Arrivé au pouvoir, le capitaine précise que le nouveau régime est provisoire et qu'aucun membre de la junte ne se présentera aux élections présidentielles prévues en 2010.
Au fil de ses interventions médiatiques, Moussa Dadis Camara envisage de plus en plus explicitement de se présenter, décevant les espoirs de véritable transition démocratique et déclenchant des mouvements de protestation.
Le 28 septembre 2009, des mouvements civils organisent une manifestation pacifique pour demander à Dadis Camara de respecter sa parole et de ne pas se présenter aux présidentielles. Une foule de plusieurs milliers de personnes s'était rendu au stade à la demande de l'opposition pour protester contre le désir du président Dadis de se porter candidat à l'élection présidentielle. Le 28 septembre 2009, au stade de Conakry, à la surprise générale les militaires ouvrent le feu sur les manifestants ainsi bloqués dans le stade sans possibilité de fuite. Ce massacre délibéré et manifestement planifié fait plusieurs centaines de morts. De plus, les militaires violent et enlèvent plusieurs dizaines de jeunes femmes, dont certaines seront libérées quelques jours plus tard après avoir subi des viols à répétition, tandis que d'autres disparaissent sans laisser de trace.
À la suite du tollé international soulevé par cet évènement, des dissensions apparaissent au sein du CNDDet le 3 décembre 2009, alors que Sékouba Konaté est en voyage au Liban, le président est grièvement blessé par son aide de camp Aboubacar Sidiki Diakité - ce dernier avait été mis en cause explicitement par des diplomates étrangers pour son rôle dans le massacre du 28 septembre, et craignait d'être « lâché » par son président et livré à la justice. Dadis Camara est hospitalisé au Maroc le 4, et Sékouba Konaté rentre au pays pour assurer l'intérim.
Moussa Dadis était un président qui était direct envers tout le monde, malheureusement qui s'est laissé aller dans l'ivresse du pouvoir par manque d'expérience,un mauvais entourage et surtout de son attitude envers les ministères, directeurs,ambassadeurs...
L'Afrique et ses mythes nous recommande de respecter l'être humain,quelque soit son rang et surtout quand c'est un vieillard ou père de famille .Nous avons assisté à des remplacements des directeurs,ministres et autres en public sous l'effet de la foule,du pouvoir.Ces personnes ont été humilié devant la télévision nationale,devant leurs familles et devant les personnes qui les respectaient .
Ceci dit on peut pas diriger un pays dans le desordre,dans la dictature,dans l'ethonocentrisme...
Le capitaine avait l’amour pour le pouvoir et non le pouvoir de l’amour
C’est à dire quand t’as l’amour pour le pouvoir tu feras tout pour ne pas laisser et quand à le pouvoir de l’amour tu n’accepterais pas de voir ton semblable souffrir .

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La Guinée
AventureLire cette œuvre c'est comme être dans l'histoire et dans l'actualité guinéenne.