Le froid de février et de l'hiver a fait place au printemps, qui annonçait des pluies torrentielles partout et tout. Le printemps touchait à sa fin, alors que le 31 mai se rapprochait de plus en plus. Cela n'était pas encore terminé, et alors que Voldemort plaçait un sort pour repousser l'eau sur ses robes, alors qu'il faisait une marche rapide hors de Poudlard, descendait les protections et transplanait au ministère de la magie.
Aujourd'hui était le jour où la décision serait finalement prise quant à savoir si les détenus actuels d'Azkaban seraient soumis à de nouveaux procès. Cela n'aurait pas dû prendre autant de temps, mais des perturbations constantes ont empêché leurs réunions. Le ministre de la magie donnait la priorité aux idiots utilisant et exposant la magie par-dessus tout. Franchement, il ne serait pas surpris s'il n'était pas toujours l'outil contondant de Dumbledore. Pourtant, il regretterait que les élections se rapprochent de plus en plus.
Il était temps que Cornelius Fudge soit remplacé par quelqu'un de beaucoup plus compétent, mais contrôlable. Avec les contacts qu'il se faisait et les anciens, oui, ça se ferait très facilement. Se débarrasser de lui maintenant ne ferait que causer plus de travail et leurs causes seraient remises en veilleuse. Le ministère ne pouvait pas bien fonctionner sans ministre après tout.
À vrai dire, il pouvait se passer de la douzaine de réunions à discuter de choses inutiles et ineptes. Comme décider qui devrait être ministre, puis parler d'eux-mêmes et de tout le monde pendant des mois jusqu'à ce qu'ils se soient mis d'accord sur le nom même qu'ils ont donné au début. Son emploi du temps était chargé comme il l'était, entre le Magenmagot, la gestion de Poudlard et ses projets annexes.
Il faudrait qu'il pense à quelqu'un lui-même, et qu'il se fasse connaître du grand public. Devenir adoré, vénéré, pour qu'il se démarque aux élections et soit choisi. Voldemort ne tolérerait pas que tous ses plans échouent si un ministre qu'il n'a pas personnellement choisi se retrouve au pouvoir.
Harry devait aussi jouer son rôle, qu'on le veuille ou non, le public l'adorait. C'était utile, pour tant de choses. Lui déclarant qu'il allait voter pour une certaine personne... ferait que tout le monde se précipiterait pour faire ce qu'on lui demandait. Ce qui signifiait qu'il devait inventer un argument très frappant sur ce front. Argument n'est peut-être pas le meilleur terme à utiliser, débat, oui, Harry était très enclin à la politique. Heureusement, il ferait n'importe quoi pour Rabastan et Rodolphus.
Peut-être devrait-il demander à Corvus d'en discuter avec lui... il l'écouterait très certainement sans se poser de questions sur les arrière-pensées qu'il pourrait avoir. Là encore, cela ne le surprendrait pas si Harry ne comprenait pas que c'était lui qui demandait et non Corvus. Le garçon était très perspicace.
Aussi, très, très vicieux quand on leur fait du tort.
Ginny Weasley avait passé un temps démesuré à l'infirmerie après avoir été « attaquée » trois fois en trois mois. Il accumulait également beaucoup d'informations sur elle aussi. Harry venait vers lui à chaque fois qu'elle faisait quelque chose... d'inquiétant. Jouer la victime à merveille, devant tous les portraits et lui si les souvenirs s'imposent à l'avenir.
Il était en admiration devant le garçon, pas qu'il en révèle autant.
Si elle continuait ainsi, il serait capable de l'expulser sans faire tomber le conseil des gouverneurs sur lui ou sur les familles de sang-pur. L'éducation magique était très importante, ce n'était pas souvent qu'un enfant était expulsé, suspendu oui, à la rigueur, mais expulsé était un geste très rare. Un seul étudiant avait été expulsé en quatre-vingt-dix ans, c'était tellement rare. Même alors, Dumbledore a réussi à garder le lourdaud sur le terrain de l'école.
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« Le contrat »
FanfictionTraduction de « Le contrat » par DebsTheSlytherinSnapefan La seule façon pour Harry de se libérer de ceux qui souhaitent l'utiliser est d'accepter un contrat de fiançailles déjà conclu créé par Dorea Black-Potter. Cette simple chose changera-t-elle...