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Faire du sport ? #13

Saturday 19 july
07 : 56
J'ouvre les yeux. Un boucan infernal me sort de mon sommeil.
Je me relève et remarque instantanément que je porte encore le tee-shirt de Taylor de la veille.
Ha, Mike ne m'a pas rendu le mien.
Il va me tuer.
Je file sous la douche.

09 : 18
Je rend le tee-shirt à Taylor, hésitante.
Il plisse les yeux et me l'arrache des mains.
- Sympa. Tu pourrais au moins dire merci.
- Merci. Crache-t-il.
- Wow il se passe quoi ? Je demande à l'ensemble des garçons, attablés autour de leur chocolat chaud.
- Rien. Taylor n'est juste pas du matin. Répond Aaron en riant.
Je lui ébourriffe les cheveux et m'assieds à mon tour.
- Wesh t'as cru que c'était un chien ? Réplique Cameron en tartinant sa part de brioche de beurre de cacahuètes.
Je lui tire la langue et engloutis la brioche de, heu, bah je ne sais pas trop. Et engloutis la brioche qui était à côté de moi.
- Ma... Ma brioche ! S'exclame Sam stupéfait.
- Oops...
Les garçons explosent de rire et je tente de m'excuser au près de Sam.
- Tu veux que j'aille t'en chercher une autre part ? Je propose, dépitée.
- Nan t'inquiète ça ira. Répond Sam en souriant.
- Moi j'en veux bien une autre part ! S'écrie Matt en levant les yeux vers moi.
- Heu nan je ne crois pas.
- FEMME, UNE AUTRE TOURNÉE. ET QUE ÇA SAUTE ! Crie Aaron plié en deux.
- Heho si vous avez faim, allez y vous même.
- FEMME TU NOUS ES SOUMISE. Vas chercher à manger. Ajoute Cameron en essayant d'être sérieux.
- Qui a parlé de soumission ? Demande Taylor soudainement intéressé.
- Personne. Rendors toi. Je réplique.
- Femme, la brioche, vite ! Reprend Aaron.
Je les dévisage tous un à un.
- Je vous déteste bande de machos sexiste. Je porte plainte pour discrimination. Dis-je en me levant.
- Tu portes plainte pour agression sexuelle ? Demande Taylor.
- Tais toi Taylor par pitié.
09 : 25
Je me sers six nouvelles parts de brioches sur un plateau et retourne à la salle de restauration.
Ce sont de beaux enfoirés.
Et moi il faut que je cesse de capituler à chaque fois. Je ne dois plus leur céder.
Sois forte Tylah.
Je les regarde en souriant, le plateau à la main.
- Merci Tyler ! Dit Aaron.
Je lui souris encore plus et avale d'un coup une part de brioche.
Puis une deuxième.
Et avant qu'un des garçons n'ait eu le temps de se servir, j'enfourne les six parts dans ma bouche.
- Mais Tyler ! S'exclame Matthew abasourdi.
- Connasse. Râle Taylor.
- Il a dit quoi ? Je demande en fixant Taylor.
- J'ai dit, connasse. Répète-t-il les lèvres pincés.
- Vous n'allez pas vous fighter dès le matin. Grogne Cameron la mèche devant les yeux.
Tssss.
09 : 31
- Tu veux venir avec nous à la salle de sport ? Demande Sam
- Ouais !
Merde.
Pourquoi j'ai dit oui.
- Toi, faire du sport ? Explose de rire Mike.
- Oui, moi. Oui, je fais du sport.
- Ha bon, et tu fais quoi comme sport ?
Heu...
- Hockey sur glace. Je réplique en le défiant du regard.
Il écarquille les yeux.
- C'est une blague ?
- Non. Je fais aussi de la course, du saut à l'élastique et de la gymnastique. Je réponds sans prendre conscience de la gravité de ma réponse.
- Waaaw. J'en reviens pas. Je ne te voyais pas faire du hockey.
Et merde.
Mais pourquoi j'ai dit ça putain !?!
J'ai jamais fait de hockey de toute ma vie et je hais le sport par dessus tout.
Mais quelle conne.
- Vas te changer. On part dans cinq minutes. Me lance Sam.
Et merde.
Bravo Tylah.
Mais alors là, je dis bravo.
09 : 34
Je cherche dans ma valise un jogging le plus lentement possible.
Je n'ai qu'à prétexter un soudain mal de ventre m'empêchant de faire du sport ou je ne sais quoi.
Mais quelle conne.
Je n'en reviens pas.
Ma fierté me perdra et la vantardise est un pêché.
J'enfile un jean clair et un débardeur noir, fourre mes affaires dans un sac.
J'en profite pour récupérer mon téléphone.
09 : 38
- Aaron ne vient pas, Matthew et Mike non plus ! S'écrie Taylor en montant à l'arrière du taxi.
Ils ont bien raison. Je ne sais vraiment pas ce qui m'a pris d'accepter.
- Tu viens à côté de moi ? Demande Taylor en haussant les sourcils.
- Nan.
Je m'assieds sur le siège du milieu, donc à côté de lui.
Je dois passer pour une cassos.
Je suis conne.
J'ai horreur du sport. Mais horreur.
Je n'ai jamais fait de hockey, je n'aime pas courir et le saut à l'élastique me fout la trouille. Il n'y a que le skate que je maitrise un minimum et encore.
Mais putain quelle bolosse.
Sam s'installe à côté de moi et cameron à l'avant près du chauffeur.
- Vous êtes proches vous deux. Remarque Taylor en recommençant avec ses sourcils.
- Qui ?
- Bah Sam et toi. Répond-il en me fixant. Ça va finir dans le lit tout ça moi je dis.
- Raconte pas n'importe quoi Taylor. Soupire Sam.
- Nan mais si. Avouez je suis sûr que dans deux jours vous êtes ensembles.
- Ta gueule.
Il se tourne vers la fenêtre, vexé.
On se regarde avec Sam et nous éclatons de rire.
09 : 52
Je rentre dans la salle de sport. Ça pue déjà la transpiration. Cool.
- Alors comme ça t'es une sportive ? Demande Taylor.
- Heu... Si on veut. Je vais me changer.
- Tu veux que Sam vienne t'aider ? Demande Taylor mort de rire.
J'aimerai bien qu'il meurt à l'instant même.
- Mais ta gueule. Soupire Sam.
- Taylor, tu es lourd. Je réplique en m'éloignant.
- NAN MAIS SI TU VEUX MOI JE PEUX T'AIDER ! Crie Taylor de la salle.
Je lui désigne mon majeur et rentre dans les vestiaires.
Je ne sais vraiment pas ce qui m'a pris.
Moi, je vais faire du sport ? Looool.
Je me déshabille, enfile mon bas de jogging et une brassière de sport noire.
Je regarde mon reflet dans le miroir.
Je suis vraiment affreuse.
Plate, des petites jambes, mes cuisses toutes fines. Je dois avoir l'air ridicule.
09 : 56
Je sors des vestiaires et trébuche. Je tombe à genoux sur le sol. Quelqu'un m'a fait un croche-pied et je parierai une centaine de dollars que c'est Taylor.
- PUTAIN TAYLOR JE VAIS T'ÉTRIPPER ESPÈCE DE FILS DE CHAISE.
La personne derrière moi ne bronche pas.
Je me retourne et... En effet ce n'est pas Taylor mais un grand baraqué qui me fusille du regard.
- Heu... Désolé monsieur. Je m'excuse en rougissant.
La honte. La honte.
Le grand baraqué qui ressemble à une armoire à glace me tend sa main. Je l'attrape et le laisse me relever.
La honte la honte.
J'épouste mes genoux et pars rejoindre les bolosses qui m'ont amenés ici.
Cette journée est vraiment la pire jamais vécu.
Ha non, en première place il y a eu le jour où je me suis perdue à la fête foraine. Mais ça c'est une autre histoire.
Je m'assieds à même le sol, Taylor fait des abdos et Sam est parti se changer.
