« Le contrat »

Chapitre 100

Sirius sortit de ses pensées, se retournant vers Remus ayant complètement oublié qu'il était là. Se déplaçant plutôt mal à l'aise, Merlin, il avait rêvé qu'une telle chose se produisait... généralement suivie de plus, sans être bloqué par le coq – pas amusant du tout. Expirant en tremblant, non, c'était... c'était pour le mieux, Rodolphus... ils devaient parler, ils ne pouvaient pas faire ce qu'il espérait qu'ils pourraient... pas sans une conversation. Aussi beaux que soient les rêves... il préférerait ne pas être investi jusqu'à ce qu'il sache qu'il y avait une raison d'être investi. Son cœur ne pourrait pas le supporter si c'était juste Rodolphus qui se gratte une démangeaison. Il n'y avait aucune chance que Rodolphus en veuille plus... n'est-ce pas ?

"Qu'est-ce que tu veux?" demanda Sirius à Remus, mettant de côté ses émotions turbulentes, fixant Remus, ce qu'il savait n'était certainement pas un regard amical. Il ne s'était pas attendu à revoir Remus, il semblait très doué pour se cacher, et s'attendait à ce que cela continue.

« Pour... pour... parler, » dit Remus, se sentant très mal pris en ce moment et dévasté. Entre la menace pas si subtile de Rodolphus et la façon dont Sirius réagissait/agissait. Il était clairement toujours en colère, mais il avait pensé que lorsque Sirius lui avait donné l'argent, il revenait. Bien que, après qu'il ait reçu l'argent, il n'y avait pas eu de peau ni de cheveux de Sirius. Il aurait pu engager quelqu'un pour le retrouver... mais cela coûterait cher. Il avait pensé à envoyer un hibou, mais chaque fois qu'il essayait d'écrire, il se sentait à court de quoi dire.

Puis il entendit des gens parler de cette boutique, de Sirius qui la devait apparemment. Les choses qui avaient été inventées, James et Sirius avaient toujours été intelligents, mais ils avaient toujours eu besoin de son aide. Il avait finalement toujours été derrière leurs créations étant un succès grâce à sa capacité à faire de la recherche. Il ressentait beaucoup d'incrédulité que Sirius en ait créé assez – tout seul – pour ouvrir une boutique. Il avait modifié la carte des Maraudeurs pour donner à chaque nouvel élève de Poudlard qui en achetait une la possibilité de naviguer dans le château sans effort. La rune de suivi du sang en direct a permis à l'élève de toujours savoir où il se trouvait et le moyen le meilleur et le plus rapide de se rendre en classe en appuyant simplement sur la salle de classe sur la carte. Ce n'était qu'un des nombreux éléments dont il avait été informé en écoutant tout le monde parler de la nouvelle boutique.

Le globe et les miroirs Patronus étaient de loin les articles les plus médiatisés. Tôt ou tard, Sirius aurait besoin de son aide, ils pourraient le faire ensemble. Il avait pensé qu'il pouvait s'occuper de Sirius selon ses besoins - Sirius n'était pas fait pour l'indépendance, trop entêté, trop têtu et surtout impulsif, ce n'était pas une bonne combinaison - et il aurait l'argent dont il avait besoin pour continuer à prendre le Wolfsbane potion.

« Je pensais m'être fait assez clair la dernière fois, » mordit Sirius, la colère flamboyant dans ses yeux gris. Il ne pouvait pas maudire les neuf chemins des Dursley jusqu'à dimanche donc Remus était le plus proche qu'il pouvait faire pour évacuer sa frustration. Si seulement Remus s'en était soucié, peut-être qu'Harry n'aurait pas failli mourir. Merci Merlin Corvus s'est avéré être un sorcier décent, quelqu'un qui avait suffisamment respecté Dorea pour prendre soin de son petit-fils dans toute la mesure de ses capacités. Serrant les dents, "Est-ce que tu t'intéresses à quelqu'un d'autre que toi ?"

Remus recula, agissant comme s'il avait été physiquement frappé par les mots de Sirius. "Tu sais que ce n'est pas vrai," grinça-t-il, les épaules voûtées de fatigue, Merlin l'aidant, il était tellement épuisé tout le temps. Fatigué de stresser, fatigué d'être seul, fatigué d'avoir peur. Le plus normal qu'il s'était senti était pendant son éducation à Poudlard. Il espérait en récupérer un semblant.