Chapitre 12

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Pdv Sanji.

Avec Zoro nous nous sommes dirigés vers une petite échoppe. C'est un vendeur de sandwichs. J'ai commander un jambon beurre et lui un panini au fromage. Après nos commandes servie, nous avons commencé à marché.

Zoro : Tu veux rester à la fête ?

Sanji : Pas vraiment, le bruit commence a me donner mal au crâne.

Zoro se tourne vers moi et m'embrasse le front. Je rougis énormément. Pourquoi ta fait ça Zoro ? C'est super gênant. Il me prend ensuite la main et commence à m'entraîner quelques part.

Zoro : Je vais te montrer mon endroit préféré.

C'est romantique ce moment que je passe avec Zoro. J'apprécie beaucoup. Après des minutes de marche nous arrivons dans un petit parc assez cacher au bord de la rivière. Il m'amène plus loin et nous arrivons enfin a destination. C'est magnifique. Il y a un petit chemin qui amène à un vieux banc blanc au bord de l'eau. Il est entouré de petite fleur bleue et de magnifiques arbres.

Sanji : C'est magnifique.

Zoro : Tu veux t'asseoir ?

Sanji : Ça va tenir ?

Il rigole.

Zoro : Le banc n'est pas si vieux que ça.

Sanji : Alors c'est d'accord.

Nous allons nous asseoir. Le ciel est d'un magnifique bleu. Zoro est assis avec le regard droit devant. il y a des canards. Il tourne soudainement le tête vers moi. Ses traits sont toujours aussi beau.

Zoro : T'aime les animaux ?

Sanji : Ho heu... Oui j'aime bien les cuisiniers.

Zoro : Quoi ?! Mais non pas de ce sens là.

Il me regarde bizarrement.

Sanji : Je n'ai pas eu d'animaux de compagnie donc je saurai pas vraiment te dire mais un jour quand j'avais six ans je fesait de la cuisine en cachette car sinon mon père allait encore me frapper et j'ai nourrie une souris. Elle était très mignonne.

Je tourne mon regard vers lui. Il est soudainement très sérieux. Qu'est-ce qu'il y a ?

Zoro : Sanji...

Sanji : Quoi ?

Zoro : Ton père te frappe ?

Mes yeux s'écarquillent. J'ai pas dit ça ? Ho mais quel con ! Pourquoi j'ai dit ça ? Merde ! Il fallait que personne ne sache. J'ai merdé. Ho non... Je me lève soudainement et commence à partir.

Zoro : Hé Sanji ! Attend !

Je ne l'écoute pas et coure le plus vite possible. Je veux pas le voir. Qu'est-ce qu'il va penser de moi maintenant. Que je me laisse faire par un de mes frères à la limite ça peux passer mais par mon père ? Lui aussi va en profiter. C'est comme ça a chaque fois. Je coure pendant plus d'une heure pour retrouver des rues que je connais. Je me balade pas souvent en ville alors j'avais des chances de me perdre. Je rentre donc enfin chez moi, toujours dans la discrétion pour éviter que quelqu'un le remarque. Mais c'était sans compter sur le fait que mon père est rentré en avance et qu'il m'attendait dans le salon.

Judge : Tu était où ?

J'ai peur.

Sanji : J'étais heu-

Judge : Ne me ment pas sinon ça va être pire que prévu !

Je tremble. La peur me paralyse. Pourquoi je n'arrive pas à bougé ? Pourquoi je suis aussi pitoyable ? Merde Sanji ! Pourquoi t'es aussi inutile pour toi même que pour les autres ?

Sanji : Je travaillais.

Pourquoi j'ai menti ? Ce serait parce que je traîne avec Zoro que je prends plus de liberté ? Ça je ne sais pas mais j'espère que ça va me sortir de cette galère.

Judge : Où et sur quoi ?

Sanji : Au lycée sur un exposé manuel.

Heureusement pour moi, le lycée faisait cours aussi le samedi et je pouvais donc me retrouver là bas.

Judge : Et il est où ce travail ?

Sanji : C'est lui qui l'a garder. Il devait montrer le travail a ces parents pour leurs prouvé qu'il travaillait.

Judge : Je m'en fou ! Tu aurais dû garder ce travail !

Sanji : Je croyais que je devais faire semblant de m'intégrer ?

Je sais pas si c'était un élans de courage ou de folie mais je lui ai répondu.

Judge : Sanji ! Tu as déjà assez de liberté alors n'ose plus jamais prendre des décisions sans m'en parler ! Tu devrais être content de ce que je t'autorise de faire !

Mon sang se glace. Le fait qu'il ai levé la voix me fait peur. J'ai pas envie de me laisser faire, loin de là mais là peur. La peur, la peur et encore la peur. Toujours cette excuse. Je ne vais pas me rebeller cette fois-ci. Je suis intelligent et je sais que cette fichue peur m'empêche de le faire et malheureusement je pourrais jamais m'en défaire. Je baisse le regard résigner.

Sanji : Pardonnez moi père...

Je ferme les yeux, je sais ce qu'il m'attend maintenant. Je le savais depuis le début. Je vais me recevoir des coups. Dès que je sent le premier arrivé, je sent mon corps tremblé et par automatisme me met en boule au sol. J'ai peur. Mon corps bouge plus et prend tout les coups. A force, mon corps récent plus grand chose. Des larme de peur et de rage coule le long de mes joue que je cache. La peur de mon père et la rage de mon incapacité à réagir. Si seulement il était là à me sauver comme la dernière fois avec mon frère...

Je souhaiterais tout pour qu'il vienne mais en même temps je ne veux pas qu'il me vois comme ça. Je regrette d'être parti si vite. Reiju, j'espère que tu vas bien a la fac parce qu'ici c'est l'enfer depuis que t'es partie. Techniquement je reçois pas plus de coups qu'avant mais comme tu n'est plus là pour me soigner je récupère moins bien. Maman, je ne sais pas pourquoi tu est partie, j'étais trop petit pour m'en souvenir mais peut importe ce qui c'est passé je te pardonnerais jamais.

Comment tu as pu nous abandonnés au main de cet homme que j'appelle père mais que je ne concidère plus comme tel a présent ? Comme j'étais perdu dans mes pensées je n'ai même pas remarqué que mon père avait fini. Je me relève difficilement et vais dans ma chambre. J'enlève mes vêtements gardant juste le sous vêtements et me les des pansements sur les deux, trois plaies ouvertes que j'ai. Après ceci je m'allonge sur mon lit et prend même pas une minute à m'endormir. J'étais épuisé.

•••

Salut ! Oui je reviens enfin avec un chapitre pas très joyeux. J'espère qu'il était bien. 😁

Je ne les laisserais pas dicter ma vie ! ~Zosan~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant