoir. Mais le jeune homme savait qu'il y avait forcément un moment où il fallait passer à autre chose, et il savait aussi que ç'avait été très, très dur pour Natsuki, qui n'avait que neuf ans ce jour-là. De plus elle s'était sentie énormément coupable.

Pour leur mère, Suzume, ce décès avait été une épreuve de plus. Après avoir élevé Masato pendant 14 ans seule, elle avait du y ajouter une petite Natsuki complètement terrorisée, perdue et déprimée. Puis sept ans sont passés, Natsuki a grandi et est devenue de plus en plus autonome. Mais Suzume savait que sa fille restait fragile psychologiquement et qu'il fallait s'occuper d'elle sans être trop envahissante.

Natsuki n'avait aucun ami, elle n'en voulait pas. Elle restait volontairement loin des autres pour qu'on ne lui pose pas de questions. Ce qu'elle ne savait pas, c'était qu'elle attirait la curiosité d'une certaine Ogawa Yuzuriha. Cette jeune femme était pleine de compassion envers les autres, elle cherchait toujours à aider. Elle n'était pas hypocrite ou autre. Elle était généreuse, attentionnée même si sa timidité n'arrangeait pas du tout les choses. Elle avait remarqué que Natsuki rejetait les autres, quitte à être blessante. Depuis la rentrée,elle observait la rosée cherchant le meilleur moyen de s'approcher et de gagner sa confiance, sans aucune arrière pensée. Pour la brune, Natsuki était une fille en détresse à qui il fallait tendre la main. Elle avait donc réussis à lui offrir un stylo et c'était pour elle une grande victoire.

Natsuki se coucha en se disant qu'elle allait peut-être suivre le conseil de son rêve...

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Il pleuvait ce jour-là. Natsuki était rentrée tard car elle s'était abritée dans la bibliothèque pour attendre la fin de l'averse. Sa mère ainsi que son frère étaient déjà rentrés. Elle se dirigea sans attendre vers la cuisine se préparer un chocolat chaud. En passant dans le salon, ce qui se disait à la télévision l'interpella :

- Après l'éboulement d'un immeuble à Shibuya, l'opérateur sonar de la marine Ukyo Saionji a été appelé alors qu'il était en repos à Tokyo pour aider à retrouver les victimes ensevelies sous les gravats. En effet, ce jeune homme est doté d'une ouïe exceptionnelle.

À l'écran, on voyait un jeune homme vêtu d'un sweat jaune et d'une casquette bleue marine s'activant à écouter les potentielles victimes ensevelies. Natsuki eut un sursaut. Elle avait la sensation de le connaître. Elle était persuadée de l'avoir déjà vu, lui avoir déjà parlé. Une image s'afficha dans sa tête. C'était l'homme à la télé, Ukyo, une casquette jaune et un sourire bienveillant. Il avait un arc à la main. Un... Arc ? Elle n'eut pas le temps de se poser plus de questions, qu'elle fut prise d'un léger mal de tête où elle posa sa main. Elle prit sa boisson et partit dans sa chambre. La rosée s'affala sur son fauteuil et sirota son chocolat chaud, tout en regardant la télé dans sa chambre, perplexe. Elle se demandait quelles étaient ces visions, pourquoi elle les avait et surtout, ce qu'elles signifiaient. Il lui arrivait,depuis quelques jours de percevoir des bribes de mots, mais c'était la première fois qu'elle voyait une image. Pas très nette, même carrément floue, mais une image tout de même. Comment elle avait su que c'était Ukyo ? Eh bien, c'était une simple intuition. La rosée soupira, trop réfléchir n'était pas franchement bon. ''Tu réfléchis trop Doct-''. Encore ces souvenirs qui n'existaient pas.Devenait-elle folle ? De plus, cette phrase était coupée avant la mention d'un nom.