Chapitre 2

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Adelaide
Amasia

Nous arrivâmes à une bifurcation, puis nous tournions à droite, le couloir était plutôt sombre, il n'y avait qu'une seule fenêtre au fond du couloir.
 
D'ailleurs la porte qui menait à ma chambre était la seule dans celui ci, elle était à double battants en bois orné, un décor simple mais soigné.
 
Je poussai l'un des deux battants et découvrit une chambre baignée de lumière, les murs étaient carrelés, il y avait un grand lit baldaquin sur le côté, un balcon en face de la porte, le sol en pierre, était recouvert au milieu par un tapis perse.
 
Je tournai la tête de l'autre côté et y découvrit une coiffeuse en bois et un autre meuble de la même matière pour mes affaires, sans compter les nombreuse chandelles qui décoraient la pièce, au fond de celle ci je découvrit le tableau de mon oncle, je le contemplai quelques instants.
 
- C'est beau ! S'exclama Lola en s'asseyant dramatiquement sur un sofa de velours.
 
- C'est convenable.
 
Des gardes arrivèrent et déposèrent mes affaires prés de la porte.
 
- Vos affaires votre altesse.
 
Je les remerciai et m'avança vers le balcon, lorsque je me trouvai à l'extérieur, je fermai les paupières et fis entrer le maximum d'air dans mes poumons, je posai mes mains sur les rebords. Lola me rejoignit tenant une robe à la main.
 
- Regarde c'est la robe dont je t'ai parlé, le couturier qu'il l'a conçu est du deuxième monde. Dit-elle un brin d'excitation dans sa voix tout en se pavanant avec sa toilette.
 
- C'est vrai qu'elle est belle, de plus le blanc te vas bien.
 
Elle me sourit, redéposa sa robe sur le sofa puis s'avança vers le rebord.
 
- Le balcon a vue sur la cour des domestiques.
 
- Oui j'avais remarqué... Soufflai-je.
Je pouvais apercevoir de là une dizaine de domestiques habillés pareilles s'agiter, l'une cours un panier de pommes fraichement cueillis à la main, l'autre poursuit sa poule qui sème l'agitation, des enfants qui jouent, le ballon qui fonce tout droit vers les bouteilles de lait tout juste trait, ces derniers se sauvèrent dès qu'une grosse femme aperçu ses bouteilles renversés sur le sol.
 
- À quoi penses-tu ?
 
- La situation est critique à Amalia, les Erosiens ne veulent pas nous laisser en paix, le fait que notre territoire soit une péninsule et pas eux leur déplaît, ils souhaiteraient contrôler les trois mers, apparemment Anthosa a la folie des grandeurs .
 
- Je sais.... je pense qu'il faut qu'on se dépêche, Eros pourrait envahir Amalia en un rien de temps.
 
- Et que font les membres de l'alliance pendant ce temps ? Rien, ils ne font que regarder, l'alliance n'est qu'un manière diplomatique, qui permet aux plus forts d'obtenir ce que les plus faibles possèdent, Mais quand c'est leur tour de faire des sacrifices, ils disparaissent. Je me retournai et posa mon dos contre le rebord.
 
- Il faut qu'on trouve une solution, et rapidement, autrement, si les choses ne vont pas dans le sens où nous le voulons, nous perdrons et Amasia et Amalia, et tu n'auras plus de trône.
 
Anthosa
Eros
 
Le bruit du métal qui s'entrechoquait dans l'arène tintait dans ma poitrine, les spectateurs hurlaient de toutes leur forces, et vociféraient des chants de combat en cœur, ce qui laissait paraître une seule et unique voix grave, les deux gladiateurs se tournaient autour comme deus vautours, la tension était palpable entre les deux combattants, la sueur luisait de leur visages, et des blessures couvraient les parties visible de leur corps.
 
Soudain l'un d'eux assena à l'autre un coup de trident en pleine poitrine dans un moment d'inattention, l'autre gladiateur tomba lourdement sur au sol , les yeux grands ouverts, son armure émît un son strident en tombant, le public se tut, et un silence assourdissant parcouru l'arène, l'arbitre vînt arrêter le jeu, et vérifier si l'homme au sol était encore vivant, après quelques instant l'arbitre se releva et fît un signe de la main au soignants présent au bord de l'arène de combat, ils vinrent rapidement pour transporter le blessé, du moins essayer, il pesait plus qu'eux tous réunis.
 
Voyant que personne n'acclamait le vainqueur, je décidai de me lever et d'applaudir, toutes les têtes se tournèrent vers moi, et ils me suivirent instantanément, je trouve cela injuste de priver le vainqueur d'une gratitude méritée juste parce que l'on a pitié du perdant.
 
Mon conseiller assis trois places plus loi que moi se fit de la place à travers la foule et vînt me dire au creux de l'oreille.
 
- Vous allez annoncer votre décision maintenant?
 
Je le regardai :

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