Chapitre 4: À Armadillo

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Calipso brossé et sellé, je grimpa sur son dos, ajusta mes rênes ainsi que mes étriers. Nous nous dirigeâmes vers la carrière pour échauffer la tête de mule qui ralentissait à chaque occasion. Puis, nous partîmes vers Armadillo, en profitant du paysage magnifique qui s'offrait à nous. J'aurai du prendre mon chapeau, le soleil tape comme pas possible !

-Bonjour mademoiselle, vous cherchez la route d'Armadillo ? Demanda une jeune fille sur sa ponette blanche, dont les sabots étaient recouverts de poussière.

-Oui, à vrai dire, je la cherche depuis quinze minutes...

Elle m'indiqua le chemin qui passait sur une fois ferrée.

-Si vous suivez ce chemin, il vous mènera vers un cours d'eau, traversez-le, puis tournez sur la droite, de loin, vous apercevrez Armadillo. Dit-elle en pointant le cheminement du doigt.

-Merci beaucoup !

Je parti tranquillement sur le dos de Calipso, auquel je demanda gentillement de galoper. Sauf qu'il n'a pas galoper aussi gentillement que je le pensais... Et je suis tombée sur le dos. Je me releva, me débarrassa de la poussière sur mes bras, puis remonta sur le dos de Calipso.

-Ça marchera pas comme ça, petit père ! Dis-je gentillement en lui caressant l'encolure. Tu ne m'empêcheras pas de voir à quoi ressemble Armadillo !

Quand j'apperçu enfin Armadillo, je mis un coup de talon sur le flanc de Calipso pour qu'il se remette à galoper, cette fois-ci, je rebondissais tout en douceur sur le dos du cheval quand celui-ci prit de petites foulées. Arrivés là-bas, j'attacha Calipso près du bar et j'y entra. Je pensais que, comme dans tous western qui se respecte, les bandits et les voleurs s'y retrouvaient, mais non, je ne vit que des adultes et leurs enfants, entrain de sirroter tranquillement leurs boissons accompagnés de cacahuètes. Je s'installa à une table près de la porte, on ne sais jamais si mon cheval noir se faisait voler !

-Que puis-je faire pour vous mademoiselle ? Demanda un serveur habillé d'un tablier blanc cachant un pantalon poussiéreux.

-Apportez-moi une limonade s'il vous plaît.

-Très bien. Dit-il en tournant ses talons.

J'entendis soudain mon cheval hennir horriblement et je me précipita vers la porte du bar.

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