« Le contrat »

Chapitre 9

« Le contrat » par DebsTheSlytherinSnapefan

"J'ai un cadeau pour vous", a révélé Corvus, remettant le paquet vert et argenté. C'était la seule couleur qu'il avait donc c'est ce qu'il a utilisé. Ayant vu à quel point Harry était attentionné envers son fils, il ressentit le besoin de lui donner quelque chose en retour, qui n'appartenait qu'à lui. Les articles qu'il avait déjà reçus n'étaient pas des cadeaux, et bien sûr, des articles pour sa chouette. Bien qu'il ne connaisse Harry que depuis quelques jours, il ne lui a pas fallu longtemps pour trouver la bonne chose pour lui. Cela en disait long sur sa vigilance envers le jeune garçon.

Millicent était déjà venue et s'était occupée d'Harry ce matin, et elle était contente qu'il prenne du poids. Ce n'était qu'un peu, d'après ce que Corvus pouvait voir, mais c'était suffisant pour plaire au guérisseur. Il lui faudrait un certain temps pour atteindre le bon poids pour son âge, mais cela viendrait avec le temps. Il avait pris son petit-déjeuner, un peu plus que d'habitude, et n'avait pas besoin d'être invité aussi souvent à manger. La table avait été débarrassée du petit-déjeuner, alors Harry put facilement placer le cadeau devant lui avec un air incertain mais satisfait sur le visage. Il avait définitivement besoin de trouver un autre moyen de faire de la vie des Dursley une misère, ils méritaient bien pire que ce qu'ils avaient reçu jusqu'à présent.

Harry fixa le cadeau, des émotions le submergeant en masse, dont il garda la plupart cachées au sorcier qui le regardait de si près. Étonnamment, cela ne le dérangeait pas de la façon dont il gardait un œil si attentif sur lui. Il n'a presque pas voulu l'ouvrir, le paquet était parfaitement fait, rien, pas même un coin n'était à sa place. Il avait été ignoré toute sa vie, avoir quelqu'un prêtant attention était... réconfortant, avoir quelqu'un attentionné... était plus qu'il n'avait jamais espéré depuis longtemps. Il avait renoncé à être «sauvé» ou à se faire emmener miraculeusement par quelqu'un il y a des années.

"Allez-y, ouvrez-le," le pressa Corvus, se demandant s'il ne savait pas réellement comment traiter ce qui se passait. Il voulait voir son visage quand il l'ouvrirait. Cela le surprenait à quel point il était excité ces jours-ci, il s'était levé et avait traversé les mouvements, existant mais pas vraiment vivant. Il avait une raison de se lever le matin, ce n'était pas seulement des réunions de Wizengamot et autres ou essayer de trouver un moyen de faire sortir ses fils de prison. "Vous pouvez le considérer comme un cadeau d'anniversaire tardif si vous le souhaitez,"

Harry déglutit difficilement, avant de se diriger vers lui, avec des doigts tremblants, il ouvrit délicatement le papier, refusant de le déchirer.

Corvus trouva ses doigts tremblants, souhaitant impatiemment l'ouvrir pour le garçon qui prenait trop de temps. Enfin, enfin, le papier a été retiré, ne laissant qu'une boîte simple mais lisse de la taille du napperon. Bien que, quand Harry l'ouvrit, il découvrit qu'il était magiquement amélioré, s'intégrant plus à l'intérieur qu'il ne devrait autrement être possible. L'expression de son visage fit sourire intérieurement Corvus.

Les yeux de Harry parcouraient tout ce qu'il pouvait voir, des blocs de papier de toutes tailles, un plateau de crayons de couleur, des crayons, des plumes, du fusain, des aquarelles, des tubes de peinture, avec un plateau vraisemblablement pour mettre la peinture acrylique. Un ensemble professionnel de pinceaux et un support miniature... il ne comprenait pas comment cela fonctionnerait.

"Posez-le, laissez-moi vous montrer comment le faire," l'informa Corvus, voyant Harry regarder le stand de peinture avec un air déconcerté sur le visage. « Engorgio ! » disant le mot clairement et avec concision pour qu'Harry s'en souvienne facilement. Puis le trépied Easel en bois a pris de l'ampleur, devenant beaucoup plus adapté pour dessiner ou peindre. "Afin de le réduire, les mots sont..."