La miserable vie de Mamy

Chapter 8

                       𝐵𝑖𝑛𝑡𝑜𝑢 𝑍𝑎ℎ𝑟𝑎 𝑆𝑦
Je suis descendue à 12h mon prof n'est pas venu, je vais appeler Linguere comme ça on va aller chez mes parents.

-salamou aleykum ma Linguere dis je

-wa aleykum baby ça va demande t elle

-oui alhamdoulillah et toi

-pareillement aussi t'as pas cours xana

-non non j'ai fini

-hum est ce que t'as pas fuit

-hahaha ma magg lolu

-koneu baxna si tu veux je passe te prendre je vais rentrer

-super tu vas m'accompagner chez mes parents

-pas de soucis je vais juste te deposer

-hum d'accord pas de soucis

Je l'attends quelques min et la voit venir. Elle se gare, je monte elle ecoutait du Coran ma sha allah. Fatima avait raison maintenant elle a finit par s'habituer en l'ecoutant.

-donne le gps je connais pas chez vous

Je lui donne et arrivée à destination je me retourne vers elle.

-stp viens avec moi je vais te presenter mes parents dis je

-une autre fois bebe

-stp bebe tu es belle comme ça stp mon amour je vais te preparer un fondant au chocolat

-d'accord si tu ne fais pas le fondant au chocolat je te laisse à vie

-Tu vas gouter à celle de ma mere trop top

-oui oui c'est ça wesh sort de ma voiture

On descend de la voiture et rentre dans la maison en saluant le gardien. On se dirige vers le salon mais on entend notre Djeuwrine qui parle je voulais continuait le chemin mais Linguere me retient la main et je m'arrete.

-je peux pas rentrer comme ça j'ai pas de voile sur la tete me chouchote t elle

J'ouvre mon sac et un sort un voile qu'elle met dans sa tete. On rentre dans le salon et s'assoit sheuuut elle a peur des personnes, elle tremble comme une feuille.

-Serigne Touba avait atteint un niveau très élevé reconnu par tous ses pairs. Il dit :
 « Il est évident à tous les saints que je suis une des merveilles, signes de Dieu. » « Par un raccourcissement de la route, j'ai dépassé d'éminents soufis qui ont, tout le temps, été honorés de l'agrément de Dieu. »
 « Dieu s'est montré fier de moi devant les illustres saints et a satisfait le Prophète par ma vie (active).

« Dieu a joint ma vie à celle de Dieu, je vis dans le paradis de Dieu. » 

LA PATIENCE DU CHEIKH AHMADOU BAMBA

C'était la patience d'un homme pour qui tout autre que Dieu était méprisable par rapport a lui ;la patience d'un homme que le plaisir procuré par les actes dévotionnels faisait oublier tous les préjudices que ses ennemis lui infligeaient , la patience d'un homme qui ne ménageait personne quand la religion était en cause et qui était trop fier pour solliciter assistance auprès d'u autre que Dieu et Ses hommes.

Une fois le mois de Ramadan arriva alors que le Cheikh, confié par les autorités coloniales à l'homme sauvage, méchant et diabolique qui fut alors le gouverneur du Gabon était installé à Mayombé, île obscure située dans une région reculée du globe terrestre sur la coté de l'océan Atlantique, ou, dépourvu de tout sauf de ses livres, il souffrait à cause de son éloignement de son pays et sa pauvreté avilissante. Comme l'Islam était dans ce pays aussi étranger que le Cheikh, et qu'il n'y avait par conséquent personne qui fut religieusement compétent pou attester l'apparition de la lune, il ne pouvait connaitre le début des mois lunaires que grâce à un calendrier établi par lui-même. Le ramadan arriva alors qu'il ne disposait que des allocations que les autorités coloniales lui payaient. Mais, comme il avait depuis son enfance l'habitude de s'abstenir d'utiliser l'argent des détenteurs du pouvoir temporel et que, par abstinence, il a maintenu cette attitude avant et pendant sa détention par les français, il a jeuné le mois de Ramadan sans utiliser pour rompre son jeune autre chose que l'eau pure. Par souci d'observer la Sunna, il cueillait parfois des feuilles [fraiches] et les suçait, et ce jusqu'à ce qu'il termine le mois.

A ce propos, il dit : « Quand le mois est arrivé, je l'ai accueilli avec ce poème »

1 «  O meilleur hôte qui apporte bonnes nouvelles et secours !

Tu es la bienvenue : installe-toi à ton aise !

2 « Puisse-tu demeurer à jamais un généreux visiteur digne d'une hospitalité consistant en des actes de dévotion et une conduite droite,

3 «  un visiteur rendu vénérable par le Seigneur Qui n'a point d'associé et honoré par les gens de piété, de science et de droiture, etc. »

A sa fin, il lui fit ses adieux dans ce poème :

1 «  O apporteur de bonnes nouvelles véhiculées par des versets et des sourates, atteste que je suis l'esclave de Celui qui créa belle la forme [humaine].

2 «  Atteste que, pendant ton déroulement, j'ai adoré Dieu fidèlement et que je suis repenti de tout acte relevant de la faiblesse.

3 «  Retourne au Seigneur Qui n'a d'associé ni dans sa propriété ni dans les louanges qui lui sont dues.

Car il est le seigneur des djinns et de l'homme

4 «  Puisses-tu demeurer un généreux hôte qui m'apporte Secrètement et ouvertement une bonne nouvelles annonçant la bienfaisance qui m'est réservé, etc.

Ces deux poèmes vous révèlent son état d'âme dans les épreuves successives ; ils vous montrent également sa fierté, son mépris des terreurs, son dédain de leurs auteurs, la sincérité de son dévouement à Dieu, son amour de Dieu, son désir ardent de Lui, sa dépendance du Messager de Dieu (PPSL) et sa fidélité à son engagement envers son Seigneur.

-je vais integrer dans la confrerie Mourid dit Linguere

-ma sha allah tu vas pas le regretter amoul tankou guinaw tankou kanam rekk dit Djeuwrine

-alhamdoulillah dit elle

-Mamy Linguere Diop dit ma mere

-euhhhhh maman tu l'as connait demandais je

Linguere avait l'air de qui est ce que? Je ne vous reconnait pas.

Maman: normale ma cherie ça fait tellement longtemps je t'ai cherche partout mais rien tu m'as sauvé la vie et t'as disparu

-maman qu'est ce qu'il y a? dit Latif qui venait juste de rentrer

Maman: un jour, j'etais sortie pour me promener un peu vers 7h du mat d'un coup je commence à m'etouffer j'avais ni de telephone ni mon pompe. C'est elle qui est venue vers moi me demandant qu'est ce qui n'allait pas pourtant ce jour là ça se voyait bien qu'elle allait trop mal mais elle est venue et a arrete un taxi. Je me suis reveillee sur mon lit d'hopital quand j'ai demande apres elle, le medecin m'a dit qu'elle est partie en payant à la receptionniste et les ordonnances. Le medecin m'a juste dit qu'elle s'appelle Mamy Linguere Diop

Latif: donc c'est elle qui t'a sauvé et tu l'as recherché sans cesse pensant que c'est une ange qui t'a sauvé

Maman: imbecile c'est une ange elle pouvait ne pas m'aider dit elle en pleure

Linguere se leve et part s'asseoir à ses cotes essuyant ses larmes et lui fait un calin.

-c'etait juste mon devoir car si ma mere etait dans le meme etat que toi je voudrai qu'on l'aide

-ma sha allah depuis je ne cesse de faire des dou'as pour toi et aujourd'hui tu es là

Maman: Zahra comment va ta copine dont tu me parlais?

-c'est elle, elle est enfin sortie de sa depression

Maman: oh ma cherie vient là

-maman on va etre jaloux c'est quoi ça

Maman: je m'en fou sautez par la fenetre et je saurai que vous etes jaloux

Latif: hum hum anormal ça

Maman: Zahra va servir le repas

Je pars servir le repas avec l'aide de Linguere. On a passé une bonne journee avant de rentrer. Apres la priere de Takussan, Linguere ouvre la porte à deux mecs et font sortir tout ce qui est alcool, cigarette et chicha qu'elle avait mit dans le mini salon