24_You can take your time to left the rush

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Je dois le protéger comme il m'a toujours protégé, sans jamais rien demander en retour

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Je dois le protéger comme il m'a toujours protégé, sans jamais rien demander en retour.

Je sors d'abord mon téléphone et éclaire l'endroit. Le couloir où nous sommes se retrouve rapidement saturé de personnes en panique qui cherchent à quitter les lieux, sous les lumières rouges de secours. Ce n'est absolument pas ce qui est demandé mais vous connaissez les humains, toujours à paniquer quand il ne faut pas.

Je me lève doucement, ne voulant pas me mêler à cette pagaille générale et cherche moi aussi un moyen de me dégager de ce couloir, sans me faire écraser si possible, je tiens à mon parfait nez droit. Je suis pour l'instant aplatis sur le mur, pour qu'on ne me bouscule pas trop. 

Une main m'attrape le bras et je sursaute avant d'éclairer le propriétaire, Ellan. Je l'ai oublié lui et ses histoires de Chaton et de mafia.

— Suis-moi, je connais un chemin.

Je lève les sourcils surprise, mais le suit me disant qu'il a sûrement une porte cachée... eh bien non, il fonce juste dans la foule en poussant tout le monde. Je me prends des coups de coudes dans les côtes et une personne m'écrase tellement fort les orteils que je les entends craquer.

A partir de ce moment, je ne suis plus responsable de mes actes. J'aimerai effacer l'image disgracieuse que vont avoir les gens de moi. Je perds toute ma superbe, comme quand je suis bourrée.

— Me touche pas, toi pousse-toi espèce de merde ! Non... ne touche pas à mes cheveux, sinon je vais te couper les doigts ! Merde... moi aussi j'ai pas de place, laissez-moi passer c'est une urgence ! Quoi, t'as dit quoi ? Répète ! Oui, moi c'est plus urgent que vous... ta gueule ou je vais te faire manger tes cheveux décolorés sale... !

Je n'ai vraiment aucune fierté d'avoir dit des mots aussi laids. Je suis tellement en colère que je n'ai pas pensé une seule fois à l'image classe et dangereuse que je veux renvoyer.

Là, je n'ai pas l'air chic et intouchable comme je voudrais qu'on me voie, comme une lionne, j'ai juste l'air du chacal qui hulule sans effrayer personne. La honte.

Après être sorti du couloir, les embouteillages se poursuivent mais seulement sur le chemin des sorties. Ellan, tenant toujours mon bras me dirige vers l'accueil, vide et calme. Enfin. Nous sommes ici pour chercher l'endroit précis où a été emmené Ethan. Nous ne savons malheureusement où est la salle d'opération précisément.

J'arrange mes cheveux et mes habits. Je ne peux pas dénombrer le nombre de blessure sur mon corps, à commencer par mes mains depuis l'hôtel.

L'italien ne m'attends pas pour passer de l'autre côté et taper sur l'ordinateur. Alors que j'allais faire le tour avec lui, une main m'attrape la jambe d'en dessous le bureau. Je hurle, évidemment. Y a un fantôme qui me tient la jambe, allô ! Un fantome qui sort tout droit de Conjuring avec ma chance.

𝕮𝖆𝖑𝖑 𝖒𝖊 𝕭𝖆𝖗𝖇𝖎𝖊 |1|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant