Chapitre 18

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Le couloir n'avait absolument pas changer. Cette fois là, nous ne fûmes pas "accueillis" par ce fameux fantôme, le frère d'Astrée, celui avec la capuche.

Nous allâmes directement à la cinquième porte. Je l'ouvrais et nous pénétrâmes à l'intérieur. Le cadavre était toujours là, dans sa cage. Mais les vomissures que j'avais laissé n'était plus là... Lorsque Elliot entra, il écarquilla les yeux. Puis, il eut des hauts le cœur pour finalement régurgiter là où j'avais moi même rendu mon repas la dernière fois.

- C'est fini, de tout souiller !

- Désolé.

- Il a dit dans la pièce du fond. Montrons-nous prudent, je ne lui fait pas confiance !

- Moi non plus.

En effet, il y avait une ouverture au fond de la pièce. Nous nous y dirigeâmes et entrâmes dans la pièce. Et ce que nous vîmes alors était pire que tout. Leya était là. Elle se balançait au bout d'une corde. Sa peau était grise et ses yeux étaient vides, sans expression. Elliot s'effondra par terre pendant que je la regardait avec tristesse. Cette aventure avait eu le don de durcir mon cœur.

- J'en étais sûre qu'il allait nous rouler. Dis-je.

<< Je ne vous est pas rouler, je vous est dit où elle se trouvait. Et puis, c'est elle qui s'est suicidée après avoir entendu ce qu'elle avait fait... >>

- On s'en va. Annonçais-je pendant que je me dirigeais vers Elliot. Il se releva d'un coup, les yeux noirs. Son sourire en coin, le même qu'avait Sam et Leya lorsque je les ai vu possédé par ce démon.

- Oh non, pas toi !

Ses yeux redevinrent normaux une fraction de seconde, il réussit seulement à me dire :

- FUIS !

Je me retournais et courais.

<< Tu ne m'échappera pas ! >>

Je courais vers le bout opposé de la ville. Il fallait que je trouve un endroit pour me cacher. Où ne penserait-il pas à me chercher ? Mais oui ! Ma maison, j'y est tué mes parents à cause de lui, il ne pensera jamais à me chercher là-bas ! Je me dépêchais d'aller dans le bus qui m'y emmènera, après avoir vérifié sa destination, en prenant bien soin de me cacher. Après tout, pour les habitants de Bracklewhyte, j'avais disparue. Le trajet fut long très long. Mais nous arrivâmes enfin à mon lotissement. J'attendis que le car s'en aille, puis allais directement chez moi. Dans l'entrée, mes deux parents étaient allongés égorgés dans une mare de sang, leurs doigts entremêlés dans une ultime preuve d'amour avant le ciel. Une larme roula le long de ma joue. Je l'a séchais immédiatement, je ne devais pas pleurer, plus jamais. Je me dirigeais vers la porte de ma chambre et l'ouvrit avec fébrilité. Elle n'avait absolument pas changée. J'y entrais et m'asseyais sur le lit. Sous mon matelas, le journal du démon était toujours là. Je le regardais un instant, sa reliure de cuire noire presque intacte, la pierre, violette qui brillait d'une manière surnaturelle, puis le posais à côté de moi. Je regarda devant moi et vis...

...

Ne lisez pas cette histoire ! (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant