Chapitre 12

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ADER

Lycée Aider....

16h48

......Sur les 450 élèves de notre centre, 100 ont réussi à l'écrit, 58 passeront à l'épreuve du deuxième groupe

C'était un BOOM dans mon cœur
Je n'écoutais plus ce qu'il disait, mais y'a quelque chose qui a capté mon attention
..............
Président du jury : premier du centre le numéro : 64502

"C'est mon numéro !!!!
La illah c'est mon numéro !!!
Samir! Samir! c'est mon numéro !!
Samir j'ai réussi !!
ALHAMDOULILLAH !!!"

Et là j'en perds ma voix , il me prit dans ses bras et me répéta affectueusement
" je suis fière de toi Awa"
Je suis tellement heureuse et fière de moi ! Cela représente beaucoup d'efforts et d'heures d'étude, mais ça en valait vraiment la peine. Maintenant, je peux envisager de poursuivre mes études et me rapprocher de mes objectifs académiques. C'est une grande étape dans ma vie, et je suis impatiente de voir ce que l'avenir me réserve.

Mes camarades de classe qui ont réussi le BEPC étaient tous très heureux et soulagés . On pouvait voir la joie dans leurs visages, et certains d'entre eux sautaient de joie ou se congratulaient mutuellement. Certains avaient déjà des plans pour la suite de leurs études, tandis que d'autres étaient simplement soulagés que cette étape importante soit derrière eux.

Pour ceux qui n'ont pas réussi, c'était un moment difficile. Certains étaient visiblement déçus et tristes. J'ai ressenti de la compassion pour eux, car je sais à quel point l'échec peut être décourageant. J'espère qu'ils trouveront le soutien nécessaire pour rebondir et poursuivre leurs rêves académiques.

Sur le chemin

Je pense à la réaction de mes parents. Je suis sûr que maman serait tellement fière de moi qu'elle se mettrait à danser et à crier : "Je suis fière de toi, ma Awa." Ensuite, elle organiserait un grand festin et préparerait de délicieux plats.

Mon papa me prendrait sûrement dans ses bras en me répétant plusieurs fois : "Je suis fier de toi, ma fille." Et il m'offrirait peut-être un cadeau, peut-être un nouveau téléphone ou de nouveaux habits. En tout cas, quoi que ce soit, j'ai hâte de le découvrir.

Je suis sûr que ma sœur serait très fière de moi. Elle me verrait comme un vrai modèle et tenterait de suivre mes pas en travaillant dur à l'école.

Quant à mon frère Samir, il était incroyablement fier de moi. Il m'a sauté dans les bras et n'arrêtait pas de me féliciter. Lorsque le jury a annoncé que j'étais la première du centre, il a sauté de joie et a crié : "C'est ma sœur ! Elle est la meilleure !" C'était un moment très spécial.Le jury m'a félicitée en disant : "Félicitations, Awa, pour avoir obtenu la première place de votre centre au BEPC. Votre détermination et vos efforts ont porté leurs fruits. Continuez ainsi dans vos études, nous sommes fiers de vous."

Vous n'imaginez pas à quel point c'est un moment inoubliable de ma vie, rempli de fierté et de gratitude, ce qui me  fait  que sourire.

En m'approchant de chez moi, je remarque une foule anxieuse rassemblée devant ma maison. À chaque pas que je fais, l'odeur âcre de la fumée brûlante envahit mes narines, de plus en plus intense à mesure que je m'approche.

Soudain, des cris paniqués résonnent : "Du feu ! Du feu !" Mon cœur s'emballe lorsque je réalise que c'est ma maison qui est en train de brûler. Je suis pris de stupeur, incapable de croire mes yeux.

Pendant ce temps, Samir réagit instinctivement, son corps se met en mouvement, et il se met à courir en direction de la maison en flammes. Je reste figé, laissant l'incompréhension m'envahir.

C'est alors que je vois des silhouettes sortir précipitamment de la maison, portant des corps méconnaissables, déformés par les ravages du feu. L'image est terrifiante, et mon esprit lutte pour saisir la gravité de la situation.

Tout à coup, trou noir.........

Ainsi s'annonce le début de mon histoire

PDV de Samir

Tout est normal jusqu'à ce que nous apercevions un énorme nuage de fumée au loin. Inquiet, je me dépêche de rejoindre ma petite sœur.

Quand nous arrivons à la maison, l'horreur m'envahit en voyant les flammes dévorer notre foyer. Awa se précipite vers l'entrée, appelant nos parents, mais je dois la retenir pour sa propre sécurité. Les flammes sont incontrôlables, et la chaleur est insupportable.

Heureusement, des pompiers arrivent pour éteindre le feu. Je soupire de soulagement, mais cela ne dure pas longtemps. Les pompiers sortent finalement de la maison en portant trois corps brûlés et sans vie. Ma gorge se serre, sachant que nos parents et notre petite sœur ne s'en sortiront pas.

J'entends Awa crier le nom de notre famille et, impuissant, je dois la soutenir. La scène est déchirante, et je me sens tout autant submergé par la douleur et la perte......

Mon destin Où les histoires vivent. Découvrez maintenant