❤️ chapitre3❤️

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Bonjour, je vous passe deux mois, rien d'intéressant à part mon focus sur mes études, car la plupart des journées, je les ai passées enfermée dans ma chambre à réviser.

Ma vie tourne autour de mes études en ce moment. Je suis constamment plongée dans mes livres et mes cahiers, espérant assimiler toutes les connaissances nécessaires pour réussir mes examens. J'ai passé des heures et des heures enfermée dans ma chambre, révisant sans relâche. Mais demain marque le début de cette épreuve cruciale pour moi. Les examens sont enfin là, et je me sens prête.
Maintenant, je pars parler à ma maman pour avoir un peu plus de force et de confiance. J'entre dans la pièce où elle se trouve.

"Salam Maman."
"Ça va ma chérie ? Pas trop stressée, j'espère ?"
"Un peu."
"Ne t'en fais pas, ma chérie. Tu t'es bien préparée, c'est ce qui compte le plus", répond-elle avec un sourire réconfortant.
"Tout ce que je veux, c'est que tu aies mes prières."

Je suis soulagée par ses paroles encourageantes.
"Merci, ma maman chérie. Et où est papa ?", je demande curieusement.

"Ton père est au travail, et n'oublie pas, il partira demain pour Niamey chez ta tante Mari pour régler quelques affaires", explique-t-elle.

C'est alors que mon père entre dans la pièce, et je l'accueille chaleureusement. "Bonsoir, papa", dis-je avec enthousiasme.

"Comment ça va, ma fille ?", me demande-t-il.

"Ça va bien, papa", répondis-je, pleine de détermination.

"Puisque tes examens sont demain, reste concentrée, ma fille. Ne cède jamais à la tentation de tricher. Évite le stress et la précipitation. Concentre-toi au maximum, relis bien tes réponses, et aie confiance en toi. Allah est avec toi", me rappelle-t-il avec sagesse.

"Merci, papa. Je vais y aller maintenant", lui dis-je en lui adressant un dernier sourire.

"Ne t'inquiète pas, ma fille. Je suis certain que tu réussiras", me rassure-t-il.

Je quitte la pièce et retourne dans ma chambre. Je passe encore un peu de temps à réviser, puis je prends une pause pour prier pour mes examens. Je lis également quelques versets du Coran pour apaiser mon esprit et éloigner le stress. Ensuite, je prépare mes affaires pour demain. Il est déjà 6h30, et nous devons être en classe à 7h.

Au moment de quitter ma chambre, ma sœur Aïcha me fait une surprise. "Bonne chance, sister", me souhaite-t-elle avec un large sourire.

"Merci, ma sœur", lui répondis-je, touchée par ses encouragements.

"Aie confiance en toi et montre-leur de quoi est capable ma sister."

"Ne t'inquiète pas, ma chère sœur, je vais te montrer de quoi je suis capable," répondis-je avec assurance.

Aïcha me sourit et me dit : "Allez, fonce !"

Je lui fis un câlin rapide et sortis de ma chambre, déterminée à relever tous les défis qui se présenteraient à moi aujourd'hui.

En route pour l'école, nous croisions de nombreux élèves de troisième en route vers leur classe. Il était déjà 6h50, et j'étais la première arrivée devant notre salle de classe. Nous attendions l'appel, et c'est là que tout a commencé...

"Awa !" appela la professeure.

"Oui, présente !" répondis-je en entrant dans la classe et en m'asseyant à ma table. Heureusement, je n'avais pas de voisin, mais il y avait une fille qui n'arrêtait pas de me déranger pendant les épreuves.

À la sortie, je réalisai que je m'étais très bien débrouillée. J'étais pressée de rentrer à la maison pour raconter ma journée à ma mère. Mais au moment où j'allais franchir le portail de l'école, je sentis quelqu'un attraper mon hijab...

"Hé toi !" lança une voix derrière moi.

"Non, mais lâche-moi !" répondis-je, me retournant pour faire face à la personne et à ma grande surprise, c'était la fameuse fille qui me dérangeait en classe.

"Qu'est-ce que tu veux ?" demandai-je, les sourcils froncés.

"Ah c'est toi, je te cherchais même. Je voulais te dire de ne plus me déranger en classe, on est en plein examen."

"Espèce d'égoïste ! Malgré ton grand voile, tu ne peux pas aider les gens ?", rétorqua-t-elle.

"ÉCOUTE-MOI BIEN," m'emportai-je. "Ça ne s'appelle pas de l'aide, mais plutôt de la triche. Et ne t'avise plus jamais de te moquer de mon voile. Tu ne peux pas me laisser vivre ma vie tranquille ?"

"Tchussssssssssssssss, égoïste va !" lança-t-elle en s'éloignant.

À cet instant, j'eus envie de la gifler, mais je me souvins des paroles de mon père. Je me calmai et, sans la regarder, je continuai mon chemin. Je ne pouvais m'empêcher de penser à ce genre d'élèves qui ne travaillent pas et comptent sur la tricherie. J'avais vraiment de la peine pour eux et pour la jeunesse nigérienne. Ce qui me faisait le plus mal, c'est qu'elle qualifiait la tricherie d'aide. Elle ne savait pas combien de jours et de mois j'avais sacrifiés pour mes examens. Je ne mangeais pas à ma faim, je ne prenais même pas soin de moi. J'avais tout sacrifié pour réussir mes examens.

Et où était-elle lorsque je souffrais ? Comme une bête, où je m'exerçais à fond pour qu'aujourd'hui je lui souffle tout comme ça et jusqu'à elle ose appeler ça de l'aide ! Subhanallah !

Oui, j'avais un côté colérique, hérité de mon père, mais j'arrive à me contrôler et à encaisser et quand ça devient plus fort que moi je deviens furieuse une vraie bête je me souvenais un jour à l'école primaire lorsqu'une fille se moquait de moi je l'encaissais jusqu'à un jour elle avait insulté ma mère et là je l'ai tellement tapé, je l'ai défiguré jusqu'à ce qu'elle était devenue inconsciente à cause de cela j'ai été renvoyée de l'école difficilement mon père a due me trouver une nouvelle école.

Sous mes pensées j'arrive enfin à la maison.....

J'espère que vous avez aimé. N'hésitez pas à commenter pour m'aider à m'améliorer, mais aussi à voter pour moi 🥺🥺🥺. Et merci vraiment pour le temps que vous consacrerez à lire ma chronique je vous aime tous 😘😘😘😘❤️💯😇

Mon destin Où les histoires vivent. Découvrez maintenant