Chapitre 25 - PDV de Lexa

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- Plutôt crever ! De mon vivant, il en est hors de question, dis-je en les regardant droit dans les yeux.

- Lexa, écoute moi, balbutie-Ilan, essayant de capter mon attention.

- Je ne sortirais de cette maison sous aucun prétexte, compris ?

- Je te sortirais de force dans ce cas. Tu dois partir, bordel !

- Essaie de me faire sortir, essaie juste. Je ne vivrai pas pendant une semaine avec cet énergumène !

- Lexa, on vient de se faire attaquer par l'autre enfoiré. On a perdu le quart des membres, tu es obligé.

- Personne ne m'obligera.

- Lexa, soit tu pars. Soit on se fait niquer la gueule par lui. Tu veux te faire buter par ce fils de pute ?

- Ne dis pas ce genre de chose, tu vas me donner des rides. On peut très bien bosser sur un plan, dans cette superbe maison ! articulais-je en fusillant du regard Ilan et Tyler, qui n'avaient pas dit un mot depuis le début.

- Vous êtes des cibles. Tout le monde veut votre tête, et ils finiront pas y arriver.

- Tu crois que je ne suis pas en capacité de les combattre ? dis-je le ton agacé.

- Réveille toi, Lex. On va se faire massacrer. On est peut être bien plus entraîner, mais ils ont l'avantage sur beaucoup de chose et tu le sais.

- Et puis c'est pas si grave, vous bossez, vous rentrez, vous les tuez, dit-Tyler en haussant les épaules.

- C'est pas grave pour vous. Vous n'allez pas le supporter pendant une semaine. Mais moi, moi je vais devoir le voir tous les matins. Si vous vouliez m'achever, c'est réussi.

- Voit le bon côté des choses. Tu es anonyme en Russie, enfin presque, et Rio est inconnu au bataillon. Vous pourriez sortir tous les soirs ?

- Tu as cru que j'allais jouer le guide touristique en plus de ça ? le questionnais-je en soufflant d'exaspération.

Quelques heures s'étaient écoulées depuis ma discussion avec Ilan et Tyler. Sirotant mon verre de Vodka, je me perds dans mes pensées meurtrières pour le grand brun qui vient de passer la porte de mon bureau.

- Crois pas que je suis content de cette situation. Mais chez les gens bien, on appelle ça le sens du devoir, dit-l'intéressé en s'avançant vers une chaise.

- Le sens du devoir est une valeur futile pour les gens en manque de couille qui veulent passer pour des héros. Exactement, comme toi.

- J'ai pas prévu de devoir débarrasser ton cadavre en Russie. Je vais faire genre que je n'ai rien entendu. De toute façon, on est obligé.

- Personne ne m'oblige à rien, Célos.

- Ilan ne t'a pas forcé la main, peut-être ?

- Ilan ma convaincu avec des arguments que tu est incapable de compendre. Surement les séquelles des coups que tu as reçu, je ne t'en veux pas. Mais toi, qui t'oblige ? dis-je en posant mes avant-bras sur le bois de mon bureau, subitement intéressé par la réponse.

- Absolument toute mon équipe, et même si toi tu en a rien a foutre de leurs avis, moi j'en prend compte. Tu devrais prendre exemple sur moi d'ailleurs, tu deviendrais peut être une meilleure personne.

- Laisse moi rire.

- Tu sais que la superficialité est souvent le résultat d'un manque de confiance en soi ? Ton sarcasme est devenu redondant.

- Redondant ? Tu connais ce mot ? Je suis impressionné, dis-je avec un sourire hypocrite.

- Je manie mes cordes vocales à la perfection, je manierai bientôt les tiennes.

Let Me Hurt You - En bêta-lectureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant