Chapitre 10

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Je regarde le plafond de l'infirmerie, plafond que j'ai tellement observé durant ces 7 dernières années que je le connais comme ma poche. Je connais chaque taches qui s'y trouve. Celle au-dessus de mon lit, par exemple, qui a été causé par le fait que la fenêtre reste souvent ouverte durant l'été, et que l'humidité y a laissé sa trace. Ou encore celle tout à gauche de l'infirmerie, près de l'entrée, où un gamin qui avait mangé une babille berbe s'était à moitié transformer en Dragon en début d'année. Il avait cracher du feu avec sa bouche pendant au moins une heure et ils avaient même dû appeler Hagrid. J'ai failli me faire cramé le bras ce jour-là. 

- Comment tu te sens ? 

Je sursaute et me tourne vers Hermione qui s'approche de moi en pyjama. Elle s'assit à mes côtés sur le lit. 

- Ca va et toi ?

- Ca va aussi. Tu semblais parti bien loin. Fait-elle en riant.

- J'étais juste en pleine réflexion. Tu as l'air épuisé. Je lui fait remarquer en voyant ses cernes creuses.

Elle hausse simplement les épaules et vient se caler dans mes bras après que je me sois décaler.

- Ton père m'a demandé de venir le voir hier. M'informe-t-elle. Je n'y ai pas encore été. J'ai bien peur qu'il ne veuille me poser des questions par rapport à ça. 

- Par ce que tu comptes y aller ?

- Je pense qu'il serait préférable, effectivement. Il n'a pas sa baguette de toute façon. McGonagall ne l'a accepté dans le château qu'à condition qu'il confie sa baguette à un aurore le temps de son séjour, étant donné qu'il est un ancien détenu d'Azkaban et qu'il a des élèves. Je ne risque rien.

- Il est vraiment venu ici pour moi ? Je lui demande, septique.

- C'est ce qu'il dit, maintenant je n'en sais trop rien. 

- Je ne trouve pas que ce soit une bonne idée. Je lui dit fermement.

- De quoi ? Que j'aille voir ton père ?

- Exactement. Je le connais, il a forcément quelque chose derrière la tête !

- McGonagall a pris toute les précautions. Il ne peut vraiment rien faire. Et puis, si ça peut te rassurer, tu viendras avec moi. Il n'osera peut-être rien dire en sachant que tu es là.

- Alors je viendrais. Il est hors de question que je te laisse seule avec lui !

Après un petit temps de silence, je ressers mon étreinte autour de sa taille ce qui lui fait relever la tête.

- Je pense qu'on devrait parler. Je lui dis doucement. 

- D'accord, mais parler de quoi ?

- De ce qu'il c'est passer. De ce qui se passe entre nous. 

- Ca me rassure que tu dises ça. J'avais peur que tu ne sois trop gêner pour en parler.

- Gêner ? Moi ? Qui a bien pu te mettre une telle idée dans la tête ?! Je lui fais en riant.

- Hum.. aucune idée. Parfois des choses étranges sortent de mon imagination. Dit-elle en rentrant dans mon jeu.

Nous rions de bon cœur et, après avoir repris notre sérieux, je commence.

- Ecoute, par rapport à ce qu'il c'est passer avant que j'entre dans l..

- Laisse-moi parler d'abord ! Me dit-elle.

Je fronce les sourcils, mais ne dit rien.

- Après ce qu'il c'est passer, j'ai été dévasté. Je savais qu'un jour ce serais ton tour, mais je n'imaginer pas que ça arriverais aussi vite. Je ne m'y attendais vraiment pas et j'ai eu énormément de mal à m'en remettre. Ca ne fais pas si longtemps que ça que nous sommes devenu amis, mais je sais déjà depuis un moment que je ressens quelques choses de plus fort que de l'amitié à ton égard. Je n'ai vraiment eu conscience de ce que je ressentais que lorsque tu m'as dit ces mots avant le match de Quidditch. Et quand tu es tombé comme ça, j'ai eu tellement peur. J'ai réagi tout de suite mais j'étais terrorisé à l'idée qu'il t'arrive quelque chose. Alors, quand ils sont arrivés, lorsque j'ai compris ce qui allait se passer, je n'ai pas pu m'y résoudre. Puis ils t'ont emmener et je me suis retrouver toute seule. Evidemment il y avait les autres et ils ont été formidable, mais je n'arrivais toujours pas à m'en remettre. Je n'arrivais plus à avancer sans toi à mes côtés. Je me suis énormément rapprocher de Blaise qui est devenu un peu comme mon frère d'ailleurs, tout comme Harry qui est venu rejoindre le groupe dès que tu as disparut. Ron, lui.. est toujours aussi con, ce qui ne lui a pas plus, alors il est venu nous tenir compagnie, tout comme Théodore et Daphné. Je n'arrivais vraiment plus à rien. Plus le temps passait et plus je me renfermais sur moi-même. Je devais en parler à quelqu'un. Alors j'ai tout raconter à ta mère et à Blaise. Je leur ai dit pour mes craintes, mes sentiments, mes angoisses incessantes. J'ai vidé mon sac. Ils ont compris tout de suite, et je leur en suis très reconnaissante, ils m'ont aidé à comprendre dans le bon sens ce que je ressentais, ce que je ressens toujours d'ailleurs. La vérité, c'est que j'ai tellement culpabilisé ! Culpabiliser du fait que je n'ai pas eu le temps de te répondre ce jour-là. Ils t'ont arracher à moi sans que je n'ai eu le temps de te dire quoi que ce soit. Et je m'en suis voulu. Parce que je savais exactement quoi te répondre.

D'une simple prophétieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant