Joyca~ILoveYou~7

Chapitre 4

Point de vue de Isis

*Toc toc*

Les doigts de Jordan raisonnant sur ma vitre viennent de me faire sursauter ce qui le fait afficher un sourire.

J'ouvre la portière avant de sortir de ma voiture.

Jordan : Tout va bien ?

Moi : Oui.

Jordan : Je pensais que tu étais déjà partie.

Moi : Je.. je crois que je suis trop fatiguée.. je.. j'allais appeler un uber.

Jordan : Tu as peur de t'endormir au volant ?

Moi : J'ai pas envie de prendre de risque.

Jordan : Viens je te dépose.

Moi : Non non merci. Je ne veux pas prendre de ton temps.

Jordan : J'habite un peu après chez toi, ça me dérange pas.

Moi : Non merci Jordan c'est adorable mais je préfère pas.

Jordan : Pourquoi ?

Moi : Je te l'ai dis, je ne veux pas te faire perdre ton temps.

Jordan : Et si je te dis que ça me fait plaisir, tu acceptes ?

Son sourire accompagne son invitation.

Je n'aime pas refuser mais je n'aime pas non plus avoir la sensation de déranger, j'ai peur de faire une nouvelle crise d'angoisse. Et sans Max c'est difficile de gérer.

Jordan : Je ne te force pas. C'est seulement une proposition.

Je prend une grande inspiration avant de prendre la décision d'accepter.

Moi : D'accord.

Son sourire grandit sur son visage comme si ça lui faisait réellement plaisir, il ouvre la portière arrière pour faire sortir Venus et on le suit jusqu'à sa voiture.

Le silence règne alors je choisis d'y mettre fin avec une question qui me tracasse.

Moi : Pourquoi tu es aussi gentil avec moi ?

Un petit rire s'échappe d'entre ses lèvres.

Jordan : Pourquoi tu te demandes ça ?

Moi : On ne se connaît pas.

Jordan : Ça n'a pas d'importance. On vient de passer deux jours ensemble, heureusement que je suis gentil avec toi comme tu le dis.

Moi : Oui mais pourquoi ?

Jordan : Isis, je ne comprends pas ce que tu veux savoir.

Moi : Pourquoi j'ai droit a autant d'importance et de gentillesse de ta pars ?

Jordan : Je ne vois pas pourquoi tu n'en aurais pas droit.

Moi : Je sais pas, c'est comme ça. On m'a toujours dis que je n'en valait pas la peine.

Ses sourcils se froncent légèrement et son sourire vient de disparaître complètement comme s'il ressentait à la fois de l'interrogation et un peu de colère.

Jordan : C'est des conneries. Qui te dis ça ?

Moi : Tout le monde sauf Maxime.

Jordan : Alors donne de l'importance qu'à ce que dis Maxime, les autres te mentent.

Moi : Je ne sais pas.

Jordan : Je ne te connais pas Isis, mais je sais que Maxime a raison, il n'a jamais tord alors crois le.