Chapitre 4

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Mes amis étaient repartit chez eux. Quant à moi, j'avais caché le livre et m'étais endormie sans manger. Ce que ce fichu journal contenait m'avait définitivement coupé l'appétit. Les photos dataient à peu près de l'époque de mes arrière-arrière-grands-parents. Celui à qui appartenait ce journal y faisait comprendre que c'était lui qui avait tué toutes ces personnes malgré qu'il soit mort. Je ne pense pas que ce soit vrai, c'était surement un fou furieux qui en lisant ce livre avait repris l'écriture du journal et continué la "mission" du premier détenteur. Je me réveillais en sursaut lorsque la porte d'entrée claqua. Je descendais et vit mes parents qui rentrais de leur petite soirée. Alors je retournais dans ma chambre et priais pour que la malédiction de cette histoire ne soit qu'une légende. 

***

Cette nuit, il ne s'était absolument rien passé. Finalement, ce livre n'étais pas maudit... Aujourd'hui, nous étions lundi, j'étais donc dans la cour du lycée avec mes quatre amis.

- Alors ? Il ne s'est rien passé hier ? Me demanda Elliot.

- Non, je vous l'avez dit ce n'est qu'une légende pour nous empêcher de le lire ! Indiquais-je.

- On comprend mieux quand on sait ce qu'il contient ! Nous rappela Sam.

- Personnellement, je n'ai pas dormi de la nuit à cause de cela. Confia Ruby.

- Tu ne dors jamais la nuit ! Rien n'a changé ! Se moqua Leya.

- Ce n'est pas faux... Dis-je.

<< Tu n'aurais jamais dû le lire... >>

- Vous avez entendu ? Questionnais-je.

- Entendu quoi ?

- Non rien...

<< Vous allez tous mourir... >>

- Là ! Vous avez entendu ?!

- Mais qu'est ce qu'on aurait dû entendre ? Demanda Sam suspicieux.

Je les regardait bizarrement.

- Vous me faîtes marcher ?

- Mais de quoi parles-tu enfin ?

- Rien, je dois être fatiguée...

Un ricanement fendit l'air accompagné d'un coup de vent glacé. Ce qui me fit frissonner. Ce ricanement, froid, moqueur, et incroyablement sadique semblait vouloir me contredire. La journée passa lentement, très lentement... J'entendais souvent, une voix, la même voix que ce matin. Une voix malsaine, dépourvu de toute joie. A la limite de toute humanité. Le soir même, je rentrais chez moi, j'étais seule, mes parents travaillaient encore. Soudain, une silhouette translucide apparut devant moi suivit de plusieurs autres. Des hommes, des femmes, des enfants, des bébés, des adolescents... Je les reconnaissait, ils étaient tous sur les photos du journal. Le premier prit la parole, un homme corpulent, la quarantaine, il avait les cheveux blond cendré et des yeux noirs, comme un gouffre où il ne valait mieux ne pas s'engouffrer au risque de s'y perdre à jamais, une blessure par balle se dessinait sur sa tempe au milieu de sa peau bronzée.

<< Bientôt, toi aussi tu nous rejoindra, toi, et tes proches, ainsi que les proches de tes proches... >>

- Que... Que voulez-vous dire ?

Un autre spectre, s'approcha, un homme, d'une trentaine d'années, des cheveux noir corbeaux et des yeux... ROUGES ! Il posa son regard dérangeant sur moi et sourit. Il s'approcha de moi, et sans prévenir, me prit par le cou et serra. Il cogna ma tête contre la table de la cuisine et plongea son regard dans le mien. J'avais l'impression d'y voir les flammes de l'enfer.

<< Tu mourras comme nous tous... Toi et tes amis, tes parents aussi, les parents de tes amis et d'autres encore... Et lorsque tu seras un esprit... Crois moi, on va bien s'amuser toi et moi... >>

- Lâ... Chez moi...

Il sourit encore plus mais me lâcha. Je me massais le cou et m'éloignais de ce fantôme. Il était fou, voilà ma conclusion. Et moi je devenais folle, j'entendais des voix, voyais des esprits,  parlais avec eux et me faisait quasiment tuée par l'un d'eux. Les fantômes... Cela n'existe PAS !

...

Ne lisez pas cette histoire ! (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant