6. Aller dégage.

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Pourrais-je dire que les miracles existent ?

Non.

Enfin dans mon cas là. Je ne crois absolument pas au miracle. J'y croirai quand je sortirai de là.

La bonne gentillesse de carter a au moins fait qu'il m'a autorisé l'ouverture de mon balcon mais...

Avec des putain de grillages. Génial, on peut tout de suite écarter la possibilité de s'enfuir par là. Et puis de toute façon, je ne crois pas que je comptais sauter à nouveau par là.

C'est déjà perdu d'avance s'il est toujours là.

Peut-être, il t'espionne.

On est chez lui, pourquoi tu veux qu'il m'espionne et-

-Aïe !

La pire douleur du monde après l'accouchement ? Se fracasser le petit orteil. Je crois que lui est maudit. Oui ou alors c'est de discrimination parce qu'il est petit.

D'accord, les deux semaines t'ont pas vraiment réussi Hazel.

Je tourne en rond dans la chambre. Je commence à en avoir ras le cul moi, je veux rentrer chez moi !

Tout en continuant de marcher en rond, je sens un truc sur mon pied. Putain c'est quoi, ne me dite pas, j'ai écrasé un insecte, c'est ma phobie.

Je soulève mon pied. Mes yeux s'élargissent alors qu'un sourire ravi se dessine sur mon visage.

Une épingle plate à cheveux.

Je suppose que c'est à Dorothée puisqu'elle fait souvent des chignons, elle a dû le perdre.

Mal chance pour elle, mais bonne chance pour moi, putain, je retire ce que j'ai dit, les miracles existent ! Et celle-ci va me permettre de sortir de ce putain d'endroit.

Enfin !

Dans les films ç'a l'air facile alors... Je suppose que c'est simple.

Mais il faut que j'attende, pas maintenant, il faut que je le fasse en pleine nuit. Dans une semaine, Carter pars en voyage d'affaires, ne devrais-je pas attendre la semaine prochaine ?

De toute façon, c'est toujours sa faute si mes fuites sont toutes un fiasco, bon, je n'en ai fait qu'une mais dans mes rêves ça revient toujours à la même chose.

Carter fini par t'attraper.

Même dans mes rêves, il ne me laisse pas tranquille, c'est fous, arg quand je dis que c'est un connard ce n'est pas une blague. Okay, alors on va...

Attendre ces putain de sept jours et on pourra se casser d'ici.

Oui.

Une semaine plus tard :

-Ne pense pas à t'échapper, d'accord ?

-Oui, oui. De toute façon comment tu veux que je me casse, tu as bloqué la porte, tous les accès et mon balcon est barricadé par un grillage, c'est bon pour toi ?

-Parfait. Me dit-il en se penchant.

J'ai une folle envie de donner un coup dans ses bijoux de famille, cette cartouche de connard arrogant deux point zéro le mérite clairement.

-Je reviens dans cinq jours, tout le monde te surveille alors, aucune possibilité de t'enfuir.

-Oui, d'accord, dégage de la chambre maintenant.

-Dis donc tu es autant pressé pour que je parte, tu caches quelque chose ?

-Non, j'en ai juste marre de voir ta sale gueule de connard.

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