Et Cameron, je n'en sais rien.
- Tu ne t'échauffes pas ? Demande Taylor.
Hahaha la bonne blague. Je suis morte de rire.
- Je n'ai pas besoin.
Il hausse un sourcil et son visage s'éclaire.
- Ha oui c'est vrai, tu es déjà très musclée. Déclare-t-il en riant en se rappelant le jour où je lui ai annoncé avoir plus d'abdos que lui.
Hahaha. J'ai vraiment le chic pour me mettre dans des situations pas possibles.
- Tu peux te pousser. Me demande une voix fluette dans mon dos.
Je me retourne et l'armoire à glace qui m'a fait un croche pied quelques instants plus tôt se tient devant moi.
- Heu...
Je me relève précipitamment.
Il s'installe à la place où j'étais, en mode pompes et tractions (nda : SUR DU GRADUR FAIS DES POMPES DES TRACTIONS).
C'est des sportifs ici.
Hahahahaha loooool on est dans une salle de sport.
Un coach sportif déambule entre les musclors et les papis en quête d'un nouveau corp, soufflant bruyament dans son sifflet, encourageant les femmes démoralisées par leur peu de graisse.
Il s'approche de moi, restée debout les bras ballants à admirer le spectacle ordinaire de cette salle de sport.
- Hep, tu viens avec moi, toi, me désigne-t-il en appuyant son index contre mon front. On va te faire courir.
Je soupire et le suis à contrecœur jusqu'au tapis roulant, enfin les sortes de machines qui t'obligent à t'essouffler et à te faire transpirer comme un porc.
- Allez monte. M'ordonne-t-il en sifflant dans son si précieux petit sifflet.
Je vais lui arracher et le brûler en faisant un rituel africain pour en faire sortir les mauvais esprits, il va voir si il marche encore après, son sifflet de merde. Tsssss.
Je grimpe sur le tapis roulant et le coach, je l'appelle "coach" car j'ai oublié son nom, appuie sur un bouton qui déclenche automatiquement ma perte et m'oblige à remuer mes jambes pour faire en sorte de ne pas tomber.
Et son engin va beaucoup trop vite pour mes petits mollets non-habitués à tant d'effort.
- Moins vite, afuuuu, coach. Je souffle entre deux inspirations.
Il s'éloigne sans même prendre le temps de régler la vitesse.
Saleté de coach, je suis sûre qu'il n'a même pas eu son diplôme cet enfoiré.
10 : 18
Je cours toujours sur place, j'ai un point de côté et j'ai déjà tué une bonne cinquantaine de fois le coach dans ma tête.
C'est tellement ridicule de courir sur ce tapis, c'est comme si on te demandait de rouler en voiture sans essence.
Bon ok ça n'est pas pareil mais je me comprends. Et ce connard ne perd rien pour attendre.
Je vais l'étrangler avec son sifflet puis lui faire manger sa veste de survêtement ainsi que ses baskets et enfin le frapper à coup d'haltères.
Grrrrr.
- Waw attends ça mérite d'être filmer ! S'exclame Taylor en arrivant près du tapis accompagné de Sam.
Je n'ai pas le courage de lui répondre bien trop concentrée sur ma respiration et sur le fait de ne pas tomber de ce truc automatique.
Pourquoi je n'ai pas baisser la vitesse ou même arrêter le tapis ?
PARCE QUE JE NE SAIS PAS COMMENT ON FAIT !!!!
Taylor brandit son téléphone fièrement et m'enregistre, moi, les tête rouge et transpirante.
Je sens mon sang bouillire dans mes tempes, ma respiration se fait plus difficile et mes jambes s'arrêtent.
Je me sens partir.
Un gros boum retentit, en même temps que le tapis m'emmène en arrière et je me retrouve sur le sol, sonnée.
- Tyler ! Crie Sam en arrivant vers moi.
Au moins un qui s'inquiète pour moi.
Il me regarde quelques instants et explose de rire.
- Comment tu t'es ramassée !!! C'était épique ! Arrive-t-il à dire entre deux éclats de rire.
Je le fusille du regard et me relève de moi-même.
Quelques vieux nous fixent, ahuris, d'autres se marrent.
Pauvre moi.
- Taylor, t'as filmé hein ? Demande Sam.
- Ouep.
J'ai l'impression certaines fois d'être le souffre douleur de ce groupe.
Mmmm.
Nan en fait ce n'est pas une impression. Je suis le martyre de ce groupe.
- Bâtards. Je crache, vexée.
- Heho c'est bon, on rigole ! S'écrie Taylor en tentant de me retenir.
- Allez vous faire foutre.
10 : 22
Je m'enferme dans les toilettes et m'assieds sur la cuvette.
J'vais tous les buter.
Taylor, Sam, le connard de coach , Mr. Armoire à glaces, les papis, les mamies, les gros muscles, Bart cet enfoiré de manager, les gars du tour, ma mère, mon père, sa connasse de petite-amie, Dylan...
Dylan...
Je sors mon téléphone de ma poche de survêtement et compose son numéro.
C'est payant à l'étranger.
Et bah allez vous faire foutre les serveurs orange et free.
≤ - Allô ? Hésite Dylan à l'autre bout du fil.
- Dylan, c'est Tylah...
- Tu vas te faire défoncer par ta mère, toi, avec la facture d'appel à la fin du mois. J'espère que t'en as pas trop pour longtemps, je tiens pas non plus à dépenser toutes mes économies dans cet appel.
Je lève les yeux au ciel. Avarie...
- Dylan, je...
Un gros sanglot m'empêche de poursuivre.
- Tylah ? Tu pleures ?
- Bah non, je chie tu vois.
Quoique cette hypotèse aurait pu être possible puisque je suis en ce moment dans des toilettes. Mais enfin bref.
- Quel humour. Ricanne-t-il. Raconte. C'est à cause de quoi ?
- J'en ai marre. Je murmure.
- De quoi ?
- De tout. Je supporte plus la distance Dylan, je veux te revoir.
- Ça ne t'a pas dérangé pendant sept mois pourtant...
Je soupire.
- Dylan, s'il te plait, ne remet pas ça sur le tapis. J'ai besoin de parler à quelqu'un.
- Bah vas-y parle. Répond-il sûrement énervé.
- Nan c'est bon. J'ai compris. Je te saoule. Allez bye.
- J'ai d'autres problèmes tu vois.
- ok. ≥
Et je raccroche, déçue.
Même mon demi-frère s'y met.
Je m'essuie les joues et ouvre la porte.
10 : 31
Je rentre à nouveauy dans la salle, je redresse la tête.
Je ne vais plus me laisser faire.
Le coach s'approche de moi en souriant.
Je vous jure s'il vient me donner encore une fois l'ordre de courir sur ses machines roulantes, je lui fais réellement mangé son sifflet à la con.
Il siffle dedans et s'égosille.
- QU'EST-CE QUE TU FICHES !? ON FAIT DU SPORT LÀ ! QU'EST-CE QUE T'ATTENDS POUR TE REMETTRE À COURIR !!!
Je pose mon index sur son torse comme il l'a fait plus tôt et lui dit en hachant bien chaque syllabe,
- Je ne courirai plus sur votre tapis roulant. Est-ce clair ?
Il écarquille les yeux et part hurler sur quelqu'un d'autre.
Je lève les yeux au ciel et rejoins les deux garçons même si je leur en veux toujours.
- Yo ! Crie Sam en essayant de soulever une sorte de mini haltère.
Taylor est en train de s'admirer dans le miroir.
Je ricanne.
Il soulève son tee-shirt, admire ses tablettes, rebaisse son tee-shirt, se prend en photo, bombe le torse.
C'est assez comique à voir.
- Qu'est-ce que tu es beau. J'ironise en lui donnant un coup de coude.
- Je sais que tu aimes mon corps. Déclare-t-il sérieusement.
Je mime un étouffement soudain.
