-I Found- [Xiao x Aether]

Chapitre 1

Aether:

Quand j'étais petit, les choses autour de moi se passaient différemment. Tout avait l'air si simple, si délicat. Il a fallut que tout se complexe, bien sûr. J'étais innocent. Avec des rêves aussi claire et scintillant que l'éclat de mes yeux quand je regardais le ciel. Ce beau ciel bleu qui recouvre toute la planète. Tan taux gris tan taux nuageux, quand je me sens d'humeur maussade, je n'ai qu'à le regarder, je trouve cela réconfortant. Où que j'aille il est là. Avec l'âge, j'appris que la plupart des belles choses auquel je croyais autrefois n'étaient qu'illusion. Je me sent même stupide d'y avoir cru maintenant.

J'ai 17 ans aujourd'hui, et je suis au chômage. J'ai arrêtée l'école il y a 2 ans. J'ai dis à dieux à mes études et à mes rêves. Je suis seule et mes parents sont dans un coin de la planète. J'ignore où ils sont et je m'en contre fiche. Ce soir, le propriétaire de mon ancien appartement m'a jeté à la rue. Cela faisait un mois que je n'avais pas payé le loyer. Je l'ai pourtant supplié de me laisser le temps de trouver un travail. Mais aprèstout, ce n'est pas comme si je ne connaissais pas la rue. J'y es passé la majeure partie de mon existence. Je commence à comprendre l'algorithme de ce monde et de comment les gens fonctionnent. Ça ne sert à rien d'être gentil si on est pas intelligent. En tout cas c'est ce que je pense. Je n'ai rien avalé depuis 2 jours, et maintenant je me retrouve à errer dans les rues à deux heures du matin, l'esprit vide. Je suis extrainement épuisée. J'observe autour de moi et essaie de me repérer. Je décide de m'endormir sur un banc en bois, éclairé par un lampadaire à moitié fonctionnel.

Je connais la rue par cœur. J'y ai presque grandit. Les accidents, les vols, les gens, le bruit, la pollution, les raccourcis et la survie. Toutes ces choses je les connaissais comme ma poche.

Et j'en suis pas fier.

Mais je suppose que chacun a son destin. Les belles choses comme les mauvaises, je n'y peut rien.

Je me demande ou est passé mon air confiant. J'étais du genre à ne jamais me laisser abattre.

La vie m'a bien amoché.

J'esquisse un sourire triste. On dirait un vieux.

Mes mains sont poussiéreuses. Mes habits sont aussi abimés que mon visage. Je me sens...honteux d'être dans un tel état.

De nombreux adolescents de mon âge sont probablement en train de poursuivre leur études et de planifier leur avenir brillant.

Où est le mien?

Je soupire d'agacement et m'allonge sur ce banc qui me servira de lit.

Se laisser aller...

Xiao:

Je suis un étudiant de 18 ans et je suis en terminale. Je vis seule, dans mon appartement bien rangé qui accueille quelques fois Zhongli, mon ami, mon sauveur et également mon prof d'histoire.

Lorsque je sombrait dans certain problèmes, après la mort de ma petite amie, tout mon monde s'effondrait devant mes yeux. C'est comme si toute la lumière qui m'avais guidé jusqu'ici s'éteignait, d'un coup, pour laisser place au vide et au noir complet. Grace à lui je suis en meilleure forme et entretien bien ma vie, il est comme un père pour moi. J'ai accepté sa mort et...je l'ai simplement laissé partir. Ca fait 2ans déjà.

Je suis un guitariste et je joue de la guitare électrique mais ce n'est qu'un passe-temps. Actuellement je suis en train de composer un nouveau morceau mais je n'arrive pas à le finir. Je ne suis pas du tout inspiré. En même temps il est 3h du matin. Je ferais mieux d'aller dormir. Demain je me lève tôt pour aller aux lycée. Je ferme les yeux dans mon lit bien au chaud.

Une pensée me traversa l'esprit, pendant que j'ai une vie paisible et que je vie le confort, il y a surement d'autres personnes qui n'ont pas de quoi se nourrie ni où dormir, logique me diriez vous c'est comme ça dans le monde entier. Mais je me sens... chanceux. Je m'endormi sur cette réflexion.

Il faut savoir qu'au lycée, tout le monde me respecte. J'ai même l'impression que je leur fait peur depuis la dernière fois ou j'ai tabassé une racaille devant le lycée y compris les profs. Des fois je ne me contrôle absolument pas quand il s'agit de se bagarrer. C'est mon défaut.

Ce matin je me réveille difficilement et me rend compte que je suis en retard.

Je me lève rapidement, me lave le visage, prend une douche, brosse mes dents, et sort en courant. Il est à 2km je doit courir un minimum. Le vent frape au sens inverse.

En courant je me rendit de quelque chose...d'assez déconcertant.

C'est là que je remarque à quel point j'étais fatigué et assez bête.

Je n'avais pas cours aujourd'hui.