Joyca~ILoveYou~7

Chapitre 14

Point de vue de Jordan.

Je regarde Isis passer la porte vitrée pour se diriger en direction du sofa de sa terrasse.

Tout ce qu'elle vient de dire à mon frère trotte dans ma tête. Ses paroles étaient si profondes et sincères.

Max : Jordan tu m'écoutes ?

Moi : Mmh.

Max : Vous devez crécher ici ce soir. Il est trop tard pour qu'elle vous laisser repartir. 

Moi : Non non ça va.

Max : T'as pas le choix mon pote.

Moi : Beh si.

Max : Non. Ne lui inflige pas ça.

D'après les froncements de ses sourcils je crois qu'il vient de se rendre compte que c'était la phrase de trop.

Moi : Comment ça ?

Max : Laisse tomber. Ça l'angoisse c'est tout.

Moi : Je sais quand tu me mens Max.

Max : J'ai pas le droit d'en parler.

Moi : Dis juste les grandes lignes.

Il soupir et sait très bien que je ne vais pas lâcher l'affaire.

Il se résigne alors, mais pas principalement pour cette raison, plutôt parce qu'il sait que je m'inquiète pour Isis.

Max : Sa meilleure amie a perdue la vie en conduisant épuisée.

Merde.

Moi : Merde. Fais chier.

Max : Donc vous dormez la.

J'acquiesce sans rien ajouter.

Mes yeux retrouvent cette sublime femme dévisageant le ciel étoilée.

Julien : Il faut que je dormes.

Max : Viens je vais te passer de quoi te changer et te montrer où tu dors.

J'entends vaguement leurs voix et distinguent leurs pas s'éloigner pour monter a l'étage.

Mes yeux toujours rivés sur Isis, je n'ai pas bougé de ma chaise et trop de pensées se bousculent dans ma tête à son sujet.

Isis : Je sais que tu me regarde Jordan.

Surpris et gêné quelle m'ai remarqué, mes yeux se braquent en direction du sol blanc.

Des petits pieds apparaissent a l'endroit où mon regard est fixé ce qui me fait lever les yeux pour retrouver... les siens.

Isis : Ils sont où ?

Moi : Julien est fatigué et Max nous interdit de repartir.

Je pourrais jurer l'avoir entendu remercier Maxime dans ses pensées.

Isis : Tu viens regardez les étoiles avec moi ?

Ses sourcils se froncent et ses lèvres se verrouillent, je crois qu'elle est tout aussi étonnée que moi de sa proposition.

Isis : Euh.. enfin.. je.. t'es pas obligé hein.. mais euh.. c'est la soirée des étoiles filantes et...

Je met fin à son supplice en affichant un sourire sur mon visage et en lâchant un léger « d'accord » d'entre les lèvres.

Stupéfaite elle ne bouge pas alors je prend les devant en me dirigeant vers le sofa de la terrasse.

Mais avant que je puisse m'assoir, une main douce et fine m'agrippe le bras pour me tirer dans la direction inverse.