« Le contrat »

Chapitre 91

Janvier a rapidement cédé la place à février avant que quiconque ne le sache. La seule chose qui méritait d'être notée, à l'exception de la guérison d'Harry, était le journal. Le Daily Mail avait crié "faute" suggérant qu'Harry n'avait en fait pas survécu à la tentative d'enlèvement. Que sa mort leur était cachée, et que tout cela n'était qu'un grand complot. Toute une tentative pour obtenir une interview sans aucun doute, mais à la fin Harry avait choisi un magazine (le Chicaneur) pour accorder une interview, c'était vraiment le meilleur moyen de se venger.

Il avait rencontré un personnage plutôt fascinant, Lord Xenophilius Lovegood, très, très excentrique. Aurait été considéré comme absolument fou sans son immense fortune. C'était vraiment ironique de voir comment quelqu'un pouvait être considéré comme «excentrique» parce qu'il avait beaucoup d'argent et que personne ne voulait l'offenser.

Bien qu'il s'agisse d'une interview, Lord Lovegood avait passé un temps démesuré à parler de sa fille. Elle était une Serdaigle aussi, deuxième année maintenant, il pense se souvenir de l'avoir vue. Ce n'était même pas du tout comme s'il répandait ses 'vertus' dans l'espoir d'obtenir des fiançailles entre eux. Non, il était juste très fier de sa fille... et si Harry devait deviner, il n'avait pas souvent beaucoup de gens à qui parler.

Antonio avait été avec lui ce jour-là, les Lestrange l'étaient encore pour le moment, étant un secret bien gardé jusqu'à ce que les laquais de Dumbledore soient vraiment traités. Antonio lui avait parlé de Lord Lovegood et de la mort de sa femme, et cela l'avait rendu un peu plus excentrique.

Pour le bien d'Harry, ils devaient garder les Lestrange aussi loin que possible d'Harry Potter et du public. Qui sait à quel point ils deviendraient désespérés rien qu'en sachant qu'Harry aimait la famille Lestrange ? Ils étaient encore un peu étonnés que rien ne soit encore sorti, vu l'effort déjà fait, ils avaient raison d'être si prudents.

"Je pense que ma femme est sur le point de vouloir l'adopter," admit Antonio, avec un regard amusé sur le visage alors qu'il parlait à Corvus en attendant l'arrivée du Magenmagot. La date d'audience d'Arabella Figg était arrivée avec le léger adoucissement du temps plus froid. Ils passeraient en revue toutes les preuves avant le procès lui-même dans une demi-heure.

Corvus toussa pour étouffer son amusement, "Oui, il a cet effet sur les gens," acquiesça-t-il entièrement. Se taire, ce qui n'était vraiment pas nécessaire, puisque tout le monde discutait avec ses voisins et ses proches ? Il savait déjà tout, mais il n'y avait jamais eu de raison de cesser d'être prudent. « Il avait besoin de distraction, ça devenait... une journée plutôt difficile pour lui.

Antonio hocha la tête d'un air sombre. "Cela arrive aux meilleurs d'entre nous," étant coincé au lit tout le temps, incapable de faire tout ce qu'il voulait. Bien sûr, il se sentait mal à l'aise. "Je suis contente qu'elle ait pu aider. Nous n'avons pas amené Hannah ni les enfants, j'espère qu'il n'a pas eu une mauvaise opinion de nous pour ça." La dernière chose que quelqu'un voulait, c'était que beaucoup d'enfants crient autour de son lit d'hôpital. Surtout ceux qu'il ne connaissait pas vraiment, et Hannah et Harry n'avaient jamais interagi pour autant qu'il le sache.

"Bien sûr que non," murmura Corvus, enroulant plus étroitement sa cape autour de lui. Ayant passé une grande partie de son temps en Afrique, le temps qu'il faisait était diaboliquement froid. "Il était très reconnaissant pour la distraction." Très franchement, il pensait qu'Harry était impressionné par elle.

Il avait hâte de voir ce que Dorea penserait de Harry et ce qu'il penserait d'elle. La propriété avait été nettoyée avec succès et elle avait l'air neuve d'après les photos qui avaient été livrées. Cela n'aurait pas dû être un travail facile, même avec la magie, se débarrasser de toutes les créatures magiques à lui seul devait être épuisant.