DON'T TEMPT ME

𝙽𝚒 : 𝙼𝚎𝚝𝚝𝚛𝚎 𝚕𝚎 𝚙𝚛𝚒𝚡 𝚏𝚘𝚛𝚝

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Le blond soupira, sachant parfaitement de quoi ses parents – enfin surtout sa mère car en réalité son père n'en avait rien à foutre de ce que faisait ou non son fils, du moins c'est ce qu'il laissait croire – voulait lui parler. Il ouvrit la porte, laissant ses géniteurs entrer avant de le faire à son tour et de la fermer.

– C'est assez grand ça passe. Mais est-ce vraiment là que tu vis.

– Ça t'arrive de réfléchir ? Bien sûr que non j'habite pas ici.

Mitsuki ne fit aucun commentaire sur la façon dont lui parlait son fils, étant habituée. Le couple de marié s'assit à la seule table présente dans la pièce, celle-ci avait déjà été mise sur ordre de Kirishima. Katsuki vint à son tour s'asseoir, quand il fut installé, un serveur dont il ne connaissait pas l'existence apporta les plats. La petite famille se mit alors à dîner, et ce, dans le silence.

– Bon, j'ai pas toute la nuit. C'est quoi le truc dont vous voulez me parler ?

– Ne fais pas l'idiot. Tu sais très bien de quoi nous voulons discuter. Tu sais aussi bien que moi que tu ne pourras pas profiter pleinement de ton autorité sur la ville sans a-

– Avoir une compagne avec qui partager mon pouvoir, la coupa Katsuki.

– Katsuki... Écoute-moi... Je sais que cette discussion ne t'intéresse pas mais... Elle soupira et reprit. Il faut que tu saisisses ce qui est en jeu.

– Je te conseille fortement de te marier dans le mois, non, plutôt dans la semaine, ou nous serons dans l'obligation de te retirer tous tes droits. C'était Masaru qui avait pris la parole. Tu sais ce que ça signifie n'est-ce-pas ?

– Ouais.

– Je pense que nous avons attendu assez longtemps. Je ne t'accorderai pas plus de temps, j'ai été souple pendant près de 7 ans, il est désormais venu le moment de te bouger, il se leva. Sur ce, nous rentrons.

Mitsuki se leva à son tour, se tenant d'une posture droite à côté de son mari, feignant l'indifférence.

– J'espère que nous avons été assez clair fils.

Il ne répondit pas, observant ses parents quitter la pièce. Une fois ceux-ci partis, il soupira, se pinçant l'arrête du nez d'un air agacé. Il se mordit la lèvre inférieure, comprenant que c'était là sa dernière chance et que s'il ne faisait pas au plus vite, un autre prendrait sa place. Katsuki prit son verre de vin rouge et l'avala d'une traite, il se leva, un air déterminé sur le visage.

– Eijirō.

Le rouquin sortit de l'ombre et vint s'incliner devant son chef.

– Boss.

– Tu vas aller me voir Momo, il faut qu'elle te donne des infos sur tous les oméga  à vendre aujourd'hui. N'hésite pas à prendre des notes s'il le faut.

– Entendu.

Eijirō se releva et sortit de la pièce. Katsuki, de son côté, décida d'aller sortir, histoire de prendre l'air et de décompresser un peu. Il avait vraiment besoin de s'aérer l'esprit ou il allait finir par frapper quelqu'un. Son père l'avait fortement énervé en prenant ce ton, il avait osé le menacer, lui, le grand Katsuki Bakugō, et ça, ça ne lui avait pas du tout plu. À ce moment là, il avait vraiment eu l'envie de lui collé une balle dans son putain crâne pour lui apprendre les bonnes manières.