Chapitre 8

70 5 11
                                    

Leya se réveillait. Elle ouvrit les yeux, bailla, et s'étira. Puis elle se leva. Lorsqu'elle vit Elliot, elle écarquilla les yeux. Puis ses souvenirs semblèrent revenir à la surface. Elle mit sa main au niveau de son cœur, là où aurait dû se trouver la blessure que lui avait infligé le démon.

- Où... Où est Sam ? Demanda-t-elle. Je faillis me jeter sur elle pour la tuer de mes mains, mais Elliot me retint et me rappela que se n'était pas de sa faute à elle. Alors je calma mes pulsations meurtrières et me remis à pleurer.

- Le démon t'a possédée et l'a tué. Lui expliqua Elliot d'une voix froide.

- Je... Je... L'ai tué ?...

- En quelque sorte... Lui répondit-il.

- Où est son corps ?

- Il s'est évaporé comme les autres... Leya commença à pleurer. Elle ne le considérait pas seulement comme un ami, nous savions tous qu'elle l'aimait.

- Je vous raccompagne toute les deux chez vous. Nous dit Elliot. Soudain, le comportement de Leya changea. Elle arrêta de pleurer, leva la tête, nous regarda et sourit.

- Ce sera bientôt votre tour... Nous dit-elle.

- Cours ! Cria alors Elliot. Nous courûmes alors le plus vite possible vers l'extérieur, puis nous fermions la porte.

- Ce n'est pas possible... A ton avis lequel de nous deux veut-elle tuer ?

- Je ne sais pas.... Me répondit-il. Tu poses de ces questions...

- Comme toujours...

***

Je venais de déposer Yua devant chez elle. Quand je pense que c'est moi qui lui ai demandé de lire ce foutu journal. Maintenant, Ruby est morte, Sam est mort, Leya est possédée et... Yua et moi, étions sur liste d'attente. Pauvre Yua, elle n'a compris qu'elle était amoureuse de Sam que lorsque celui ci est mort, elle doit être désespérée. Eh mais, et si... Je fonçais chez elle face à cette effroyable pensée. Et s'il était trop tard ? Non, je ne dois pas y penser. J'ouvrais la porte d'entrée et me précipitais vers sa chambre. À l'intérieur, un spectacle à glacer le sang. Yua, ma meilleure amie, qui se balançait au bout d'une corde. Sa magnifique peau blanche comme la porcelaine était maintenant bleue-violette. Ses longs cheveux noirs flottaient et ses beaux yeux couleur hématite étaient fermés. Je me précipitais vers elle, la soulevais, enlevais la corde de son cou et l'allongeais sur son lit. Ensuite, j'appelais le SAMU et leur expliquait la situation.

***

Elle était sur ce lit d'hôpital. Les médecins m'avaient indiqué que j'étais intervenu à temps, qu'une seconde de plus lui aurait été fatale. Elle était plongé dans le coma. Ils m'avaient aussi expliqué que si elle ne se réveillait pas avant deux mois, ses chances de survie seraient de plus en plus faible. Ses parents entrèrent soudainement dans la pièce. Alors je décidais de partir. Mais ils me retinrent.

- C'est toi qui la sauvée, Elliot ? Demanda sa mère entre deux sanglots. J'hochais la tête positivement. Elle me prit alors dans ses bras.

- Merci... Dit-elle. Son père regardait dans le vide. Il avait l'air de s'en vouloir énormément.

- Pourquoi a-t-elle fait cela ? Me questionna-t-il.

- Je ne sais pas monsieur... Et je sortis de la chambre.

...

Ne lisez pas cette histoire ! (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant