Je me réveille après une nuit agitée, cette sensation d'être observé ou d'avoir été observé ne me quitte pas. Je me relève avant de sentir mon sang se glacer dans mes veines, à la vue d'un papier à côté de moi. Une feuille de papier déchiré à la va vite, avec inscrit en lettre de sang:
" Bonne nuit, Célos."
Cette folle etait entré dans ma chambre, elle m'avait observé pendant que je dormais. Mon corps est recouvert de frisson et je retourne la feuille, hésitant.
Un dessin de moi en train de dormir, dans mon lit, avec la particularité d'être découpé en morceau. Le dessin est détaillé et je me vois mort, avec les tripes qui s'étalent sur les draps. Je repose le dessin rapidement et je m'assois dans mon lit, essayant de me calmer. Au lieu d'avoir l'effet escompté, mon sang se glace une nouvelle fois à la vue de mon miroir taché de sang. La première chose que je vois est une main ensanglantée à la fin d'une courte phrase que je n'arrive pas à lire depuis mon lit. Je me relève le pas hésitant et m'arrête net quand les mots que je vit forment enfin une phrase.
" Les murs ont des oreilles."
Mes yeux manquent de s'exorbiter, et je reprends ma respiration difficilement. Elle était entrée dans ma chambre, m'avait observée pendant une bonne vingtaine de minutes voir plus. Puis avait fait couler du sang pour écrire sur mon miroir.
Elle ne connaît pas les stylos ?
Le dessin me laissait voir clairement dans ces intentions. Ce que je prenais pour un jeu, ce n'en était visiblement pas un pour elle.
J'hésitais à le dire au gars quand un cri me sortit de mes pensées en me faisant sursauter. Yanis se tient dans l'embrasure de la porte, et vient de faire tomber sa tasse de café sur mon tapis blanc comme neige. Tous les autres accoururent jusqu'à ma chambre, et furent choqués en voyant mon miroir. Je leur montre également le dessin et la mâchoire de Yanis manque de tomber.
- Par la barbe de mon père décédé, dit-il en regardant le dessin, outré.
Isaac me regardent avant de dire à voix haute:
- Je crois que je viens de me chier dessus.
Provoquant l'hilarité de tout le monde, Yanis semblait perdu dans ces pensées quelque instant, avant de s'écrier:
- Putain de merde, de la trinite Anderson.
- Quoi ?
- Hier, je suis rentré vers une heure du matin. Il y avait du bruit dans le couloir, je pensais que c'était l'un de vous qui était parti pissé.
- Je pars d'ici moi, comment elle a pu avoir les clés ?
- Elle ne les a pas. Regardés par la fenêtre, dit-Diego en s'avançant dans ma chambre.
La fenêtre est légèrement ouverte, laissant passer Lexa facilement. Je me raidis encore un peu plus.
- Elle a réussi à monter deux étages ?
- C'est facile pour un ninja comme elle.
- Elle a laissé des traces de sang sur ton bureau, dit-il en passant près de ce dernier.
Tout le monde se tait quelque instant avant que Prad dit en essayant d'adoucir sa voix:
- Je vous rappelle qu'on a entrainement, et que toi tu vas élaborer le plan.
- Putain, c'est vrai !
- C'est inquiétant pour Rio, nous on est avec Ilan, dit-Yanis.
- Et alors ! Je suis sûr qu'il est comme elle.
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Let Me Hurt You - En bêta-lecture
AléatoireLexa, psycho-criminologue dans la prison de haute sécurité, est admiré pour son travail par ses collègues. Mais elle est aussi crainte par ses hommes. Chef d'un grand cartel, ses mots d'honneur sont: Cruauté, froideur, et Sadisme. Certains l'appelle...