Chapitre 13

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Jérôme : Quelle belle surprise ! Amixem chez ma fille ! T'as pas finis de lui courir après gros pervers.

Un petit rire sarcastique s'évade d'entre les lèvres de Maxime.

Max : Qu'est ce que tu fou là.

Le respect qu'avais Max envers mon géniteur s'est évaporé il y a quelques années en apprenant tout ce qu'il m'avais fait, voilà pourquoi il ne prend plus la peine de le vouvoyer.

Jérôme : J'ai besoin de fric. Crois pas que je viens ici pour la voir.

Aïe.

Il fait un mouvement de menton en ma direction pour me désigner.

Mon coeur en prend un gros coup, comme à chaque fois qu'il apparaît.

Jérôme tente de passer le pas de la porte mais Max le retiens en posant le bout de ses doigts sur son torse.

Le regard de mon géniteur passe sans cesse entre la main contre son corps et le regard de Max.

Max : On ne te respecte pas assez pour te laisser entrer.

Les iris de Jérôme roule dans ses yeux comme pour montrer son exaspération.

Jérôme : Donne moi du fric.

Il s'adresse à moi. Son regard vient de se planter dans le miens ce qui a pour effet de me terroriser et me figer sur place.

Max : Elle te donnera rien. Dégage.

Jérôme : Cette pourriture me gâche la vie depuis 25 ans elle me le doit bi...

Il n'a pas le temps de finir sa phrase que ses mains se posent sur son nez en essayant d'accuser le coup que Max vient de lui mettre.

Max : Je ne le répéterais pas une troisième fois. Dégage.

Il claque la porte et se retourne instinctivement face à moi.

Les joues trempées de larmes, aucun membre de mon corps est capable de réaliser un mouvement, si on ne compte pas les tremblements qui défilent sur ma peau.

Max : Trésor. Tout va bien il est partit.

Le bruit de moteur qui raisonne dans mes oreilles vient appuyer les propos de Max.

Moi : Je le déteste.

Mes mots sont à peine audible mais d'après l'expression du visage de l'homme face à moi j'en déduis qu'il les a entendu.

Ses mains prennent mon visage en coupe et avec quelques mouvements de pouces il parvient à repousser les larmes salées.

Je sens mon coeur se serrer de plus en plus au fond de ma poitrine mais étrangement mon souffle reste calme.

Je crois que le regard de Max directement planté dans le miens fait en sorte de faire fuir ma crise d'angoisse.

Max : Ne porte pas d'importance à ses paroles. C'est un connard.

Moi : Il va revenir.

Max : Et je serais là.

Moi : Tu ne seras pas toujours avec moi Max.

Max : Si, s'il le faut je serais là.

Je tente un sourire qui reste discret mais les doigts de mon ami attrape les extrémités de ma bouche pour agrandir mon sourire ce qui provoque un petit rire de ma part.

Son regard est satisfait, son but est de me redonner l'envie de sourire.

Ses mains quittent mon visage quand son tél se
met à sonner.

Joyca~ILoveYou~7Où les histoires vivent. Découvrez maintenant