DON'T TEMPT ME

𝚂𝚊𝚗 : 𝙾𝚖é𝚐𝚊 𝙸𝚗𝚍𝚘𝚖𝚙𝚝𝚊𝚋𝚕𝚎

« 𝓨𝓸𝓾 𝓭𝓸𝓷'𝓽 𝓸𝔀𝓷 𝓶𝓮 »

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La salle se fit tout d'un coup plus silencieuse. Tous étaient choqués par la somme colossale que Katsuki Bakugō avait proposée.

- Que... U-un milliard !?

- Ouais, un milliard. Quoi, tu veux proposer plus ?

On pouvait lire dans les yeux de l'homme qu'il hésitait à mettre une somme plus importante que Katsuki n'avait déjà mis. Il se mordait la lèvre prêt à répondre quand soudainement Momo intervint.

- Je suis désolée mais d'après les règles si Katsuki veut quelque chose il l'aura peu importe si la somme qu'un autre enchérisseur met est une somme plus conséquente que lui.

- Et pourquoi donc ?

- Je n'ai pas à me justifier. Ça ne regarde que ma famille et la sienne.

L'enchérisseur, qui était un homme petit aux cheveux blonds et aux yeux marrons clairs, allait répondre quand une femme entra dans la pièce le coupant dans son élan.

- Monsieur Bakugō ?

Katsuki se retourna les mains dans les poches en direction de la source de la voix.

- Mmh.

- Votre voiture est prête. Nous avons aussi fait monter monsieur Midoriya mais il est agité, devons-nous lui injecter une dose de calmant ?

- Non, pas la peine. J'arrive bientôt.

- Bien. Désirez-vous que je fasse autre chose ?

- Demande à Ochaco de s'occuper du virement.

- À vos ordres.

La femme s'inclina puis repartie par la grande porte par laquelle elle était entrée. Quand elle la referma, des murmures se firent entendre dans la pièce.

- B-bakugō ?

- Oui c'est moi. Bon je n'ai malheureusement pas plus de temps à vous accorder, il faut que j'y aille. Bonne nuit messieurs-dames.

Le blond cendré fit un signe de main et partit, vite rejoint par Eijirō qui était resté à côté de lui sans prêter attention à ce qui se passait autour de lui, trop obnubilé par son téléphone. Quand le duo quitta la pièce, les murmures jusque-là contenus se firent plus bruyants. On entendait des bribes de conversation toutes se ressemblant.

- Bakugō !? Tu te rends compte ? S'il l'avait contrarié, je ne suis pas sûre qu'il serait ressorti vivant notre bon vieux Hector ! disaient les unes.

- Heureusement qu'il semblait de bonne humeur ! T'imagine s'il s'était impatienté ? disaient les autres.

- Je me sens mal pour ce Russe, il doit être bien gêné après ce qui vient de se passer ! enrichissant certains, énervant d'autant plus Hector.

Katsuki, de son côté, se trouvait au volant de sa voiture, une veine pulsant sur son front lisse. Il conduisait une de ses nombreuses voitures de sport coûteuse en compagnie de l'oméga qu'il avait acheté plus tôt et de son second. Cependant, le trajet se déroulait totalement différemment de ce qu'il imaginait.

- SALE FILS DE PUTE ! LAISSE-MOI DESCENDRE OU JE TE CASTRE ! criait l'oméga à l'arrière de sa voiture.

N'en pouvant plus de ce petit manège qui durait depuis une bonne vingtaine de minutes déjà, le cendré se mit sur le côté à la va-vite et s'arrêta, se garant et enclenchant le frein à main. Il se détacha et sortit un revolver de sa boîte à gant le dirigeant vers le front du vert assis sur sa banquette arrière.

- Ferme ta gueule maintenant ou j'te fous une balle dans ton putain de crâne.

- Vas-y, je t'en prie ça m'évitera d'avoir à supporter ta gueule le reste du trajet ! cracha Izuku.

« Et puis de toute façon, je suis sûr qu'il oserait pas tirer ! »

Katsuki posa son doigt sur la détente, prêt à tirer.

« Attends, il va vraiment tirer là !? »

- Évite de tirer. T'en as besoin pour le mariage, ça va être chiant de trouver un oméga après, le conseilla Eijirō.

Le blond cendré tiqua, se rendant compte que le roux n'avait pas tord, qu'il risquait d'avoir besoin du vert et qu'il n'était pas encore venu le moment de s'en débarrasser. Il jeta son arme dans la boîte à gant, se réinstalla et alluma le moteur. Il ne prit même pas la peine de se rattacher, et traça, allant plus vite que de raison.

Tout le long du trajet, le silence planait dans le véhicule, personne n'osait parler, de peur d'alimenter la colère du patron. Il était frustré et énervé. Il était frustré de ne pas avoir pu lui coller une balle dans la tête, et ça le foutait bien en rogne de savoir qu'un simple oméga de merde l'empêchait d'agir à sa guise. Sa mâchoire était si crispée que l'on avait l'impression qu'il allait se la casser, ses yeux lançaient des éclairs et ses doigts serraient tellement fort le volant que l'on crut qu'il allait le briser.

Quand enfin ils arrivèrent à destination, c'est-à-dire devant un manoir gigantesque, Katsuki sortit violemment de la voiture, et claqua avec force la portière, faisant soupirer Eijirō. Il venait tout juste de l'acheter qu'ils allaient déjà bientôt devoir la changer. Le rouquin se retourna vers le vert qui attendait toujours à l'arrière, se demandant où est-ce qu'il avait atterri, et le scruta de ses yeux rouges.

- Y a pas à dire, t'es vraiment beau.

Izuku ne put empêcher son visage de devenir rouge écarlate face au compliment que lui avait fait le roux, qui se mit alors à rire face au visage rouge de gêne que lui offrait le vert.

- Arrête de rire, y a rien de marrant connard.

Kirishima s'arrêta immédiatement de rire fixant le vert.

- Écoute-moi bien, si vraiment tu veux survivre le plus longtemps possible ici, je te conseillerai de fermer ta grande gueule.

Izuku déglutit avec difficulté. Cependant, il ne montra pas à Eijirō qu'il était impressionné, ne voulant pas paraître vulnérable, et soutint son regard, un air de défi brillant au fond de ses yeux.

- Bah c'est un bon début, t'as au moins su fermer ta gueule, la prochaine fois, baisse la tête avec, surtout si t'es face au chef.

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Et voilà ! C'est tout pour aujourd'hui ! J'espère que c'était assez bien pour vous, j'ai eu du mal à écrire la fin, et un peu le début chu désolée si ça pue la merde :')

SaphirRouxX4

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Saphir Roux

Iris Saphir Maria

Ayame

1039 mots

15:26

18/09/22