Après la sortie du ministre de la justice et des gardes des sceaux sur le procès des événements du 28 septembre 2009, le ministre de la justice envisage probablement d'organiser le procès le 26 septembre 2022. Cela pourrait compromettre le respect du code de procédure pénale, précipitant ainsi la tenue de ce procès de longue envergure juste pour satisfaire le chef de l'État, qui a laissé entendre que la tenue de ce procès était une priorité pour la Guinée. D'après les analyses effectuées dans le code de procédure pénale, plusieurs articles pourraient probablement ajourner cette date à une date ultérieure.
Selon l'article 658 : Le délai entre le jour où la citation est délivrée et le jour fixé pour la comparution devant le tribunal correctionnel ou de simple police est d'au moins :
1. 5 jours si la partie citée réside au siège du tribunal ;
2. 8 jours si elle réside dans le ressort du tribunal ;
3. 10 jours si elle réside dans un ressort limitrophe ;
4. 20 jours si elle réside dans un autre ressort du territoire de la République de Guinée ;
5. 3 mois dans tous les autres cas.Monsieur le ministre de la justice, nous vous demandons de faire preuve de respect des procédures, mais aussi de faire attention à ce procès de longue envergure. La Guinée n'a pas d'expérience dans ce genre de procès. Sachez qu'au cours de ce procès, le monde entier sera braqué sur la Guinée et plus particulièrement sur le système judiciaire guinéen, sans oublier que c'est le nom du pays qui sera en jeu à travers les chaînes partenaires de la CPI qui le diffuseront probablement en direct. Donc, essayez de prendre le temps qu'il faut pour que ce procès ne soit pas bâclé, ce qui ne serait sûrement pas bon pour la Guinée, mais particulièrement pour les victimes. Donnons du temps pour la bonne tenue de ce procès en Guinée, monsieur le ministre de la justice, Alphonse Charles Wright.
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La Guinée
AventuraLire cette œuvre c'est comme être dans l'histoire et dans l'actualité guinéenne.