Sur la route, l'homme à présent captif, ne nous as pas adressé un mot. Une fois rentrés, Prad et Yanis l'ont emmené dans le salon et s'est maintenant l'heure de l'interrogatoire. Tout le monde est assis à côté de moi, en attendant une quelconque parole de l'homme en face de nous. Malgré nos menaces, ce dernier reste muet comme une carpe.
- On te fera rien si tu parles.
- Vous voulez que je vous dise quoi ? dit-il la voix cassée.
- Comment tu t'appelle ?
- Miguel Rodriguez.
- Tu vois, je pose la question, tu réponds et tout se passe bien, par contre si tu ne réponds pas ce sera autre chose. Pourquoi vous m'avez vendu au flics ?
- J'en sais rien, on ne m'a rien dit.
- Tu vas me dire que votre patron ne vous a pas consulté ou qu'il ne vous a pas fait part de ses intentions auprès de vos ennemis ? dis-je en jouant avec mon couteau.
- Vous le prenez pour qui ? On est ses esclaves rien de plus. On exécute ses ordres, mais il ne nous rend pas de compte.
- Donc, vous ne vous parlez jamais ?
- Non, la seule fois que je lui ai parlé c'était à mon admission, lors du rituel. Sinon il parle, nous on écoute.
- Ça n'a pas l'air très chaleureux là-bas, dis-je en rigolant.
- Chaleureux ? C'est un cartel pas une colonie de vacances, dit-il en me regardant avec arrogance.
Je regarde Isaac assis à côté de lui, et d'un seul mouvement de tête, il le frappe avec sa ceinture. Ce dernier plante son regard dans le mien, les yeux brouillés de larmes, mais ne cri pas. Isaac lui redonne un coup, mais toujours aucune lamentation de douleur ne parvient à mes oreilles. C'est seulement au bout du dixième coup qu'un léger cri franchit la barrière de ses lèvres.
- Tu vois quand tu veux ?
- Vous voulez que je cri ? demande-t-il les dents serrées.
- Bah oui, répondais-je sans comprendre.
- Vous êtes un cas, vous, dit-il en reprenant sa respiration, un sourire au coin des lèvres.
- On m'a souvent dit que j'étais le mal incarné, j'ai pris l'habitude, dis-je en me détendant sur mon siège.
- Un ongle incarné a la limite, chuchote-t-il.
Isaac lui donne immédiatement un coup sur le visage. Son arcade sourcilière se met à saigner et il se lamente en excuse.
- Je suis désolé de vous décevoir, mais vous êtes un bisounours comparé au patron. C'est l'enfer, vous êtes le paradis. Vous saisissez la différence ?
Je suis littéralement vexé.
- Tu parle beaucoup trop, dis-je en me levant, poing américain au doigt.
Je regarde ses yeux me tenir tête quelques secondes avant de lui envoyer un violent coup de poing lui ouvrant la joue et lui brisant certainement le nez. Je lui donne un autre coup, puis un autre et encore un autre. Son visage est recouvert de sang, les veines de ses yeux ont explosé, et ses lèvres sont éclatées. Je le regarde fier, avant de sourire à mes collègues.
- Mettez-le en bas. Vous voulez vous défoulez ? dis-je en souriant et en enlevant mon poing américain gorgé de sang.
Jordan prend ma place et lui donne un violent coup de pied dans le thorax. L'homme est au sol, crachant du sang. Vient ensuite le tour de Yanis qui à une méthode bien à lui. Il s'empare de l'homme au sol, le soulève dans les airs avant de le lancer au sol. Sa tête cogne par terre et il perd instantanément connaissance.
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Let Me Hurt You - En bêta-lecture
De TodoLexa, psycho-criminologue dans la prison de haute sécurité, est admiré pour son travail par ses collègues. Mais elle est aussi crainte par ses hommes. Chef d'un grand cartel, ses mots d'honneur sont: Cruauté, froideur, et Sadisme. Certains l'appelle...