Chapitre 38 - PDV de Lexa

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Parfois je me demande comment on peut être aussi retardé. Changer les commandes des strip-club, pour sois disant innové. La seule innovation qu'il aura c'est quand il devra dire comment il est mort. Il va en avoir des fous rires. Je descends de ma moto, et me dirige vers la porte. Cette dernière est entrouverte, ce qui me déstabilise quelque instant. Une fois à l'intérieur le silence assourdissant qui embaume la pièce, et l'absence de personne me force à glisser ma main sur ma ceinture pour prendre mon poignard. Une notification me tourne vers mon téléphone qui affiche: " Intrusion dans la salle vitrée ".

Bordel, qui est encore allé assouvir ces pulsions dans cette salle. Je lance l'application de vidéo surveillance, et choisit la caméra de la pièce vitrée. J'y voit assis Mathieu, forçant tant bien que mal sur ses liens, ses liens qui sont ma chaise de torture que j'ai inventé moi même, donc seulement moi sait sa faiblesse. Mathieu s'agite sur sa chaise et semble crier quelque chose à quelqu'un, je fait pivoter la caméra, à sa droite un homme de la quarantaine se tient face à lui en rigolant tout en montrant du doigt une salle en face. Instinctivement, je change l'angle de vue et tombe sur le couloir. Allongé sur ma table de torture, Alice Roy.

- Putain de merde ! dis-je en me dirigeant à grande enjambée vers mon bureau.

J'ouvre l'armurerie, et prend trois poignard, ainsi que mon arme de poing. Une fois que tout est placé dans ma ceinture je prends deux canifs, que je place dans mes bottines. Je me dirige vers la première porte qui donne sur le couloir pour allé au niveaux des salles de torture, et a gauche pour la chambre vitré.

Adossé au mur, je vérouile la porte qui mene au salle de torture, esperant que Alice ne signale pas ma présence. Rapidement, j'ouvre la porte et lance mon premier canif dans l'arrière du genoux du brun. L'homme faiblit et tombe, j'en profite pour lancer l'autre canif dans la chaise afin de libérer Mathieu. Ce dernier fut étonné quand la chaise s'ouvre avant de me dire sur un ton ironique:

- Une chaise en bois de chênes était très bien aussi, dit-il en prenant l'arme de l'homme à terre qui gémissait de douleur.

Mon regard divague vers la vitre ou je vois trois hommes autour d'Alice, Mathieu a vu ce qu'il se passait en même temps que moi, au même moment un autre homme arrive dans la pièce.

- Occupe toi d'eux, je vais voir Alice, dis-je en dégainant mon arme.

Mon empreinte digitale ouvre la porte dans un bruit vachement futuriste, espérant que les marsiens ne prennent pas sa pour un signal de guerre. Je rigole a cette pensée, avant de lancer un couteau dans la tête de l'homme qui allé touché Alice. Je fais sauter le verroux avec mon arme.

J'entre calmement dans la pièce silencieuse que seule le bruit de la respiration d'Alice brisent, l'homme à côté d'Alice s'avance rapidement vers moi, et tente de me donner un coup de poing que j'esquive avant de lui faire une clé de bras, je lui casse la main avec mes talons, et lui claque la nuque avant de le laisser par terre et de m'occuper de l'autre homme qui est un peu plus entraîné. L'homme arrive à me donner quelques coups mais je prends rapidement le dessus, une balle dans le genoux et un couteau dans le crâne plus tard, il est mort. Je me retourne vers Alice et commence à la détacher quand quatre homme arrivent en tirant sans viser personne. Je lance la clé a Alice pour qu'elle se détache les pieds. Pendant ce temps Mathieu se bat avec trois hommes, la salle est repeinte de sang. Je lance mon couteau dans le genoux d'un des dealers, deux hommes me prennent par surprise en prenant en otage Alice qui n'a eu le temps de se détacher que d'un pied.

- Baisse ton arme ou je la tue ? dit-il en pressant son arme sur la tempe d'Alice.

Un rire fou s'échappe de ma gorge en quelque instant

Let Me Hurt You - En bêta-lectureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant