Adelaide
AmasiaLa surprise de voir le cardinal à la cour paraissait sur mon visage, ce qui n'échappa pas à Mary qui semblait satisfaite, elle m'offrit un petit sourire méprisant tandis que tout le monde se levait de sa chaise.
-Bienvenu à Amasia cardinal ! Dit Louis.
- Bonsoir, commença Nîhad de sa voix rauque tandis qu'il s'avançait lentement vers lui, il lui offrit une accolade amical, et je fus surprise par leur amicalité. Il poursuit :
- Je me disais bien que cette cour avait besoin d'une visite officielle de votre part, car ça ne va pas du tout, l'alliance est au plus mal, vous pouvez vous même le remarquer, dit-il en me pointant de la main, une autre princesse de l'Alliance est arrivée à Amasia hier.
Mon sang commença à bouillonner et je contractai ma mâchoire pour éviter de dire quelque chose que je regretterai plus tard, surtout en présence du cardinal.
- Comme vous le savez, le roi est très souffrant, dit-il une fausse mine désolée sur le visage, et ce royaume n'aura bientôt plus de dirigeant, et il n'y a malheureusement personne pour assurer son règne dignement après sa disparition.
Mary semblait aussi dérangée que moi à présent, elle le fusillait silencieusement du regard. Les yeux du cardinal glissait de moi à ma cousine.
- Je pense que le cardinal est fatigué, dit Mary en adoptant un sourire diplomatique, On va parler de cela plus tard dans des endroits prévus pour, pour l'instant le cardinal prendra son dîner et se reposera dans ses appartements.
Le cardinal souriait et hochait la tête en signe d'approbation puis se tourna vers Nîhad et lui tapa l'épaule :
- On discutera plus tard mon ami, en effet la situation semble corsée ici, ç'est pour cela que je suis venue, à cause du manque de responsabilité de quelques personnes concernées. Dit-il en nous regardant tour à tour.
Lola plissa les lèvres et me regarda attendant une réaction de ma part.
- Il ne semble pas amical ce cardinal. Susurra-t-elle prés de mon oreille. Je ne pense pas qu'il sera prés à t'aider.
Je soupirai de mécontentement.
- Mais on est contraintes de faire bonne impression, ç'est le maître de notre Alliance. Lui chuchotai-je.
- Je prendrai dîner dans mes appartements, Je ne pourrai malheureusement pas participer aux festivités, je suis bien trop fatigué pour cela.
- Pas de problème, dit Mary un sourire, cette fois authentique, sur le visage. elle se retourna et appela une jeune servante aux cheveux tressés.
- Erina! Faîtes monter le dîner du cardinal dans sa chambre.
- D'accord Mademoiselle ! Dit la servante en pliant rapidement les genoux.
Je me retournai vers Lucresa et Casania pour découvrir qu'elles étaient aussi mal à l'aise que nous. Contente de voir qu'il fait de l'effet à nous toutes.
***************
Après que le cardinal ait rejoint ses appartements, L'ambiance était devenue tendue.
Lucresa avança vers Mary :
- Vous saviez qu'il allait venir?
Mary soupira et ferma les paupières.
- Bien sûr qu'elle savait, mais elle a préféré se taire, pensant qu'elle était plus maligne que nous. Répondit Nîhad en se rapprochant de plus en plus de Mary jusqu'à ce qu'il soit en mesure de lui chuchoter à l'oreille :
- Seulement vous ne l'êtes pas.
Mary recula d'un pas en arrière, la mine dégoutée, puis se retourna vers Lucresa.
- Je n'étais pas sûre de l'information, Louis l'avait su par ouï-dire, je voulais d'abord en être sûre.
Les deux autres hommes de Mary se tournèrent instinctivement vers Louis, l'air ferme, qui baissa la tête.
L'air festif joué en arrière plan rendait la situation ironique, car ç'était en parfaite opposition avec nos ressentis à ce moment là.
Mary se tourna vers Nîhad qui semblait amusé, elle fixa son regard à celui de son interlocuteur d'un air autoritaire.
- Je préfère que tu te taises en présence du cardinal! Ne te mêles pas de ce qui ne te regarde pas ! Cela pourrait te ramener des problème.
Nîhad eu un rictus mauvais au lèvres qui ne cachait en rien ses intentions. Sa mâchoire du bas se décala vers la gauche. Et il plongea ses iris d'un bleu profond dans ceux de la princesse.
- Oh que si, cela me regarde, ça me regarde même plus que vous, il inclina sa tête sur le côté, vous pensez vraiment que ç'est à une jeune fille de m'apprendre la vie politique?
- La jeune fille en question est la fille du roi! Et votre future reine! Rétorqua t-elle d'un ton ferme. Alors oui, vous devez obéir à mes ordres comme tous les autres sujets de la cour, et ne donner ton avis que lorsque je t'y autorise!
- Vous n'êtes pas la régente du roi à ce que je sache! Dit Nîhad d'une façon provocatrice.
- Vous non plus d'ailleurs! Décidai-je d'intervenir.
Il sembla surpris, les mains toujours derrière le dos, mais il ne se tourna pas vers moi, il se contenta de contracter la mâchoire en un sourire aussi horrible que sa personne, Mary et les autres en revanche se sont retournés vers moi.
- Je pensais que le fait que vous sachiez que je suis l'un des nobles les plus riches de l'île vous dissuaderais à venir vous en prendre à moi. Dit-il à mon égard tout en regardant Mary droit dans les yeux. Il baissa la tête puis souris : je vois que non apparemment.
- Je n'ai pas peur des riches, Lord Nîhad, je suis une princesse !
- Je suis-
- Et je vous défend de me traiter de la manière dont..... Vous traitez Mary finis-je par souffler après quelques instants d'hésitation.
Cette dernière me regarda d'un air surpris puis fronça les sourcils.
Je poursuivis dans ma lancée lorsque Nîhad me fit face pour la première fois.
- Je ne vous permet pas de me traiter de la façon que vous traitiez n'importe qui dans ce château!
Le sourire de Nîhad se feint, et ses traits commencèrent à s'étirer de colère.
- D'autant plus que vous n'êtes pas plus qu'un noble possédant beaucoup de terres, vous n'avez aucune influence politique! Et n'essayez même de vous la créer!
Lucresa et casania semblèrent perdues et se regardèrent bizarrement.
Je sentis Lola bouger nerveusement prés de moi, elle semblait stressée, mais ce que je ressens au fond de moi à cet instant est plutôt de la révolte à cause de cet homme que je ne connais ni d'Ève ni d'Adam et qui se prenait pour le roi de cet cour, je sens déjà qu'il va m'amener des problèmes.
- Princesse Adelaide, je suis clément, vous ne me connaissez pas encore, dit-il en quittant Mary et s'approchant lentement de moi, ce n'est pas grave, vous apprendriez à la faire.
- Ne recommencez plus jamais ce que vous venez de faire, commença-t-il lorsqu'il arriva à mon niveau, d'une voix si basse qu'elle me donna des frissons, j'ai beaucoup plus d'influence que ce que vous penser.
Lola semblait intimidée lorsque ce dernier lui lança un regard tout aussi menaçant que ses mots.
Sur ceux l'homme d'une cinquantaine d'année tourna les talons, et se dirigea vers l'entrée du château sans manquer de regarder Mary une dernière fois.
Ma respiration était saccadée, je ne comprenais pas comment il en est arrivé à avoir autant confiance en lui.
- Ouh, quelle belle soirée dis donc. Dit l'un des hommes de Mary, Christian si je ne m'abuse, en finissant son verre de vin d'une traite.
Le chevalier, Kyle, imita son confrère, puis reposa sa coupelle.
Mary s'avança vers moi.
- Pourquoi tu m'as défendue?
- Je ne t'ai pas défendue Mary, je me suis défendue moi, car je sais que ce genre d'homme me causera des problèmes au futur.
Ma réponse ne la satisfait pas, loin de là, ses iris se voilèrent d'un sentiment que je ne pus déceler, avant qu'elle ne se détourne et rejoignit ses hommes à l'autre bout de la table.
La main moite de Lola vînt se poser sur la mienne.
- Il faut qu'on monte à nos appartements.
- Lola je-
- Adelaide, cet homme semble dangereux, je ne pense pas qu'on le craint ici, et qu'il se permet d'agir comme ça face à Mary sans raison apparente.
- Qu'il me la montre alors, où qu'il se taise.
- Il ne faut pas que tu te fasse des ennemis alors que tu viens tout juste de commencer.
- Des ennemis j'en ai partout ici. Je baissai le ton, je suis dans des terres étrangères, prête à réclamer leur trône, tu penses vraiment qu'il m'aiment bien.
- Oui, n'oublie pas qu'en dehors de ce château, il y a des gens qui ne veulent pas d'une bâtarde sur le trône, et il se pourrait qu'il y en ai à l'intérieur aussi. Elle pressa ma main.
Je me tournai vers Mary et la trouva en pleine conversation avec ses hommes, quelques instants plus tard, ils s'éloignèrent d'entre eux, signe qu'ils ont finis, et commencèrent à rejoindre leur appartements, sauf Christian qui me regardait avec insistance, je n'arrivai pas a déceler ce qu'il y avait dans son regard, lorsqu'il se rendit compte que je l'avais vu, ses lèvres formèrent un demi sourire, avant qu'il ne regarde ailleurs et rejoigne ses confrères.
Ils vont me rendre folle dans se château
Pensai-je alors que je me débarrassai des miettes sur ma robe.
Mary marqua la fin des festivités avant de s'éclipser à son tour, suivi des nobles qui n'attendait que ça.
Après quelques instants, les tables étaient complétement dessert, je m'autorisai à errer dans les jardins avec Lola, la nuit, ils étaient impressionnant, le souffle froid effleura mon visage, et l'odeur de l'herbe humide emplit mes narines, je me sentais d'autant plus bercée avec le cri des grillons et autres insectes nocturnes, j'avais envie de me perdre complétement dans cet endroit sans jamais revenir à mes devoirs et à mes obligations, je m'arrêtai un instant, fermai les paupière et inspira le maximum d'air que je pouvais, jusqu'à me sentir comblée, et essayai de percevoir le moindre bruit, la moindre odeur, la moindre sensation qui aidera mon esprit à voyager loin de là.
Je savais que ç'était le début de ma quête, et j'eus un pincement au cœur en me disant qu'il n'y aurait pas de retour en arrière dés à présent. Je repensai à mon père qui comptait sur moi et a mon peuple qui souffre. Et je me dis que je fais ça pour le bien de pleins de gens.
Je rouvris les yeux et découvrit Lola un peu loin devant moi, prés de la fontaine, je la rejoins. Pendant quelques instants nous nous disons rien, nous profitons du calme apparent, ne sachant pas si nous aurions cette chance une deuxième fois.
Lola bailla puis me sourit dévoilant ses fossettes.
Je baillai aussi. Avec toute cette agitation, je n'ai pas ressenti de fatigue, mais j'ai l'impression maintenant que mes paupières s'alourdissaient de plus en plus. D'après la position de la lune, j'en conclus qu'il était plus que minuit.
- Viens Lola, retirons nous dans nos appartements.
- Mais je n'ai toujours pas d'appartements prés des tiens, je dois me rendre vers le dortoir des domestique, là-bas ils m'ont donné une chambre individuelle.
- Ce n'est pas grave, viens avec moi, nous partagerons le même lit.
- Non, j'ai laissé quelques affaires dans ma chambre, et je ne fais pas assez confiance aux servantes pour les laisser tous seuls toute la nuit.
Alors que j'allais répondre, un craquement se fit entendre derrière nous. Nous nous retournâmes en même temps.
Ç'était un homme vêtu de l'uniforme officiel rouge : Un garde royal.
Il effectua une révérence puis se redressa :
- Votre Altesse, Navré de vous avoir fait peur, vous avez un courrier d'Amalia.
J'étais surprise, tout autant que Lola, je me demandais que pouvais bien contenir cette lettre.
Je m'avançai vers lui afin qu'il puisse me donner la lettre. Puis je m'approchai des tables où il y avait encore quelques bougies allumées.
J'ouvris le courriel sans plus attendre, sous l'œil avisée de Lola, et quelques domestiques qui nettoyaient déjà les lieux.
En parcourant les lignes de la lettre, mes yeux s'écarquillèrent, et mon rythme cardiaque accéléra. Je repliai la lettre.
- Qu'est ce qui se passe Princesse ? Demanda Lola inquiète.
- Ce dont j'avais peur s'est réalisé! Des gardes Erosiens ont assiégé un village à l'ouest D'Amalia.
Lola hoqueta de surprise et amena sa main à sa bouche.
Moi je n'avais pas le temps pour laisser mes sentiments prendre le dessus, je devais réagir et vite.
- Suis-moi.
Je me dirigeai alors précipitamment vers l'entrée du palais, les gardes ouvrirent les lourdes portes à doubles battants, et je pénétrai à l'intérieur, la rage me brûlait la peau, et je repensai mon peuple innocent qui souffrait à cause d'une seule personne.
Mes pas me guidèrent automatiquement vers les appartements de Mary.
Mais je fus stoppée dans mon élan, en voyant que la porte de sa chambre était ouverte et que quelques domestiques étaient à l'intérieur en train de préparer la pièce pour son coucher.
Je reconnus Feyrüz dans le tas. J'entrai alors, elles semblaient surprises de me voir mais se courbèrent quand même en une légère révérence.
- Votre Alt- commença Feyrüz
- Où est Mary?
Elle me jaugea du regard quelques instants en restant silencieuse.
- Je n'ai pas de temps à perdre! Dis moi où elle est! C'est urgent.
Elle sembla hésiter quelques secondes avant de m'indiquer qu'elle était dans ses bureaux privés avec ses hommes.
- Mais son altesse est occup-
Mais j'étais déjà sortie en direction de ses bureaux.
La lettre dans mes mains était toute froissée à présent, Lola à mes talons me poursuivait tant bien que mal.
J'arrivai devant une immense porte en bois orné qui m'aurait paru impressionnante hors contexte.
Des gardes m'accueillirent de longs angons en métal à la main. Ils avaient l'air désenchantés de me voir.
- Je voudrais m'entretenir avec La princesse.
- Elle est occupée.
- Dîtes lui que c'est urgent!
- Votre Altesse...Elle est en pleine discussion avec-
- Je ne répéterai pas ma requête une autre fois! Ouvrez. Moi. Cette. Porte!
Les deux gardes se concertèrent du regard avant que l'un des deux entre dans la pièce et referme derrière lui.
J'étais tellement sur les nerfs que je pouvais entrer sans attendre d'autorisation, mais je préfèrerais faire bonne impression.
Le garde ressortit enfin, et d'un geste du menton me montra l'entrée.
Quelle insolence...
Lorsque j'arrivai à son niveau je fais exprès de marcher sur ses bottes et de bien insister avec mon talon, il gémit de douleur et fait tomber son arme.
J'entrai finalement, mais l'autre garde stoppa Lola à l'entrée. Je n'avais pas de temps pour leur caprices. Alors je me dirigeai vers le centre de la pièce ou étaient présents Mary, Kyle, Lord Howell et Christian debout, qui inclina la tête à ma vue, les deux autres se levèrent de leur siège et m'adressèrent une révérence.
Mary était à demi assise sur le grand bureau de marbre brun.
- Qu'y a t-il de si urgent.
Je lançai la lettre sur le bureau.
- Vous ne pouvez fermer les yeux plus longtemps! Eros a envahi quelques villages à l'ouest de mon royaume! Et on a grand besoin de troupes pour survivre.
- Adelaide, Dit Mary en se levant, vous nous avez déjà assez sollicité, nous ne pouvons pas répondre à la requête d'Amalia pour l'instant.
Je ne pus retenir un rire de mépris, qui s'échappa de ma bouche.
- Oui! Nous vous avons sollicité! Mais sans succès! Je respire quelque instants afin de me calmer.
- Votre Altesse- commença Lord Louis.
- À quoi sert d'être dans l'Union des cinq îles si on ne s'aident pas mutuellement! Amalia a toujours aidé ses voisins lors de faiblesse! À vous d'en faire autant et de démontrer votre utilité à l'Union.
Les quatre se lancèrent des regards sans cesse.
- Écoute Adelaide! On n'y peu rien, ces troupes, on en a besoin aussi! Et puis nous ne pouvons défier Eros, elle est beaucoup trop puissante pour nous!
- Mais vous ne comprenez donc pas l'enjeu! Rétorquai-je à haute voix.
Anthosa va savoir que même si elle s'en prend à un des membres de l'alliance, les autres membres ne réagiront pas! Et cela pourrait l'encourager à continuer jusqu’ici.
Mary soupira.
- Si vous voulez lui prouver la puissance de l'alliance, ç' est maintenant! Notre pays a besoin d'aides! Et on n'a pas assez de troupes-
- Mais et si on perd Adelaide ? Si Eros parvint quand même à vous envahir?!
- Chose très probable. Surgit une voix rauque derrière moi.
Je fermai les paupières d'agacement en reconnaissant la voix de Nîhad.
- Je suis quand même d'accord avec la princesse. Lança Christian, ce qui me surprit.
- Nous devons aider Amalia! Ç'est un pays de l'Alliance après tout, malgré les différents qu'il peu y avoir entre nous.
Nîhad soupira fort.
- Si ç'est vous qui dirigerez le pays aprés la mort du roi, il coulera. Dit ce dernier d'un ton tranchant.
- Ç'est peine perdu pour Eros! Poursuit ce dernier. Ce n'est pas tes quelques jolis mots qui feront la différence sur un champs de bataille.
Je tremblai de colère à présent, Nîhad mettait tout en œuvre pour me mettre les bâtons dans les roues.
- Huit compagnies! M'exclamai-je.
- Adelaide.... Tenta Mary.
- Six! Je vous demande six compagnies, Amalia vous sera reconnaissante!
- On en a rien à battre de votre reconnaissance votre Altesse. Râla Nîhad en croisant les bras.
Ma mâchoire se contracta. Je cherchai un peu d'espoir dans les yeux des quatre autres, suppliant silencieusement une réponse.
Mais aucun d'eux ne me regarda dans les yeux.
- Je suis désolée....Souffla Mary.
Je quittai le bureau rapidement, mes cheveux lâchés virevoltaient aussi, suivant le rythme de ma démarche.
Je dépassai les gardes et Lola, qui me rejoignit en courant.
- Alors? S'empressa t-elle.
- Que des lâches! Dis-je en marchant de plus en plus rapidement.
- L'alliance n'est que sur le papier!
Dis-je à voix assez élevée pour qu'ils l'entendent des bureaux.
- Et qu'est ce que tu vas faire?
- Il ne me reste qu'une seule autre solution. Le cardinal!
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L'Union
FantasyLa cour d'Amasia se retrouve bouleversée par l'arrivée d'Adelaide, princesse d'Amalia, nommée pour gouverner après la mort de son oncle. Mais tout ne se révèlera pas du côté de la jeune femme lorsque cette dernière mettra les pieds sur l'île. Entr...