Chapitre cinq

6.7K 442 51
                                    

Je suis violemment tirer de mon sommeil lorsque mon corps est secoué sans aucune délicatesse.

-Jawad ? marmonnais-je, encore un peu dans les vapes.

-C'est qui Jawad ?

J'ouvre alors les yeux et remarque Arthur qui me regarde les sourcils froncés. Je passe une main sur mon visage et me redresse à l'aide de mes coudes.

-Il est quelle heure ? demandais-je, un peu perdu.

-Dix heures.

-Quoi ? ! Mais on a loupé les cours, m'inquiétais-je.

-Ouais, je sais. J'ai, euh, oublié de mettre mon réveil, désolé. Je propose de te ramener chez toi.

-Merci, OK. acceptais-je, tandis que j'ai l'impression qu'il vient de me mentir sans que je ne sache pourquoi.

Arthur sort de la chambre et je regarde alors l'énorme pièce qui m'entoure. Une grande fenêtre illumine la chambre qui est impeccablement bien rangé. Il n'y a absolument rien qui ne traîne. C'est à se demander s'il vit ici. Sa chambre donne sur une autre pièce par le biais d'une porte beige et je me demande bien ce que c'est. Je m'apprête à aller voir, mais m'abstiens, pensant que ce n'est pas correct. Je vais alors au salon où je vois Arthur boire un verre de jus dans la cuisine. Je me rends alors compte alors qu'il déjà est habillé et a les cheveux qui semblent humides d'une douche. Je n'essaye pas de comprendre le comment du pourquoi et me dirige vers le canapé pour enfiler le reste de mes vêtements. Je me retourne vers Arthur qui détourne aussitôt le regard.

-Je te conseille de désinfecter tes blessures au visage en arrivant chez toi.

-C'est si horrible que ça ? me souciais-je.

-Ça va, c'est juste que tu risques d'avoir encore plus mal après.

Comme si je n'avais pas déjà mal partout. Je pousse un petit soupire et m'approche d'Arthur.

-Ce n'est pas comme ça que je vais pouvoir te rembourser, pensais-je à voix haute.

Généralement, les hommes ne se précipitent vers un gars qui a la tronche défoncée et je ne dis pas ça pour faire ma victime ou quoi que ce soit d'autre. C'est juste la vérité.

-Oublie ça. Je vais me débrouiller avec Etienne.

-C'est vrai ? demandais-je le regard pétillant.

-Ouais, je trouverais bien un truc.

-Merci beaucoup, Arthur ! m'enthousiasmais-je, soulagé d'un poids.

Pour lui montrer que je lui suis reconnaissant, je le prends dans mes bras. Il se braque d'abord avant de se détendre sans pour autant passer ses bras autour de mon corps. Je me détache de lui et un sourire est présent sur son visage tout comme le mien.

-Je ne sais pas comment, mais je te redevrais ça.

-Je note. sourie-t-il légèrement. Je me demandais, commence le bouclé un peu moins sûr de lui, pourquoi ces gars t'ont tabassé comme ça ?

-Parce que j'ai frappé l'un des leurs.

Voyant qu'Arthur fronce les sourcils, je m'empresse de clarifier :

-Il avait tenu des propos racistes envers Jaw-, Jad. me corrigeais-je, tout en me traitant mentalement d'idiot.

-Ça à l'air quelqu'un d'important pour toi.

-Oui, très. C'est comme mon frère.

Pas vraiment comme frère puisque j'ai déjà plusieurs fois couché avec lui, mais il a la même importance.

Le Gars Du Trottoir✅Où les histoires vivent. Découvrez maintenant