« Le contrat »

Chapitre 93

"Tu es en retard," déclara Rodolphus, regardant son frère entrer dans la pièce pendant qu'il faisait ses exercices. Ils l'ont laissé presque épuisé, mais il pouvait sentir une différence, il pouvait voir une différence. Sirius cependant, était loin d'être à leur niveau, cela montrait à quel point Sainte Mangouste l'avait lamentablement laissé tomber. Il peinait déjà à continuer, alors qu'il serait capable de tenir au moins dix à quinze minutes. « Tu n'as jamais été en retard, tout va bien ? en comptant que seul Harry le ferait retarder. Il n'était jamais en retard parce qu'il était déterminé à aller mieux, peu importe ce que les guérisseurs lui faisaient subir.

"Je l'ai terminé", a déclaré Rabastan en lui tendant la boîte à bijoux carrée de taille moyenne qu'il avait à la main.

"Qu'est-ce que c'est?" demanda Sirius, complètement fouineur, mais tout ce qui lui permettait de faire une pause lui convenait. Il ne savait pas comment Rodolphus ne transpirait pas déjà comme un cochon. C'était sûr, c'était difficile, il n'était pas habitué à ce genre d'exercice. Sainte Mangouste lui avait permis de se promener mais c'était tout. Il était tellement inapte, que c'était complètement déprimant.

Rodolphus l'ouvrit pour découvrir que l'ambre avait été fondu et cajolé dans une forme différente. « Son cadeau de fiançailles, » informa-t-il Sirius, « Le dessin... c'est la rune qu'Harry a créée, n'est-ce pas ? ses doigts traçant le dessin, et bien une partie était une rune, le reste était le sceau de la magie elle-même, depuis aussi longtemps que la magie existait depuis le début des temps.

« Je pense toujours que tu devrais attendre un moment, » dit Sirius, bougeant mal à l'aise, mais il ravala les autres choses qu'il voulait dire.

Il a reçu deux regards impénétrables pour cela.

"Il a treize ans", a-t-il bêlé pour se défendre.

"Ce n'est que quelques mois plus tôt que les fiançailles commencent réellement." Rabastan fit remarquer, "Harry a besoin de ça, il est dans un endroit très vulnérable en ce moment... si je m'arrêtais soudainement... que penses-tu qu'il se passerait... et réfléchis à une réponse avant de répondre." Dit-il calmement, il le comprenait vraiment. Sirius avait perdu beaucoup de temps avec Harry, enfermé à Azkaban. Il ne serait pas surpris si Sirius le voyait encore comme un bébé à plusieurs reprises. Ces années, il ne reviendrait jamais, et essayer de garder Harry jeune n'allait pas aider leur relation.

"Exactement, il est vulnérable en ce moment," dit calmement Sirius, les yeux voilés. "Je sais... je sais que tu as raison. Il pensera qu'il est à blâmer et que tu recules à cause des blessures, vous le gardez tous si fort... je serais... je serais absolument inutile ." Il ne saurait pas quoi faire ou dire, bien qu'il fasse toujours de son mieux.

"Presque tout le monde serait confronté à ce genre de situation la première fois." Rodolphus, "Surtout depuis que tu n'as pas eu la chance de grandir hors d'Azkaban. Tout le monde ne peut pas faire face à ce genre de pression. Tu es ici cependant, n'évitant pas la situation qui parle aussi de ta propre détermination."

"Vous devrez également faire face au fait que Harry grandit, il veut une famille, veut trouver son propre bonheur. Vous savez qu'il ne peut pas être contraint à un contrat de fiançailles. Même s'il y a la moindre hésitation, son nom sera disparaître." fit remarquer Rabastan, voyant la confusion de Sirius, ce n'est pas comme ça que les contrats de fiançailles fonctionnaient... n'est-ce pas ? "Dorea a créé les contrats, tu sais à quel point elle était puissante et têtue. C'est quelque chose que nous devons tous les deux vouloir." Dorea s'était assurée que les contrats tournaient en sa faveur, naturellement, comme tous les Noirs, ils préféraient faire ce qu'ils voulaient.

"Dans quatre courtes années, il sera diplômé de Poudlard, légalement un adulte, et comme la plupart d'entre nous, il voudra s'installer et fonder une famille. Je pense qu'il voudra cela plus que la plupart, avez-vous déjà parlé à Harry sur ce qu'il veut vraiment ?" commenta Rodolphe en rendant le pendentif à son frère. "C'est parfait, je pense qu'il va adorer."