- Tsss. Tu peux parler t'es pas vraiment mieux placer niveau physique. Réplique-t-il.
Je fronce les sourcils.
- Enfin je veux dire que t'es pas non plus une bombe corporellement parlant. Ajoute Taylor en posant ses mains sur son torse.
- Si tu parles de poitrine, je t'emmerde profondément Taylor.
Il ricanne en me fixant.
- Mais tu sais, je parlais aussi de la taille. T'es pas très grande. Rajoute-t-il.
Je lui envoie un regard sombre.
- De quoi vous parlez ? Demande Sam en arrivant vers nous.
- On allait prendre une photo. S'exclame Taylor.
Heu pas vraiment.
Sam soulève son tee-shirt et Taylor prend leur reflet dans le miroir.
Je lève les yeux au ciel. Ils sont tellement narcissiques et superficiels.
- T'ES JALOUSE DE NOTRE MUSCULATURE ! Hurle Taylor en attirant les regards curieux des sportifs de la salle.
Super, les gens vont me prendre pour qui maintenant ?
11 : 08
Je commence à avoir faim. Je me suis trouvée une nouvelle occuppation. Pendant que Sam et Taylor continuent leur sport, moi je bois de la boisson énergisante en admirant le paysage.
Je suis assise sur un banc, juste devant la salle de musculation et je peux vous dire que le décor n'est vraiment pas mal.
En gros il y a des beaux gosses.
Voilà c'est bon je l'ai dit mdrrrrr.
Ils doivent avoir dans la vingtaine et il y en a des carrément canons.
Quoi ? C'est mal de matter ? S'ils sont torse-nu c'est qu'il y a bien une raison et cette raison c'est pour la vue des jeunes filles ici présentent. C'est-à-dire moi.
Loooool.
Je dois avoir l'air d'une pauvre conne.
En plus c'est dégueu la boisson énergisante.
Ouais en fait c'est pas cool de rester assis et boire du soda.
Mon téléphone émet un bip.
Je le sors de ma poche.
Nouveau message de Maman.
Coucou, ton séjour se passe bien ?
Pas un seul mot au sujet de Dylan. Je décide de ne pas lui répondre.
- T'es toute seule ? Demande Cameron en s'asseyant à côté de moi.
- Non. Je suis entourée d'une foule d'amis t'as vu ?
- Mme Sarcasme reprend le dessus ? Ricanne-t-il.
Il est trempé de sueur, sa mèche lui colle au front, il pue la transpiration et il fait quand même le malin ?
- Ouais je suis toute seule. Et toi t'as pas mis de déodorant.
Il renifle ses aisselles, bonjour la sexitude, et hausse les épaules.
- Pourquoi tu ne restes pas avec les garçons ?
- Parce qu'ils sont idiots. Et toi ? Tu n'es pas avec eux non plus.
- On va dire que j'ai du mal à me faire une place dans ce groupe.
Je fronce les sourcils.
- N'importe quoi. T'es le plus connu. Et tout le monde t'adore.
Il déglutit difficilement.
- Tu connais le manque de confiance en soit ?
J'hoche la tête gravement.
- Et bien c'est mon cas. Je ne suis pas à ma place ici. Certes je les connais presque tous. Mais...
- Mais quoi ?
- Rien. J'arrête de t'embêter avec mes problèmes.
Je pince les lèvre et le regarde droit dans les yeux.
- Cameron, il faut vraiment que tu coupes cette affreuse mèche.
Il secoue la tête pour ne plus l'avoir dans les yeux.
- On verra.
Alors comme ça Cameron Dallas n'a pas confiance en lui ? C'est bien la première fois que j'entends une chose aussi absurde.
11 : 53
On est rentrés ! Youpiiiii ! Fini le sport ! Alleluiaaa !
- TYLER ! Crie Matthew en se précipitant vers moi.
Je pose mon sac sur le sol.
- Tu veux quoi ? Je demande sèchement.
- Tu peux me prêter deux dollars ? S'il te plait.
Il me fait les yeux du chat potté.
- Nan.