« Le contrat »

Chapitre 67

"Le procès sera présidé par le ministre Lord Cornelius Fudge, la responsable des forces de l'ordre, Madame Amelia Bones, l'avocat Lord Antonio Abbott et le scribe héritier Alfred Bellamy... le procès va maintenant commencer." Le ministre a déclaré que, comme l'héritier Bellamy faisait son devoir et écrivait, toutes les informations seraient accessibles au public et, bien sûr, utilisées pour leurs dossiers. Il pouvait dire la plupart des informations concernant le début des épreuves dans son sommeil. Ce qui était une très bonne chose.

Même après un café, une pause et sans oublier un déjeuner... il se sentait toujours extrêmement pris à contre-pied. Tout ce qu'il pensait savoir était soudainement faux. Le fait qu'il semblait que tant de gens étaient innocents... et ne pas oublier quelqu'un avec qui il avait travaillé pendant si longtemps était en fait le commandant en second de Vous-Savez-Qui.

Il était bien connu que beaucoup avaient été soumis à la malédiction Imperius. Il s'agissait d'éliminer ceux qui voulaient de ceux qui ne voulaient pas, ce qui s'était avéré gênant. Ils pensaient avoir réussi, même s'il y avait des doutes sur ceux qui avaient été lavés de tous les méfaits. Lucius Malfoy était l'un de ceux dont on se méfiait, ils croyaient qu'il n'était pas sous la malédiction de l'Imperium.

Pourtant, il avait été l'un des premiers à lancer une cagnotte pour collecter des fonds afin de s'assurer que tous ceux qui étaient innocents et qui avaient été soumis à la malédiction Imperius aient la santé mentale dont ils avaient besoin. Insistant sur le fait que les fonds iraient directement à Sainte Mangouste pour que ce soit une chose de moins dont ils aient à s'inquiéter. Tous n'avaient pas une immense fortune pour l'utiliser pour obtenir l'aide dont ils avaient besoin. Lucius venait peut-être de commencer le financement, mais il avait déjà gagné un montant significatif, il l'avait vu quand il l'avait ajouté. C'était certainement une bonne cause, et il n'était pas du genre à ne pas donner à des œuvres caritatives quand cela aiderait son profil public.

Nul doute qu'à la fin de la semaine, il en aurait assez pour s'assurer que tous ceux qui sont reconnus innocents recevraient l'aide dont ils ont besoin avec beaucoup de restes. Lucius était toujours doué pour collecter des fonds pour différentes causes.

"Des plaintes concernant l'utilisation du Veritaserum ? Qui soit dit en passant a été approuvé par le conseil de la magie et le Magenmagot lui-même ?" dit Madame Bones d'une voix forte, tirant Cornelius de ses pensées. Se redressant, refusant de montrer sa gêne face à ses pensées qui s'éloignent de lui.

Pas étonnant que personne n'ait décrié son utilisation, car cela aiderait à prouver une fois pour toutes qui était vraiment innocent et qui méritait d'être de retour à Azkaban. Il y avait plus de journalistes ici cette fois, ayant entendu leurs collègues et amis parler du procès coloré qu'ils avaient sans aucun doute manqué. Ils ne s'étaient jamais attendus à ce que les frères Lestrange – de toutes les personnes – soient en fait prouvés innocents sous Veritaserum de toutes choses. Ils étaient vraiment innocents des crimes pour lesquels ils avaient été coincés à Azkaban à vie.

Et qu'est-il arrivé à Bellatrix Lestrange ? Faisait son chemin autour de Magical Britain comme Fiendfyre. Ne pas savoir si elle était réellement coupable ou innocente rendait tout cela encore plus fascinant.

Bellatrix aurait été ravie d'être le sujet de conversation du monde magique, dommage qu'elle n'ait pas été là pour le voir ou l'entendre.

"Je voudrais exiger que je sois le seul à interroger mon client," Antonio se leva et leur dit la même chose qu'il avait dit au début du procès de Rodolphus.

« Madame Bones ? demanda Fudge à la sorcière, qui était inhabituellement sombre, elle ressentait clairement les effets de sa décision. Il lui avait dit qu'elle n'avait fait que son travail, et que quelqu'un clairement 'qualifié' avait autorisé Lady Bellatrix Lestrange pour le procès. Bien que la partie qualifiée ait été remise en question, il serait convoqué à son bureau dès son retour au travail et serait interrogé, puis lui et Amelia décideraient quoi faire de lui. Ils auraient besoin de quelqu'un à blâmer pour tout cela, et cela revenait directement à sa décision qu'elle était suffisamment en forme pour être jugée ET être interrogée.