Veillée funèbre

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Diongue informa la famille Diatta de la mort de leur fille. Peu de temps après, Jean et Kya arrivent à l'hôpital, La défunte Sasha était déjà transportée à la morgue.
- Kya: Woooooooy woôoooy! Pourquoi, pourquoi ma fille. Ce n'est pas vrai, Sasha ne peut pas partir comme ça. Tu ne peux pas me laisser seule dans ce monde. Qu'est ce que j'ai fait au Seigneur "
Jean tenta de réconforter au mieux sa femme la rassurant que certes ça fait mal, de perdre son unique fille mais que le Seigneur a ses plans bien tracés et que nul ne peut aller à l'encontre de ses plans, qui que nous soyons.

Le lendemain, fut arrêté et dans les cellules froides de la Brigade, Amadou senta une vague froideur et sinistre l'envahir. Ce qui lui fera frissonner et, tout à coup tout à coup un profond malaise prit notre jeune Amadou, ce qui lui fit penser à sa rencontre fortuite avec Sasha pour lui apporter un peu de réconfort.

L'enterrement était prévu pour le week-end, le dimanche. Une veillée funèbre était assurée le samedi soir. Le cercueil de la défunte Sasha était laissé ouvert afin que les proches et la famille restent avec elle en souvenir des liens qu'ils ont tissés avec elle au cours de sa courte vie.
Les amis buvaient, se racontaient les moments passés avec elle, la douce musique comme si Mozart, de loin les réconfortait.
Un instant, la porte s'ouvrit, une silhouette bien particulière s'éclaircit et la foule se tût. C'était un jeune homme, qui aurait normalement la vingtaine. Il est vêtu sobrement, avec une chemise noire et un pantalon foncé ainsi qu'un chapeau noir. Son visage est marqué par la tristesse et la douleur, mais il essaie de rester fort pour sa famille. C'était Arnold, le frère de Sasha. Ses yeux sont rougis par les larmes qu'il a versées, mais ils reflètent aussi une détermination à honorer la mémoire de sa sœur. Il marche d'un pas lent et solennel, son regard fixé sur le cercueil. Ses épaules sont légèrement affaissées, témoignant du poids émotionnel qu'il porte. Malgré sa peine, on peut voir une lueur de résilience dans son regard, montrant qu'il est prêt à affronter cette épreuve avec force et amour pour sa sœur. C'est quelqu'un de profondément touchant et sentimental. Il s'approcha du cercueil, ces larmes rejaillissent à nouveau puis il chuchota
- Je suis rentré chère sœur, je suis ici aujourd'hui pour te dire au revoir une dernière fois. Tu étais ma meilleure amie, ma confidente, et maintenant, je me sens perdu sans toi. Je veux que tu saches à quel point tu étais spéciale pour moi. Tu as apporté tant de joie et de lumière dans ma vie, et je ne pourrai jamais oublier les moments que nous avons partagés. Je te promets que je continuerai à honorer ta mémoire et à vivre ma vie de la manière dont tu aurais voulu. Tu seras toujours dans mon cœur, et je t'aimerai pour toujours. Mère m'a dit que tu as tenté de te suicider. Mais on sait tous les deux que tu ne te ferai jamais pareille chose. Ta soif de liberté t'en aurait empêché. Mais voilà tu es quand même partie et je ne crois pas un seul mot de ce qu'a dit mère. C'est carrément louche et je te promets de le découvrir. Au moins, tu as vécu de bons moments avec Amadou. Eh oui, j'ai lu tes lettres, petite sœur hahaha souriant puis ses rires se transforment en larmes  repose-toi, veille sur ton petit frère maladroit et têtu, veille sur lui depuis le ciel, je te promets de trouver la personne qui a commis cette atrocité.

Ce même samedi soir, Amadou était dans la salle d'interrogatoire, face à l'inspecteur Diongue.
Une heure avant il était resté tout ce temps seul dans la salle, sûrement une méthode de persuasion ou du genre de l'inspecteur Diongue.
Ainsi, l'interrogatoire commença...
-l'inspecteur Diongue: Quel est votre nom?
Amadou:- Amadou Mouhamadou Faye.
- inspecteur Diongue: Je suis l'inspecteur Diongue. Je vais vous poser des questions. Vous avez le droit de garder le silence et un avocat.
Mais pour Amadou ce n'est pas nécessaire car il est "innocent".
-Connaissez-vous Sasha Ami Diatta? Poursuivi Diongue.
- Je connais une certaine Sasha mais je ne connais pas son nom de famille.
- Où l'avez-vous connu ?
- Sur le pont Faidherbe, monsieur l'inspecteur.
- c'était quand ?
- C'était le 23 novembre 1998.
L'inspecteur prenait des notes sur une fiche puis continua l'interrogatoire...
- Quand l'avez-vous vu pour la dernière fois?
- On ne s'est pas revu mais mois après, le 12 février 1999, j'ai reçu une lettre d'elle. La lettre disait " Cours tu es en danger"
- En danger de quoi? Questionna l'inspecteur.
- J'en ai aucune idée, Répondit Amadou.
-Quel relation entretenez-vous?
- Je ne suis pas sûr que notre relation puisse être définie.
- Expliquez-vous.
- On s'est fortuitement rencontrés, ce jour-là on s'est racontés nos vies puis elle ne voulait pas rentrer car il faisait tard et elle ne voulait pas.
- vous avez une idée de pourquoi elle ne voulait pas ?
- Je crois qu'elle avait peur de sa mère, Répondit le jeune homme.
- et à la fin de la soirée, elle a pu rentrer ?
- non elle est rentrée à l'aube.
- Donc elle a passé la nuit chez vous ?
- Non on l'a passé dans une hôtel, les Délices.
-Et...?
Amadou se tut un instant puis prononça ces mots: On a pris une glace puis elle a bu un verre de champagne puis on est monté à la chambre et on ne contrôlait plus ce qui a suivi : on a couché ensemble.
- Donc vous avez laissé une jeune fille boire de l'alcool et en avez profité pour abuser d'elle ?
-Non! Non! Je n'ai pas dit ça, c'est elle qui a voulu prendre ce champagne et elle était consentante. De quoi vous m'accusez?
- Monsieur Faye, vous êtes accusé de viol et de d'abus de mineure. En attendant votre procès, vous avez le droit de garder le silence et serez déféré à la grande prison de Rebeuss. Les membres de votre famille seront informés.

Père par erreur, papa par choix?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant