Lune presque pleine

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On est monté dans la chambre d'hôtel, à peine ouverte on commença à s'embrasser, on s'entrelaçait passionnément, langoureusement... J'avoue c'était pas ma première fois mais de sa part, j'en doutais. Elle s'était déshabillée la première, le visage un peu timide. Ses mains croisées sur sa belle paire de seins comme pour me les cacher mais elle était parfaite pour une jeune fille de son âge, que dis-je? Suis pas un expert en la matière...
Je contemplais sa forme cocacolesque mais pour ne pas plus la gêner, j'ôtai mon regard et commença à me déshabiller, on continua à s'embrasser puis on s'est mis sur le lit et ce sans s'arrêter une seconde. Je sentais le goût à la saveur fraise de sa langue, la glace qu'on a dû manger il y a quelques minutes était sûrement le coupable, je lui en voulais pas, je lui était reconnaissant en vrai. À ce moment j'oubliais tous mes soucis, mes peines, ma religion, bref mes chaines comme si une fonction en moi été désactivée et que toutes les autres étaient faites pour ce moment. À vous tous il vous est arrivé un moment, tellement agréable que vous ne vouliez  qu'il s'arrête mais que vous savez en vrai qu'il ne perdurerait pas et pire ce qui arrivera après ce moment sera tout sauf agréable, que la vie te taxera cette belle moment que tu viens de vivre. Cependant, cela ne va guère t'empêcher de continuer, au contraire ça t'incite à le savourer ce moment,  pas parce que le savourer pleinement te conduirai à de désastreuses conséquences mais c'est plutôt à cause de désastreuses conséquences à venir que tu dois le savourer pleinement,  ça te permettra peut-être de t'accrocher.
C'est ce que je me disais, mais hélas cela ne m'a pas permis de m'accrocher le jour venu... mais c'est trop tôt pour vous raconter cela, peut-être une autre fois.

Pendant la nuit à l'hôtel, je rêvais d'aller sur la lune avec elle, on dessinait un coeur sur la lune, une lune presque pleine qui donnait l'image de manquer quelque chose comme pour me prévenir d'un grand bouleversement, têtu comme je suis, je n'y prêtais guère attention tant que j'explore la lune avec ma Mona Lisa, nous tenant tous deux les mains, le reste m'importe peu. Puis soudain, elle m'a main lui échappa, je tourne la tête et elle était plus là
-Sasha! Où es-tu ? Criais je, mais ma voix résonnait à travers toute la lune, un moyen pour me dire, Amadou, tu es seul comme toujours.
-Pourquoi tu n'as pris son adresse? Me questionna une voix assourdissante.
Celle-ci m'avait réveillée, et il était déjà 12h quand je me suis réveillé, ne voyait personne à côté de moi, pas même un petit mot sur un bout de papier. J'avoue que je me suis un peu énervé mais toute suite je me suis dis « que voulais-tu Amadou? C'était juste une fille de quatre ans moins que toi, que tu as rencontré par hasard; espérais-tu plus qu'un « rancard plus »? »
Après avoir déjeuné et réglé l'addition, je me suis retourné au campus, d'humeur jovial, le visage illuminé, l'air intéressé, et oui je venais de prendre un bocal de CaC1000, une nuit...
Sécher deux cours n'était pas tout à fait un problème juste pour revoir en image la folle nuit que je venais de vivre mais tout au fond de moi, je me sentais idiot de ne pas lui avoir donné mon numéro ou même de lui demander le sien mais tout au fond, encore plus profond, quelque chose clochait.


Qu'elle est ce sentiment de malaise que ressent Amadou?
Y a t'il un lien avec son rêve sur la lune, presque pleine?
Et pourquoi Sasha est-elle partie sans laisser un mot?
Avouera-t-elle la bêtise qu'elle vient de faire à sa mère ?

Vous le saurez dans le prochain chapitre

Prochain chapitre Lundi si tout va bien!

Bonne lecture !

Père par erreur, papa par choix?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant