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PLUSIEURS INSTANTS DURANT, Ace me regarde. Puis, poussant un soupir, il tire la couverture le recouvrant afin de laisser une place à sa droite. Je comprends alors qu’il m’invite à m’installer à côté de lui.
Obtempérant, je m’assoie en tailleur tandis qu’il se redresse. Si je suis tournée vers lui, lui regarde en face, le mur de la chambre. Ses bras musclés sont posés sur ses genoux redressés. Il semble réfléchir quelques instants.
— Je ne sais pas pourquoi je n’ai pas dit que t’étais ma petite-amie, lâche-t-il soudain.
Je ne réponds pas, consciente qu’il lui faut du temps. Et, après une autre pause et une inspiration, il poursuit :
— J’ai pas honte de toi, tu sais. Et je t’assure que je ne mentais pas quand je disais que je voulais vivre avec toi à jamais.
Il plante ses yeux dans les miens.
— (T/P), tu es sérieusement la plus belle personne que j’ai jamais rencontré. Et j’ai croisé un paquet de monde, sur Grand Line… Mais c’est toi que je veux.
— Mais ? je demande en ignorant mon cœur battant à tout rompre.
Il soutient mon regard, silencieux. Alors, recoiffant l’une de ses mèches noires derrière son oreille, je murmure :
— Je sais qu’il y a un « mais ». Et je ne te forcerai pas à parler si tu préfères garder cela pour toi. Seulement je n’aime pas te voir souffrir et, quand bien même je ne pourrais peut-être pas changer ce qui te tracasse, te confier pourra peut-être t’aider.
