Les fantômes... Cela n'existait PAS ! Et comme pour me prouver le contraire, tous les spectres se volatilisèrent et explosaient tout ce qui se trouvait autour de moi. Le carrelage, fissuré, les meubles fracassés, le plan de travail, en miettes et tout l'électroménager était maintenant hors service. Je sortais de cette pièce en pleurs et me réfugia dans ma chambre. Tout à coup, mon téléphone sonna et me fit sursauter. Je décrochais sans regarder qui m'appelait.
- Allô ?
- Yua ?!
C'était la voix paniquée de Sam.
- Yu... Yua...
- Que se passe-t-il Sam ?
- Ce... C'est Elliot ! Il.. Il n'est plus lui même ! Il... Il a tué... Ruby ! Il est devenu fou !
- Où êtes-vous ?
- Chez moi.
- J'arrive !
Tout autour de moi, des voix hurlaient :
<< Possédé ! Ton ami est possédé ! >>
Je les ignorais et sortais de la maison.
***
Je pédalais comme une folle, la pluie battante me brouillait la vue mais je continuais, la maison de Sam ne m'avait jamais paru si loin qu'à ce moment là. Au bout de seulement cinq minutes qui me parurent des heures, la maison en question commençait à se dessiner à travers les litres d'eau qui tombaient. J'étais devant sa maison, une magnifique bâtisse au murs en calcaire et son toit en ardoise. Beaucoup de fenêtres et de portes aéraient l'apparence écrasante de ces murs uniformes. Des volets en bois clairs assortis aux portes finissaient d'alléger la façade. Deux cheminées donnaient un air majestueux à l'ensemble. Devant la maison, le peu de verdures qui donnait de la vie à ce lieu était entretenus dans un jardin à la française plutôt sinistre. Je posais mon vélo à l'entrée et toquais à la porte. Leya m'ouvrit pâle comme un linge. Elle me fit entrer. Le vestibule était sobre, les murs étaient blancs, un parquet en vinyle gris clair. A droite, un banc en bois clair et à l'armature de métal noir. Juste à côté, un meuble où s'entassait des chaussures. A gauche, un buffet construit avec les même matériaux que le banc.
- Que s'est-il passé ? Demandais-je.
- Nous étions tous les quatre ici comme tu te étais fatiguée, nous ne t'avons pas invitée pour que tu te reposes...
- OUI ! PASSE A L'ESSENTIEL ! La coupais-je.
- Elliot est devenu bizarre, il parlait bizarrement, comme s'il n'était plus lui. Au début, nous croyons à une autre de ses blagues, mais... Il s'est levé... Il a... Prit un couteau... Et... A tué... Ruby... Elle s'effondra par terre, en larmes je m'assis à côté d'elle. Elle continua.
- Il a sourit et s'est évanoui. C'est à ce moment là qu'on t'a appelée...
Une ombre se rapprochait de nous, je levais les yeux et ils se remplirent d'effroi devant Sam, un sourire au lèvre, un sourire inhumain, qui ne lui ressemblait pas du tout. Mais surtout, un couteau plein de sang à la main.
<< POSSÉDÉ ! >>
Il leva le bras et s'apprêtait à l'abattre sur moi quand Leya, qui ne voyais pas ce qui se passait dans son dos, se leva et s'embrocha le cœur sur le couteau. Elle s'immobilisa, et du sang jaillit de sa bouche. Puis elle s'écroula sur le sol devant mon regard terrifié.
- LEYA !!! Criais-je en me précipitant vers elle. Sam fut d'abord mécontent, de cette imprévu mais finalement sourit et s'évanouit. Je me précipitais sur lui et le rattrapait de justesse. Puis je l'allongeais sur le sol. Ces voix, elles avaient raison, Elliot et Sam s'étaient tout les deux fait possédé. Il n'auraient jamais été capable de tuer autre chose que des mouches. Elliot n'aurait jamais pût tuer sa petite amie et Sam était contre la violence. Je pleurais toutes les larmes de mon corps auprès du cadavre de Leya et du corps inerte de Sam. Je n'osais pas aller dans le salon, de peur de découvrir ce qui s'y trouvait. Je ne voulais pas voir la même scène qu'ici, là-bas. Soudainement, le corps de Leya s'évapora.<< Tu n'aurais jamais dû lire ce livre ! Je t'avais prévenue ! Et crois moi, ce n'est que le début... >>
...
VOUS LISEZ
Ne lisez pas cette histoire ! (en réécriture)
Horror- Ne lisez pas cette histoire ! - Cette histoire est maudite ! - Aucun de vous ne doit ne serait-ce que le feuilleter ! - Cela ne doit même pas t'effleurer l'esprit ! Voilà ce que disent à leurs enfants tout les parents de Bracklewhyte. Et pour caus...