Chapitre 14

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Cette chose me faisait face en silence. Sa peau était blanche plus pâle qu'un vampire, ses lèvres étaient noires et ce qui ressemblait à du sang de cette même couleur en sortait. Elle n'avait pas d'yeux, et du sang sortait de ses orbites vides. Le contour de ses yeux était sombre. Son visage se craquelait par endroit et elle portait une capuche elle aussi noire. Soudain, elle ouvrit la bouche et entre deux jaillissements de sang me demanda d'une voix sifflante :

<< Que fais-tu ici ? >>

- Je... Euh...

<< Tu ferais mieux de partir ! >> Et il disparu.

- Sans doute une hallucination... Me dis-je. Tu as déjà des problèmes avec des fantômes et un démon tueur parce que tu as désobéis aux règles, et tu désobéis encore aux règles ? N'es-tu pas un peu bête ? Et voilà que je me parle toute seule ! Je deviens folle ! Et suicidaire ! Tu l'étais déjà ! Pas faux ! Tais toi ! Arrête de te parler à toi même !

Des ampoules s'allumèrent au plafond. Je regardais le reste de la pièce. Un long couloir avec le même parquet que les autres salles, les murs étaient en béton, très sales, et la lumière leurs donnaient une couleur beige-marron. Plusieurs portes fermées, cassaient la monotonie du mur de droite et des gaines électriques passaient sur la partie hautes des deux murs. Cette endroit était vraiment glauque. Je prenais mon courage à deux mains et entrai dans la première pièce. C'était une chambre sombre, les murs était recouvert de tapisserie bleu foncé. A droite, il y avait une fenêtre, à gauche, une armoire et au milieu, un lit deux places taché de sangs. Un cadre au dessus du lit était légèrement penché deux chandeliers éclairés accompagnaient le lustre ancien au plafond. J'en sortais précipitamment. A qui appartenait ce sang ? Je rentrais dans la deuxième pièce en croisant les doigts pour que ce ne soit pas aussi... Sanguinolent ? Etrange ? Glauque ? Trash ? Les quatre ! Une autre chambre. Encore plus sombre. Il n'y avait pas la moindre trace de sang mais malgré cela, elle était encore plus glauque que la première... Des rayons de lune passait à travers le store. Le parquet était usés et un lit double en désordre était à gauche de la pièce. Je décidais d'en sortir le plus rapidement possible. dans le couloir, une scène me glaça le sang. Une jeune fille en robe blanche, et aux cheveux longs et noirs était assise sur une chaise face au mur  de droite et le regardait. J'entrais dans la troisième pièce. Mes yeux ne s'attardèrent pas sur la pièce. Une personne se tenait assis sur une chaise face à moi. Sa peau était aussi pâle que l'homme à la capuche qui m'avait accueillis au début du couloir. Il portait un peignoir noir et avait des cheveux longs et aussi noirs que ses yeux. Il me regardait fixement. Je ressortais immédiatement le cœur battant. je regardais le couloir. La fille qui étais assisse face au mur était maintenant assise face à moi. Mon cœur accéléra et la peur m'envahit. Je heurtait l'autre mur et essayais d'ouvrir la porte qui me tendait les bras. Après plusieurs secondes à actionner la poignée, la porte s'ouvrit et je tombais. Je me relevais et fermais la porte précipitamment. Je soufflais. Soudain, un éclair de lucidité traversa mon esprit et mon cœur jouait à nouveau du tambour. Je n'avais pas vérifier la salle. je me retournais lentement. Très lentement. Sans geste brusque. La femme du couloir était là, assise sur le sol. J'étais à à peine un mètre d'elle. Je n'arrivais plus à bouger. J'étais pétrifiée. soudain, elle releva la tête et me regarda. Elle avait des yeux noirs d'encre et du sang noir en sortait. Ses lèvres étaient de la même couleur et du sang en sortait aussi. Le fait qu'elle me regarda me fit sortir de ma torpeur. J'ouvris la porte et sortais puis la claquais. Je me précipitais dans la pièce suivante. Là-dedans, une cage en hauteur avec un cadavre en décomposition à l'intérieur. Seul son visage avait été épargné. La bille me sortit involontairement de la bouche. La pièce suivante était une salle de bain. une personne y été assise sur une chaise, pour changer. Je me précipitais dans la pièce d'après. Et ce que j'y vis...

...

Ne lisez pas cette histoire ! (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant