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Il sort de chez lui et rejoint l'hôpital pour aller chercher Dorian. Mais vu qu'il faut toujours que quelque chose ralentisse ses plans... Son téléphone sonne et le nom de l'infirmière référente de son service s'affiche. Il soupire mais angoisse un peu à l'idée qu'il soit arrivé quelque chose à Dorian ou à Clément. Il décroche en montant dans sa voiture.

– Oui madame Lim ?

Bonjour Docteur. Excusez-moi de vous déranger, votre patient Dorian Klein affirme avoir une permission de sortie, mais je ne trouve pas votre approbation.

– Et merde...

Il soupire.

– J'ai oublié de signer, je suis là dans deux minutes. Mais il en a une effectivement.

Vous êtes sûr ? Ce n'est pas un peu... Risqué en vue de son état ?

– J'ai dit j'arrive, coupe-t-il.

Liam raccroche et souffle, très agacé. Il n'habite pas très loin de l'hôpital, le trajet est donc assez rapide. Peu de temps après, il se gare devant le bâtiment.

Dorian est accoudé au comptoir en face de l'infirmière. Il attend patiemment le médecin. Il est aussi excité que stressé. Un rencard, ce n'est déjà pas rien, mais avec son médecin aussi beau que sexy, ce n'est pas habituel. Le brun sort de l'ascenseur en attachant ses cheveux en une mini couette. Dorian le remarque et ne peut s'empêcher de retenir un léger rire bien qu'il en profite pour se rincer l'œil. C'est la première fois qu'il le voit sans sa tenue habituelle soit  son éternelle chemise et sa blouse blanche. Il a même laissé tomber ses lunettes. Ce style lui va bien.

– Bonjour, Docteur Perrez.

– Bonjour. Je suis vraiment désolé, j'ai oublié de vous donner l'autorisation.

Il sourit à Dorian, l'air désolé.

– Ce n'est rien docteur. Mais vous êtes vraiment sûr ? Elle insiste.

– Oui, je le suis.

L'infirmière sourit en lui tendant les papiers en question pour qu'il les remplisse.

– Tu sais Liam, je te connais depuis suffisamment longtemps pour savoir quand tu as quelque chose dans la tête.

Il lève les yeux de ses feuilles et regarde la dame aux cheveux courts et argent en face de lui. Dorian est surprit par la façon assez familière dont elle lui parle. D'habitude, que ce soit infirmiers ou médecin, ils sont toujours très cordiaux et bien moins décontractés qu'elle dans leurs paroles.

– Je sais que tu le laisses sortir parce que vous serez ensemble. Je ne suis pas ta tante pour rien.

Le médecin baisse la tête et continue ce qu'il faisait. Elle parle comme si le blond n'était pas juste à côté, c'est franchement déplaisant.

– Si tu pouvais éviter de parler aussi fort ça m'arrangerait. Et je t'ai déjà dit qu'à l'hôpital tu n'étais pas ma tante. D'ailleurs, même en dehors.

– Je te dis juste de faire attention. Tu sais ce que tu risques.

– Oui, je le sais. C'est pour ça qu'en allant faire des courses, parce que je n'ai plus de lait, j'ai fait un détour par ici parce que j'avais oublié ces foutus papiers.

Il trace sa signature et lui rend la feuille avant de ranger son stylo dans la poche de sa veste. Cette femme est, biologiquement parlant, de sa famille mais n'est personne dans le cœur du brun. Elle n'a en aucun cas le droit de lui faire la morale. Il fait signe à Dorian qu'ils peuvent y aller.

When You Saved MeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant